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The Oxford Murders - Alex de la Iglesia - 2008


Florent

Messages recommandés

  • 3 months later...

Vu hier soir en avant premiere, et ma foi, c'etait bien mieux que ce que les rumeurs laissaient entendre.

 

Bon, oubliez tout de suite le "style De La Iglesia". Le realisateur donne ici un film malheureusement impersonnel, c'est probablement son plus gros defaut (en tout cas pour les fans les plus acharnes et intransigeants, dont moi ).

 

Mais, au dela de ces considerations geekesques, le film est aussi impeccablement maitrise et interprete.

Un script bien balaise (et tres bavard, on vous aura prevenu) nous permet de suivre ce Cluedo grandeur nature, une partie d'echec sur fonds de suites logiques et autres raisonnements mathematiques.

L'ambiance british y est, le mystere demeure jusqu'a la fin (meme si bon, on peut regretter un denouement un chouilla capillotracte) et au final, on obtient un bon film, pas inoubliable certes, mais qui constitue une "recreation" dans la filmo reguliere de notre ibere prefere. L'occasion certainement pour lui de demontrer qu'il peut maitriser une grosse production internationale avec un casting de stars (Elijah Wood et John Hurt tout de meme) et un script complique.

Notons aussi l'un des atouts majeurs du film: Leonor Watling ) ) qui en a fait flasher plus d'un (surtout qu'elle est bien mise en valeur dans le film...). Oui je sais, c'est une remarque a la con, j'assume...

 

La petite seance de question qui suivit fut encore une fois bien drole et uniquement interrompue par le couvre feu d'UGC, sinon le pere Alex serait certainement encore en train de papoter (et de draguer la charmante traductrice espagnole). Elijah Wood ne fut pas en reste, visiblement une grande partie de la salle etait surtout venue pour voir Frodon. Toute cette sympathique seance etait menee par une rayonnante Verane Frediani (ben quoi, la aussi j'assume !), productrice du film. Bref, un moment agreable, moins rock'n'roll que lors de l'avant premiere du "Crime Farpait" mais on est encore ravi de l'affabilite et de la proximite d'Alex De La Iglesia, qui decidement ne change pas (et c'est tant mieux !!).

 

Serieux, je suis amoureux...et je devais pas etre le seul a l'issue du film.

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100% d'accord avec Niko au sujet du film sauf que moi je suis tombé amoureux de la copine d'Elijah, Pamela Racine qui s'est assise à côté de moi pendant que son chéri parlait au public. Elle fait partie de Gogol Bordelo groupe de rock gitan dingo que je ne connaissais que de nom mais je vais m'y interesser

http://www.myspace.com/gogolbordello

Je trouve pas de photo top d'elle mais mon dieu que je l'ai trouvée craquante hier soir

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  • 2 months later...

poussé vendredi dernier soir par l'envie de laisser la télé éteinte de peur que le vide béant n'en fasse exploser le tube cathodique, j'ai décidé de sortir ma carcasse et me confronter à la chaleur moite d'une salle obscure. Le choix était dantesque, du moins sur le le site internet, pas moins de 12 salles peuplées de films tous plus alléchants les uns que les autres... mais c'est Byzance, me dis-je !!

Sauf que, ch'timania galopante faisant, un bon quart des films s'était vu déprogrammé... dont celui que je voulais voir en priorité -non, ne riez pas- Chasseurs de Dragons.

N'ayant pas non plus envie de tourner talons et rentrer dans mon gourbi infâme après une promenade de 20 minutes (c'est le temps qu'il me faut pour rallier le multiplex CGR, hein, vous vous en foutez totalement, je parie...), eh bien... je me suis rabattu sur ce qui me paraissait être sur le papier un honnête polar, et c'est ce dont je vais parler maintenant.

 

Imaginez un flan. Vous avez tous les ingrédients devant vous, tout le temps pour le faire et le four qui préchauffe déjà. Et vous vous appliquez pour le réussir, et à la fin, quand vous le démoulez c'est une pâte informe qui vous asperge les pieds. La cuisine embaume bon le flan, le sol est tout jaune, mais c'est proprement immangeable.

 

Eh ben, crimes à Oxford c'est la même chose.

 

Deux heures de profonde indifférence à voir le jeune et le vieux s'engueuler à grands coups de notions mathématico-philosophiques nébuleuses qui nous dépassent totalement, sur fond d'enquête policière molle du genou. Des fausses pistes mort-nées histoire d'égayer momentanément l'intrigue, des personnages secondaires qui n'apportent pour ainsi dire rien à la chose, pas même Dominique Pinon en chauffeur de bus pour handicapés.

Evidemment, il y a John Hurt en brillant mathématicien que tout le monde à Oxford respecte tout en le haïssant, et Elijah Wood en étudiant qui se démène à essayer de résoudre l'énigme, de briller aux yeux de son idole et de ne pas se mettre lui-même dans la merde. Mais non, même ça ne passe pas. Elijah manque de crédibilité (principalement parce qu'il ne fait tout simplement pas étudiant en mathématiques), ne passe pas non plus en bourreau des coeurs, et encore moins dans les scènes "chaudes" ou qui essayent de l'être. Par contre, son faire-valoir féminin passe mieux, parce qu'elle a une opulente poitrine que l'on voit souvent en gros plan.

Bref tout ça sonne faux, comme une tentative ratée pour faire un bon film de ce qui doit être un roman complexe. On se perd facilement dans les discussions théoriques, ou alors on n'y comprend rien, et le final laisse totalement sur sa faim. En plus on n'y rigole même pas, et comme tout ou presque est filmé en plans rapprochés, pas de belle photographie du campus non plus.

 

Tout ce que j'en ai retenu, c'est que le "facteur d'incertitude" de Heisenberg peut cohabiter avec la Théorie du Chaos (le célèbre battement d'ailes du papillon). Mais c'est pas ça qui va me faire déguster mon flan au dessert. Et je préfère les livres de Frank Herbert, parce que quand il parle d'Heisenberg on comprend mieux. D'ailleurs, en rentrant chez moi j'ai momentanément laissé Desproges sur la table de nuit pour reprendre " le dragon sous la mer". Vengeance légitime.

 

Voilààààààààààààààààààààààà.

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  • 1 year later...
  • 2 years later...

 

comment peut on faire un film aussi indigeste ! j'en avais marre avant le générique. C'est nul de bout en bout. C'est du convenu, du déjà vu, Il n'y a que l'idée de la fin qui reste intéressante sinon c'est merdique. Rien à sauver même pas ce "moment de bravoure" , le long plan séquence qui amène la découverte du premier meurtre enfin je ne suis pas sûr que cela soit pas monté de telle manière pour nous faire croire à un plan séquence alors qu'en fait non.

 

Elijah wood doit être la star des pédophiles, un adulte dans un corps d'enfant, il est pas crédible une minute. Parler de mathématique en assenant des conventions d'une platitude affligeante.

 

Du cinéma commercial gerbant qui se veut intelligent, sans originalité, sans âme, Iglesia s'est violé en réalisant ce film.

Modifié par Invité
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  • 9 months later...
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