Commissaire Tanzi

la qualité des restaurations évolue avec la technologie et un mastering fait ajourd'hui est largement supérieur à un mastering daté de seulement quelques années . Je ne dit pas que tout est parfait, mais une société un peu sérieuse devrait être en mesure de juger elle-même ses éléments sans avoir à recourir à des experts autoproclamés qui n'ont jamais vu la couleur d'une boite de négatif.

Comme la plupart des rats de forum, tu ne sais pas de quoi tu parles. Quand à dire qu'il n'en ont rien à foutre, j'ai finalisé un blu-ray pour eux y'a pas deux mois, mais le master que l'ayant-droit d'origine leur a fourni était moche et ils ont décidé de ne pas le sortir. En revanche, je viens de voir que Gaumont annulait sa sortie de Madame de... suite à de mauvaise critiques de forumeurs mécontents. C'est très bien, j'imagine qu'il s'agissait d'un panel d'experts triés sur le volet et que leur parole compte plus que les gens d'expérience qui ont supervisé la restauration.

odieux... Un des pires films du monde. Y'a vraiment rien de drôle du début à la fin, le pire étant l'apparition de Michel Boujenah qui fait l'accent juif. J'ai lutté pour le finir celui-là!

A titre perso, j'ai juste trouvé ça odieux, démago et archi-balisé. C'est le syndrome "Cercle des poètes disparus" où l'adolescent malheureux est forcément un outsider timide qui va se révéler et se dépasser, mais encore une fois, c'est blindé de cliché...le héros petit intello, les méchants sportifs, le prof de littérature sympa...Utiliser les clichés du film de l'adolescence pour illustrer un véritable propos sur cette période difficile, ça existe, ça s'appelle Breakfast Club et pour l'instant, je ne vois pas qui a touché plus juste que Hugues. Dans un registre moins glorieux et plus réaliste, y'a aussi Bienvenu dans l'age ingrat, mais bon c'est tout de suite moins vendeur . Je vous conseille d'écouter les 2 comm audio du réalisateur, auteur du bouquin d'origine, qui a l'impression d'être le nouveau Salinger. Je vais me repasser Submarine pour la peine.

J'ai adoré, et pourtant j'y allais à reculon! En fait, j'ai pas trouvé ça crétin du tout, c'est juste que c'est un film écrit pour les enfants, rien de péjoratif là-dedans ,c'est même en ça que ça m'a plu: on insiste pas lourdement sur le mélange de souvenirs des 2 pilotes et ce genre de truc, on essaye pas de dramatiser inutilement la fin du monde (qu'on ne ressent pas vraiment), l'histoire ne casse pas des briques (un peu comme tout les DA et les films dont Del Toro s'inspire en fait) mais ça laisse la place à un spectacle incroyable, les combats sont ce que j'ai vu de mieux dans un blockbuster depuis au moins 20 ans. La réception critique est quand même très étonnante et c'est là qu'on mesure le pouvoir du marketing: Le film est vendu comme un blockbuster lambda, il oppose donc d'un côté des critiques généralistes, souvent condescendants avec un cinéma friqué de pur divertissement, et ceux qui voient en Del Toro un auteur qu'il pourront suranalyser à la première occasion. Putain, c'est juste un épisode de Bioman monstrueusement bien fait, et ça suffit complètement à mon bonheur!

je me sens un peu obligé de défendre Studio, parce que quel que soit leur parti pris, ils voient les films, après, leur ressenti, leur impression, ça n'appartient qu'à eux. Quand j'ai sorti Modus Anomali, Studio Cinélive à été un des rares magazine généraliste à vouloir voir le film. Trois de leurs journalistes l'ont vu et il a été traité comme une petite sortie (ce qui était le cas), mais avec un vrai article. J'ai vraiment eu l'impression qu'ils faisaient leur job: parler de toutes les sorties. Chez Premiere, la critique, c'était la taille d'un SMS.

Merci David, me suis commandé les deux albums, c'est monstrueux!!!

La Wii U, je peux en parler puisque j'en ai une, c'est vraiment particulier. D'un côté, le concept est mortel, mais de l'autre, t'as pas de jeux, et quand y'en a, autre que Nintendo, c'est un peu de la merde, et je pense que je ne prendrai plus de licence tiers dessus, en dehors du prochain Rayman. Là j'ai pris Game & Wario, et c'est juste mortel, en revanche, c'est très familial, on y joue pas comme on joue à Far Cry 3. Donc je garde ma bobox pour les jeux où je joue seul et où je m'isole un peu, et la WII U pour jouer avec femme et enfant. Le plaisir est différent, mais malgré tout très présent.

c'est Zootrope qui s'est occupé de la sortie salle. Wildside ne s'est occupé que de la vidéo.

Bon sang, quel être exceptionnel tu fais!

Le 17 juillet à Paris: Benj? DPG?

Y'a pas de quoi s'énerver tu sais... Moi je connais pas bien son émission, j'en ai vu un peu et bon, voila quoi. Je trouve pas ça très interessant, très informatif et très construit. Je dis pas qu'une émission de cinéma doit forcément ressembler au Masque et La plume, mais ce côté exhubérant à tout prix ne m'amuse pas, et ses prises de positions me semblent parfois être des prises de principe, genre on fait pas du cinéma comme ci, mais on fait comme ça. Bon, perso, j'ai pas eu la chance de voir mes films se faire tailler chez lui. C'est pas faute de l'avoir invité, mais faut croire qu'une petite structure qui distribue du film de genre, ça ne l'interesse pas beaucoup.

