Sick Nurses - Tosapon Siriwat / Peerapan Lhauyon (2007)

[NickLezob]

 

Dans un hopital, un médecin s'adonne au traffic de cadavres entouré de ses charmantes et dévouées infirmières, toutes plus jolies et superficielles les unes que les autres. L'une d'entre elle, sa future epouse, ne supporte plus ce petit manège et se fait liquider illico presto par la petite equipe. Seulement il est dit qu'au 7eme jour, son fantome doit revenir auprès de son bien aimé.

 

Déconseillé aux allergiques de fantomes à cheveux longs. Au dela de ça, une comédie gore absurde pour un résultat très Z mais pas forcément palpitant. L'action se déroule le soir du 7eme jour peu avant minuit et se résume à la vengeance du fantome envers les infirmières. C'est quand même pas mal gore (lesbiennes possédées forcées à se découper à la scie, une bouche arrachée par des lames de rasoir et un foetus qui se jette dans le trou beant pour apporter un peu de nawak...). Le probleme c'est que ce n'est jamais effrayant quand ça tente vainement de l'être, il n'y a quasi pas de progression, l'interet du spectateur est eveillé de temps en temps par la revelation de 2/3 twists rigolos mais ça ne suffit pas à en faire un bon film. Bon vu que ça saigne que c'est idiot et que les infirmières en petites cullotes sont mega (c'est assez hot sans jamais montrer un bout de nichon) ça passe, en étant indulgent.

 

Le trailer qui vaut le coup d'oeil dans le genre original :

http://video.google.com/videoplay?docid=4665374027037846882&q=sick%2Bnurses

 

Le site :

http://www.sicknursesmovie.com/main.html

[Bis-troc]

Le film était destiné dès le départ au purement commercial, les producteurs ayant demandé à faire du "horreur - comédie - sexe". Le réalisateur (très doué avecson précédent méconnu "Suicide Me") les a pris au pied de la lettre en signant un pur film d'exploitation.

Les producteurs en étaient tellement désamrocés, qu'ils ont demandé à faire re-tourner des scènes entières pour introduire davantage de comédie et moins de gore...n'en subsiste, du film "original, que cette magnifique scène où l'infirmière est forcée de bouffer des lames de rasoir, qui lui tranchent la mâchoire inférieure de l'intérieur et tombe.

En même temps, un bébé foetus prend vie et vient s'encastrer à la place de la mâchoire. Miam-miam. Autre grand moment: une infirmière combat des infirmières-zombis à coup de test de grossesse. Sisi!!

 

Sinon des longs passages à vide (surtout la première demi-heure) et une séquence de douche totalement ringarde, la fille gardant soutif et culotte, mais se passant quand même tout plein de savon (liquide) sur le corps / tissu...

 

Un bel exemple d'un parfait "artwork" (les posters et même les premières images donnaient sacrément envie) pour une totale débandande hormis les deux scènes pré-citées (et je ne sais même pas, si ces scènes ont passé la censure thaïe pour la diffusion en "local"?!!)?!!

[NickLezob]

(et je ne sais même pas, si ces scènes ont passé la censure thaïe pour la diffusion en "local"?!!)?!!

 

Je pense pas qu'il y ait eu de coupe, la scène de la machoire est bien hardcore (avec gros plan sur le trou beant) et la baston à coup de test de grossesse est presente mais pas specialement gore.

 

Il est sorti mercredi en Thailande, tu l'as vu ou toi?

[Bis-troc]

Marché du Film de Cannes au mois de mai dernier.

 

J'aimais bien aussi le gros décalage créé par la séance "pose" au générique final...

[Stéphane]

la bande annonce ne donne pas envie en tout cas...

[burialoftherats]

du pur cinoche Bis.

 

le real joue avec le fantasme des blouses blanches (les filles se balladent en porte jartelles blancs tout le long et gobent un max de yogurt/banane/truc phalique), donne du gore cretin et des cadrages bizarroides.

 

ca ne se prend pas au serieux et ca sauve le film (a mes yeux en tout cas;)

 

a voir comme du lsd sexy frelaté

[Jeremie]

Mais c'est drôlement bien cette connerie !

 

Une histoire de vengeance d'outre-tombe qui ne marquera pas par son originalité c'est sûr : on pense beaucoup au Freddy ou aux fameux Prom Night avec Marylou. Rien dans la caboche, tout dans ta gueule !

Pas un morceau de téton, bien que les infirmières soient très cute mais je me demande si ce n'est pas plutôt un coup de coude aux spectateurs vicieux (la seule scène de douche est...habillée ).

 

Quoiqu'il en soit on a droit à des bains de sang, à un foetus volant, des cheveux noirs en pagaille, des éclairages flashy, du recrachage de portable...mention spécial à l'anorexique qui s'en prend plein la bouche, au sens propre comme au figuré

Un peu d'émotion pour un final tragique se concluant de la manière la plus Miikesque qui soit le générique de fin avec le casting féminin s'égosillant sur une plage m'a rappellé curieusement celui de Hausu...

 

Et si on a droit en effet à une autre connasse à cheveux longs, on appreciera son look un plus punk qu'à l'acoutumée

 

[Tomfincher]

Ca sort en dvd et blu-ray bientôt chez Emilya.

Pourquoi pas tiens !?

[Kerozene]

Les films thaïlandais ne sont en général pas ma tasse de thé, j'en ai marre des les regarder tellement ils m'agacent. Pour celui-ci, Guillaume Tell m'en a dit du bien... du coup pourquoi pas.... Et je dois dire que je n'ai pas regretté mon visionnement: "Sick Nurses" est peut-être un fantôme de serpillière, il possède néanmoins une personnalité propre et se distingue des autres représentants du genre par de nombreux aspects. D'abord, on rentre directement dans le vif du sujet pour se plonger 80 minutes non-stop au coeur des attaques spectrales trash. Ensuite il y a une narration particulière, les 90% de l'action ne se déroulant que sur 15 minutes de la vie des protagonistes. Et enfin, il y a l'approche trash-gore (la machoire évidemment, les lesbiennes qui se découpent) et quelques idées de mise en scène réellement surprenantes (la caméra qui s'incline comme si elle était poussée par le fantôme) qui confèrent au film une ambiance particulière, très éloignée des autres films du genre. Donc tout ça c'est super, mais il faut tout de même admettre que l'ensemble est franchement très con et que le réal est une ordure de jouer avec nos instincts d'érotomanes comme il le fait.