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Orca - Michael Anderson (1977)


Tomfincher

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Que voilà un beau film de poisson tueur (à moins que l'épaulard ne soit pas un poisson mais un mammifère ?). Orca est pas mal comparé à Jaws alors que les deux films sont finalement différent. Dans le film de Spielberg, le requin n'est qu'un machine à tuer, alors que dans Orca, l'épaulard est un des personnage du film, rempli d'émotions. C'est là qu'est la force du film puisque Anderson arrive à nous rendre sympathique la vendetta d'un mamifère (à moins que ce ne soit un poisson ?) qui tue à tour de bras (pas tant que ça en fait, mais bon).

De même, alors que le "héros humain" du film parait au premier abord être un beau salopard, il évolue au point de lui aussi réussir à attirer la sympathie du spectateur.

Ceux qui reprochent au film d'être assez mou (pendant 1/2h, le capitaine ne veut pas repartir en bateau, un comble pour un marin) se trompe, dans le sens où c'est justement dans ces passages que le film libère toute une émotion contenue. D'ailleurs, les attaques de l'orque ne sont pas suffisamment bien faite pour évoquer la peur ni même le suspense.

Il faut ajouter à ces louanges toute la fin sur la banquise. Ce décors est probablement la meilleure idée du film.

Bref, une (re)découverte vraiment très agréable pour moi.

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Punaise.

Là tu me donnes envie de le revoir subitement. A ce jour je n'ai plus que le souvenir d'une Bo Derek malmenée et de la musique sirupeuse et intranséquent tristissime de Morricone. Vu sur FR3

Ca tombe bien j'avais acheté le Z2 par parresse sans avoir une folle passion pour le film, ce sera l'occasion de le revoir.

Modifié par Invité
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Lache la pression! Je l'ai revu... et c'est quand même pas trop ça.

Le personnage de Rampling est quand même légèrement fumeux (son cours de biologie sur un ton très sérieux et glacial dont elle a le secret au début du film prête qûand même légèrement à sourire) et Richard Harris, le vieux loup de mer habité par ses démons, brutal mais au bon fond ne convainc pas vraiment. Le parallèle entre lui et l'orque est naïvement bien vu mais ne fonctionne pas trop non plus.

 

Et puis ce recours à la voix off par la conscience scientifique du film qui nous explique qu'elle doute, ne fait jamais trop honneur aux comédiens d'une manière générale.

 

spoiler

 

Le film nous expose que la vengeance est un sentiment primaire partagé par l'homme et le mammifère en question mais se mords un peu la queue lorsqu'il appuie justement le côté humain de l'animal, nous expose sa remarquable intelligence (sous-entends quand même la plupart du temps, qu'il est supérieur même à l'Homme à ce niveau) et se borne à nous proposer un final le releguant finalement à une créature au même niveau que cette bassesse.

A la limite j'aurai préféré que les deux s'entretuent à la fin sur la banquise, cela m'aurait paru plus cohérent symboliquement et surtout avec le reste du film.

 

end of spoiler

 

A côté de cela, l'aventure manque de souffle, c'est assez mou, cela manque de scènes de bravoure, il y a de jolies images qui font très "national geographic", mais l'émotion notamment convoquée par la musique de Momo peine à apparaitre. Michael Anderson a fait mieux.

Pas foncièrement mauvais, mais assez faux-cul quand même.

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  • 1 year later...

Oula le beau film mésestimé là

 

Jolie histoire de vengeance aquatique que je m'étais toujours refusé de voir par peur de m'emmerder...et finalement je me suis pas ennuyé une seconde

Un duel qui a de la gueule en tout cas, des plans magnifiques, un casting séduisant (dont Will "Chef Bromden" Sampson) et surtout un putain d'animal Monsieur défonce tous les bateaux à portée de nageoires, nique sa race à un squale, fait exploser une raffinerie, deglingle une maison Et quel hurlement de vengeance durant la mort de sa belle

 

Un orque ça tue tout !!!

 

Rien à redire aussi sur la musique de Moriconne, magique ah cette scène où l'orque mâle porte le cadavre de la femmelle

Le meilleur ersatz de Jaws VOILA !

 

Le visuel haute-def de l'affiche de John Berkey

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