J'arrive pas à faire la différence entre lui et les clones qui ont suivi sur youtube...

entierement d'accord, je ne regrette absolument pas mon achat. c'est quand même cool de voir que les éditeurs ne se contentent pas des sempiternels mêmes titres et exhument des trucs nettement moins connus.

En 1946, un tueur masqué sévit dans une petite ville du Texas. Petite rareté exhumé dans un magnifique blu-ray, The town that dreaded sundown à tout pour être la petite perle qu'on a envie d'adorer avant même de la voir. Une production Samuel Z. Arkoff, un scope classieux, une histoire tirée d'un fait divers réel se passant chez des gros ploucs texans et pourtant...c'est quand même pas folichon, la faute à un gros manque de rythme qui n'est pas compensé par la folie qu'on est en droit d'espérer dans une telle production. Ici, tout est désespérément plat, des meurtres à l'enquête, en passant par les gags (le flic comique est joué par le réalisateur lui-même) A la même époque et sur une thématique assez proche, les anglais nous pondaient The Black Panther et c'est autrement plus classe.

Le 7 juillet au Sjock Festival en Belgique, tout un tas de truc dont j'ai pas grande chose à foutre, mais la journée se terminera par: Dinosaur Jr et New Bomb Turks En 2h, je vais perdre plus de poids que Cyril en 3 mois.

Il me semble qu'on faire des fouilles, mais j'en suis pas encore là!

Suite à un papier dans Canard PC, je me suis mis sur "Papers please", une simulation de douanier d'Europe de l'est pendant la guerre froide: Le truc est de controler tout les papiers, passeports, permis de séjour, de travail, ticket d'entrée etc...il faut interroger la personne au cas où. Si on se rate, c'est la retenue de salaire, ce qui t'empêchera d'acheter des médicaments pour ton fils malade. c'est une démo beta et ça vient de se faire greenlighter par Steam. Du très bon, mais faut être de bonne humeur.

Je la comprend tout à fait, surtout en ce moment!

Ah non, mais le vieux monsieur, il parle vers 1mn37. Il est donc consentant, même si on sait pas très bien ce qu'il raconte.

Parti passer un weekend en forêt avec femme et enfants, un homme va devoir subir une série d’épreuves avant de pouvoir retrouver sa famille, enlevée et dissimulée... Modus Anomali, le réveil de la proie, nouvelle sortie Tanzi, sort aujourd'hui, et pas partout loin de là, puisque peu d'exploitants nous ont pris ce petit film atypique et que, cerise sur le gâteau, le Publicis (seule salle parisienne), ne nous fait que 3 séances. Bref, je vais pas vous donner mon avis (vous auriez raison de mettre en cause mon objectivité), mais je vous invite à aller le voir. Nombreux si possible .

J'y étais le premier soir, avec Niko13, et c'était bien mortel!

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Des masseuses de salons érotiques sont la proie d'un tueur en série. Deux superdetectives sont mis sur l'affaire... Massage Parlor Murders, c'est un peu l'idée même qu'on se fait d'un film d'exploitation ricain de cette période: Plan-séquences interminables, nudité gratuite, FX de plateau totalement foirés, musique d’ascenseur garantie 80% de flute traversière, bref, c'est que du bonheur pour les esthètes. A un tel point que si le film n'avait pas de scènes en extérieurs, j'aurais cru à une reconstitution....A savoir, que vous aurez droit à des plans magiques de la 42eme de NY, où vous verrez des salles de ciné programmant 5 fingers of death ou Blood of Dracula's castle, une piscine de partouzeurs, des séquences de poursuite en serviette de bain,une énigme résolue à moins de 3mn de la fin et un final ultra-glauque, sur une musique éléctronique de 72 complètement what the fuck. Cet incunable, qui à ma connaissance n'est jamais sorti auparavant en vidéo, se trouve chez le label Vinegar Syndrome, et en blu-ray, oui monsieur! En bonus, le montage d'une ressortie sous le titre Massage Parlor Hookers, les FA et des plans non inclus dans le film où l'on voit notamment les partouzeurs de la piscine se lâcher un peu.

En Arabie Saoudite, une jeune fille veut s'acheter un vélo. Mais dans la société wahhabite, les vélos sont considérés comme une menace pour la vertu des jeunes filles. Nan mais partez pas, c'est vachement bien en fait! Malgré une esthétique de type court-métrage FEMIS (un minimalisme probablement du à des prises de vues volées, puisque tourné sur place), Wadjda est un film très réussi offrant un traitement léger à un sujet grave. La plupart des personnages féminins adultes semblent accepter une condition féminine bien merdique et se retrouvent désarçonnés devant la volonté de fer de la petite Wadjda (jouée par Waad Mohammed, une gamine qui dégage une putain de présence): Elle veut son putain de vélo. Malgré l'interdiction de sa mère, Wadjda ira participer à un concours de lecture du Coran pour trouver les thunes. Et là où ça devient intéressant, c'est que la gamine se fout totalement de la religion, qui est montré ici sous son jour le plus superstitieux. Quand aux interdictions qui parsèment la vie des jeunes filles, c'est juste l'hallu (la découverte de deux lesbiennes dans l'école pousse la directrice à interdire aux filles de se tenir la main, d'amener des fleurs et des mots d'amour). Bref, une jolie découverte.