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FUCK YOU BILL MURRAY

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Messages posté(e)s par FUCK YOU BILL MURRAY

  1.  

    De ANNA, je ne connaissais que sa B.O., mise en musique et écrite pas Gainsbourg. Un des disques que j'écoute le plus souvent depuis quelques années. A mon sens un des meilleur disque de Gainsbourg. J'étais donc à la recherche de ce (télé)film, qui n'est jamais sorti en DVD. Diffusé par Paris Première il y quelques années, j'ai fini par mettre la main sur un rip en Div-x d'une qualité douteuse...

     

    Le scénar' est maigre. Serge (Brialy), un photographe d'une agence de pub tombe amoureux d'une fille qu'il a photographié par hasard dans les rues de Paris. Il va se mettre à désespérément à sa recherche en placardant la photo de son visage sure de grands panneaux de pubs dans les rues de Paris.

     

     

    Dans le jargon on appelle ça une comédie musicale. Sauf qu'ici c'est une comédie musicale un peu statique. Anna Karina, Jean-Claude Brialy, Serge Gainsbourg ne dansent quasiment pas, et se contentent de chanter. Ce déficit du mouvement est repris par des groupes de danseurs qui prennent régulièrement l'écran d'assaut (ambiance happening permanent dans les rues de Paris) Sauf que la mise en scène n'est jamais là pour chorégraphier le moindre mouvements. Du coup, on a l'impression de voir un joyeux bordel à l'écran qui dépasse un peu le metteur en scène.

     

     

    On sent vraiment une volonté de faire une sorte de BLOW UP à la française. sauf que BLOW UP avait les moyens de ses ambitions, et surtout, avait des ambitions (raconter un peu plus qu'une histoire d'amour). Adieu le "Swingin' London", à Paris ça ne swingue pas, Ça sent l'ennui et l'envie de se prendre pour des petits anglais.

    Faut dire que Koralinik n'a pas eu le budget d'Antonionni, puisque ANNA est un téléfilm. Il n'empêche que le film est vraiment décousu, bordélique. Peut-être est-ce voulu. Peut-être étais-ce une influence "nouvelle vague", ce qui a quand même dû surprendre le public lorsque le film est passé sur la première chaine en 1967. Il n'empêche qu'aujourd'hui, l'ensemble parait un peu rachitique et mal foutu...

    Le film se voudrait bien "pop", "psychédélique", mais se contente de créer des décors "Pop" en arrière fond, mais dans le fond on reste dans un film français un peu mis en scène avec les pieds par des fonctionnaires de la télé...

     

     

    Reste la musique et les chansons de Gainsbourg, méchamment efficaces, tubesques, qui retiennent un peu l'attention. En fait, j'ai plutôt eu l'impression de voir une mise en image du disque plutôt que de voir un vrai film dont la BO aurait été un produit dérivé.

     

    En guest : Eddy Mitchell, Marianne Faithfull.

    Bref, bof, sympatoche, à voir pour les curieux et les amateurs de sixtiseries. Pour les moins courageux, choppez la BO (qui a été réédité y'a 4/5 ans).

     

  2. En bon néanderthal que je suis, je suis allé me faire hier mon premier film 100% en 3d : DESTINATION FINALE 4. Super dépucelage, hein ?

    Quelques pensées profondes (dignes de Pascal) me sont venues à la sortie du film, je voulais en parler avec vous.

     

    AVEC LA 3D, LES FILMS N'ONT PLUS BESOIN D'ÊTRE BONS

    J'aurais vu DF4 en 2D, j'aurais été vert tant le film est naze et ne propose RIEN (mais alors RIEN) de nouveau à la série... A part la 3D... DF4 c'est DF1/2/3 mais en 3D... et en moins bien... mais en 3D.

    Bref, le film m'a semblé super pourri, mais je le suivais avec un minimum d'intérêt pour voir de quelle manière allait être utilisée la 3D. Au final, je m'en foutais que le film soit bon ou mauvais. J'aurais préféré qu'il soit bon, mais avec le 3D, je me foutais un peu de la qualité minimum que j'attends habituellement d'un film.

    Ça n'enlève rien au fait que j'attends avec impatience de voir un bon film en 3D, mais je crois que désormais, j'attendrais juste de la 3D des images en relief misent les unes au bout des autres et qui bougent, rien de plus.

     

    AVEC LA 3D, LE SPECTATEUR EST OBLIGE DE SE CONCENTRER SUR LA MISE EN SCÈNE

    Généralement, le spectateur "normal" ne fais pas gaffe à la mise en scène. Il est souvent manipulé par elle, mais il analyse rarement la manière dont le metteur en scène cadre et monte ses images les unes avec les autres en regardant le film. Avec le film en 3D, le spectateur me semble plus concentré sur le travail de mise en scène, puisque le spectacle n'est plus "une histoire qu'on nous raconte" mais "des effets spéciaux dans une histoire qu'on nous raconte". Ainsi, l'histoire racontée devient secondaire, on attends juste les effets. Le spectateur veut juste savoir comment le réalisateur va le surprendre, de quelle manière il va gérer cette technologie.

     

    A FORCE DE REGARDER DES TONNES DE FILMS EN 3D, EST-CE QU'UNE SÉANCE "NORMALE" AU FIL DU TEMPS NE VA PAS NOUS PARAÎTRE FADE ?

    Je me suis posé la question durant les 10 premières minutes de la séance, après j'ai oublié cette idée stupide. Après DF4, je suis allé voir INGLORIOUS BASTARDS, et je me suis dit que je n'aimerais pas voir ce film en 3D. La 3D c'est un spectacle de foire. Pour un "vrai" film, la 3D serait presque comme un élément perturbateur, un truc qui te déconcentre du principal.

    Ceci dit, je reste persuadé que dans quelques décennies, tous les films se verront systématiquement en 3D, et que la prochaine génération qui naitra avec les cinémas 100% 3D regarderont nos films en 2D comme notre génération (à quelques exeptions près) regarde les films muets : comme des trucs d'un autre temps qu'on évite de se fader dans la mesure du possible.

     

    LA 3D, AU BOUT D'UN MOMENT ON L'OUBLIE

    Ouais, un film en 3d c'est bien, sauf qu'au bout d'un moment j'avais l'impression de voir défiler sous mes yeux un film "normal". Entre les premières impressions au début du film et le trip "super blasé" à la fin, il s'est à peine passé une heure quinze...

    Au final, voir un film en 3D ne m'a rien apporté. Pas plus qu'un passage dans un manège de Walibi. Au sortir de la séance, tout ce que je voulais voir c'était un "vrai" et bon film.

  3. Pénible, le pire de la série.

    Vu en 3D, et le seul truc qui m'a "surpris" c'est la pansement dans la piscine qui arrive de derrière toi, et le serpent (un bon vieux classique, l'animal menaçant qui s'approche de toi).

     

    Sinon, aucune innovation niveau scénar' (je m'attendais à rien , mais quand même pas à une reprise des rebondissements des 3 premiers), les morts sont globalement moins terribles que dans les autres, et surtout : l'accident de voiture du début ne casse pas des briques.

     

    Bref, je me suis vraiment emmerdé. Les boys ont en plus des têtes de cons et les meufs sont à peine bonnes.

  4. Grosso-merdo :

     

    (oui, je remonte le topic, le film est sorti hier chez moi)

    La vague impression en fin de séance d'avoir vu Tarantino "faire du Tarantino", d'avoir vu quasi chaque élément, chaque scène dans d'autres films. Sait-il désormais ce que le public attends de lui ? Ou bien n'est-il plus capable de faire que ce qu'il sait faire ?

     

    J'ai adoré un bon paquet de scènes, l'intro, la scène de mise à mort des nazis à coups de battes, la mini-scène de fusillade dans la taverne, le final. Ok, mais j'ai eu l'impression que Tarantino ne se mettait à aucun moment en danger. J'aurais aimé qu'il nous ponde un film d'une heure trente façons le premier quart d'heure du Soldat Ryan, un truc qui défouiraille à mort, avec peu de dialogues, que de l'action.... Bref, un truc qui change, et non pas une sorte de "best of" Tarantino.

     

    Pas détesté, pas adoré... Juste un peu ennuyé de voir Tarantino se reposer sur ses lauriers (de beaux lauriers, certes, ne crachons pas dans la soupe, mais j'aurais aimé que le bonhomme change son fusil un peu d'épaule, qu'il nous surprenne un peu). J'aimais bien son cinéma quand il travaillait aux recyclage des autres, mais son recyclage de son propre cinéma finit vraiment par me poser problème.

  5.  

    C'est un des rare Romero que je n'avais pas vu.

    Vu dans des conditions pas très optimales, en Div-x, sans sous-titres (bon, mon anglais n'est pas non plus catastrophique, hein) et un peu crevé... Que dire ?

    A moitié déçu, à moitié convaincu. De très belles et impressionnantes scènes ponctuées de longues plages vraiment quelconques. Quand Romero joue la carte de l'horreur (on peux difficilement parler de fantastique, la piste du surnaturel est très vite évacuée) et du fantasme (toutes les parties en noir et blanc donnant une vision idyllique des événements, ou ridiculisant le point de vue de l'oncle qui cherche absolument à faire de Martin un vampire), ça marche à fond. Par contre, quand il tente de nous dépeindre un quotidien ennuyeux, Romero n'arrive qu'à nous transmettre cet ennui sans parvenir à le transfigurer.

     

    Reste un discours très intéressant sur les monstres qui n'existent pas et qu'on parvient à créer en les voyant partout, et une esthétique vraiment réjouissante (du 16 mm bien crado, peu de lumières additionnelles, pour un résultat assez proche des pelloches 70's les plus fauchées genre Maniac de Lustig).

  6. C'est sûr, c’est plus pertinent de se faire juge et bourreau depuis son clavier d'ordi.

    Surtout que l’article ne parle pas vraiment de l’affaire ; Thoret dénonce une Amérique désireuse d’en découdre avec un artiste représentant une certaine idée de la contre-culture. Aujourd’hui l’histoire de viol n’intéresse personne ; les juges n’en ont absolument rien à battre de la victime c’est juste que l’accusé s’appelle Polanski. Bon après ça va aussi dans l’autre sens, le comité de soutien dont bénéficie le réalisateur Polonais n’aurait pas été le même pour une autre personne. Et dans les deux cas c’est dégueulasse.

    Après s’il est en prison c’est pas pour rien, seulement 12 pages de thread demandant ses couilles sur un plateau c’était drôle au début mais là ça devient franchement inquiétant. Il y a un scénariste que je connais qui est actuellement en taule pour avoir tué un mec au volant de sa caisse. Je vais pas ouvrir ma gueule pour le défendre ou l'accabler et franchement j’en vois pas l’intérêt. C’est quand même des trucs assez graves et, dans ces cas là, il vaut laisser faire la justice sans vouloir donner son avis à tout va.

    Je vois pas bien le rapport, la justice peux faire son travail, ça t'empêche pas d'avoir un avis sur cette affaire, d'avoir un avis, de l'exprimer. Dans ces 12 pages, j'ai appris des choses que j'ignorais, des détails qui ont leur importance dans ma manière de percevoir le procès, mon opinion a bien changé au fil de la discussion.

     

    Je vois pas ce que cela a d'inutile et pourquoi on devrait forcément se taire et attendre que la justice fasse son travail (surtout quand on voit COMMENT elle a fait son travail en 77 dans la même affaire - voir le documentaire sur le sujet Polanski versus Juge Rittenband).

     

    Au demeurant, je ne vois pas qui a demandé la tête de Polanski dans ce thread...

  7. Excellente interview de l'écrivain de polar anglais (mais qui n'écris QUE sur les États-Unis) R.J. ELLORY cette semaine dans Mauvais Genre, plus une petite reviews des polars à lire ce mois-ci (dont un polar Argentin qui a l'air te-rrible, signé Ernesto Mallo)

     

    Ciment, lui, invite Milos Forman. Pas encore écouté par contre...

  8. Bon, visiblement j'ai fais un doublon...

    Désolé, mais à ma décharge, le moteur de recherche fonctionne mal, j'ai lancé une recherche et au bout de 3/4 pages, je me suis dis que le t5opic ne devait pas exister... Bref !

     

     

     

    Je ne m'attendais à RIEN en choppant ce film, vu le sujet (Paris, des histoires d'amour, paye ta carte postale, tes clichés), mais j'étais intrigué par la participation de certains réalisateurs à ce projet (Natali, Cuaron, les frères Couennes, Nobuhiro Suwa), mais le résultat est franchement en dessous de mes non-attentes. Pfiouuuuu quelle merde ! Une compil de "mini-films" de 5 minutes qui ne racontent RIEN, qui n'ont RIEN le temps de raconter. Même les plus grands se plantent. Surtout les plus grands. Finalement, ce sont les cinéastes mineurs qui s'en sortent le mieux : Isabel Coixet et son sketche tétanisant, beau et franchement tragique, ou encore Bruno Polyades assez drôle et frais. Celui de Suwa est encore pas mal (avec Willem Dafoe dans un rôle vraiment... étonnant). Le reste oscille entre le très mauvais et le très moyen.

     

    Bref, de la branlette franchouillarde doublé d'un parisianisme de carte postale qui se regarde le nombril à travers le regard d'un tas de réals prestigieux et d'un casting globalement, avouons-le, assez impressionnant. Seulement, si on ne fait pas parti de la "grande famille du cinéma", si on ne comprends pas les clins d'œil, qui sont les invités, on reste forcément au bord de la route.

    Aussitôt vu, aussitôt oublié.

  9. Concernant les américains qui se foutent de notre gueule c'est bien fait pour nous, on a qu'à pas avoir des politiques et des cultureux aussi cons. Si j'habitais à McDo Land et que j'entendais Mitterrand l'enculeur de petits thaïlandais défendre Polanski l'enculeur de gamines (après l'avoir droguée c'est plus marrant) avec des sanglots dans la voix j'aurais du mal à ne pas me marrer et me foutre de la gueule des froggies.

    Pffffff c'est clair...

     

    « J’ai pris le pli de payer pour des garçons. Évidemment, j’ai lu ce qu’on a pu écrire sur le commerce des garçons d’ici . Je sais ce qu’il y a de vrai. La misère ambiante, le maquereautage généralisé, les montagnes de dollars que ça rapporte quand les gosses n’en retirent que des miettes, la drogue qui fait des ravages, les maladies, les détails sordides de tout ce trafic. Mais cela ne m’empêche pas d’y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément.

    On ne pourrait juger qu’un tel spectacle abominable d’un point de vue moral, mais il me plaît au-delà du raisonnable. La profusion de jeunes garçons très attrayants et immédiatement disponibles me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de réfréner ou d’occulter. L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas. »

     

    Frédéric Mitterrand, ministre de la culture, soutient de Roman Polanski.

     

    Je pense que ce soutien franchouille à Polanski va finir par jouer en sa défaveur et renforcer les américains dans leur projet de lui mettre bien profonds...

  10. Les américains moquent le soutien français à Polanski

     

    http://www.liberation.fr/culture/0101594011-pourquoi-en-france-vous-le-soutenez-polanski

    Culture 29/09/2009 à 09h35

    «Pourquoi, en France, vous le soutenez, Polanski?»

    Vu de Los Angeles, prendre position pour le cinéaste ne va pas de soi, loin de là

    De notre correspondante à Los Angeles LAUREEN ORTIZ

     

    La justice californienne, qui a ordonné l’arrestation de Roman Polanski à Zurich, est-elle impartiale? Pour de nombreux Américains, la question ressemble à une mauvaise blague. «C’est justement parce que la justice est impartiale que Roman Polanski doit affronter les juges, comme n’importe quel citoyen. On sait qu’il est coupable. Ce n’est pas pour le voir passer la fin de sa vie en prison, mais il n’y a pas de raison pour qu’il soit dispensé de tribunal», estime Jared S., un Californien trentenaire travaillant dans le cinéma. «Personne ne va le soutenir ici, c’est difficilement imaginable», parie de son côté Amy S., également dans le cinéma.

     

    «Pourquoi, en France, vous le soutenez?», demande Jared, de tendance démocrate mais peu importe, la question ne divise pas selon la ligne conservateurs-progressistes. Dans le Washington Post, l’éditorialiste Eugene Robinson (prix Pulitzer 2009) a exprimé son incompréhension face au soutien d’une certaine élite francaise, en premier lieu celle du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand (ministre s’étant lui-même autorepenti de ses coucheries avec des «garçons» en Thaïlande, dans La Mauvaise Vie, 2005).

    «Brillant auteur ou pas, Polanski a été un fugitif»

     

    Robinson lance avec humour : «Polanski n’a-t-il pas assez souffert? (…) Tous ces hivers gris et pluvieux a Paris?» Et enchaîne sur les «trop onéreux dîners dans des restaurants étoiles Michelin», les «vacances limitées dans le sinistre sud de la France ».

     

    S’il se dit «souvent d’accord avec les Européens sur la tendance puritaine des Américains et leur hyprocrisie a l’égard du sexe», cette fois, il ne l’est pas. «Un homme adulte qui drogue et viole une gamine de 13 ans? C’est mal selon tout sens moral et mérite pire que trente ans d’exil doré» dans un pays qui l’a protégé en refusant toute extradition. «Brillant auteur ou pas, Polanski a été un fugitif de la justice americaine depuis 1978. (…) Lorsque vous faites le choix d’être un fugitif, vous acceptez le risque de vous faire rattraper un jour.»

     

    Le journaliste cherche désespérement les raisons de l’indignation franco-polonaise: «Cela revient-il à être d’accord avec son argument selon lequel une fille de 13 ans, sous l’influence de l’alcool et de drogues, puisse consentir a des relations sexuelles avec un homme de plus de 40 ans? Ou alors que droguer et violer un enfant n’est pas un si gros problème?» Une erreur de jeunesse, comme on l’entend ça et là?

     

    L’erreur, selon le Los Angeles Times, c’est la réaction de Mitterrand, taxée de «caricature du cosmopolitisme européen». Le quotidien libéral de la côte ouest affirme que le procureur du comté de Los Angeles et le département américain de la justice ont «agi de la bonne manière, peu importe combien de temps a passé et malgré le fait que la victime ne recherche plus son emprisonnement».

    «Pédophiles, notez»

     

    Ce ne sont pas les victimes qui font la loi, mais surtout, martèlent les internautes, les coupables sont égaux devant elle. Paul: «Il s’est bien foutu du système en échappant à une arrestation pendant des années juste parce qu’il est riche et célèbre.» Jerry: «Pourquoi Polanski serait au dessus de la loi?» Selon un sondage lancé par le LA Times, 54% estiment que la justice californienne ne doit pas abandonner les poursuites, 18% que c’est une perte d’argent pour les contribuables, 15% qu’il a fui le pays parce que le juge n’avait pas respecté l’accord l’année des faits, et 13% que justice a déjà été rendue pour la victime en civil.

     

    Mais, dans un pays ou la justice est jurisprudentielle, créer un précédent de crime impuni représente un danger, craint un internaute, Yoga, qui avertit: «Pédophiles, notez. Faites une carrière de cinéaste, car si Polanski s’en sort, vous pourrez droguer et coucher avec autant d’enfants que vous voudrez, les Français vous accepteront et s’indigneront car, comme Polanski, vous "bénéficierez d’une grande estime générale" et aurait "des qualités humaines et artistiques exceptionnelles".»

  11.  

    Je ne m'attendais à RIEN en choppant ce film, vu le sujet (Paris, des histoires d'amour, paye ta carte postale, tes clichés), mais j'étais intrigué par la participation de certains réalisateurs à ce projet (Natali, Cuaron, les frères Couennes, Nobuhiro Suwa), mais le résultat est franchement en dessous de mes non-attentes. Pfiouuuuu quelle merde ! Une compil de "mini-films" de 5 minutes qui ne racontent RIEN, qui n'ont RIEN le temps de raconter. Même les plus grands se plantent. Surtout les plus grands. Finalement, ce sont les cinéastes mineurs qui s'en sortent le mieux : Isabel Coixet et son sketche tétanisant, beau et franchement tragique, ou encore Bruno Polyades assez drôle et frais. Celui de Suwa est encore pas mal (avec Willem Dafoe dans un rôle vraiment... étonnant). Le reste oscille entre le très mauvais et le très moyen.

     

    Bref, de la branlette franchouillarde doublé d'un parisianisme de carte postale qui se regarde le nombril à travers le regard d'un tas de réals prestigieux et d'un casting globalement, avouons-le, assez impressionnant. Seulement, si on ne fait pas parti de la "grande famille du cinéma", si on ne comprends pas les clins d'œil, qui sont les invités, on reste forcément au bord de la route.

    Aussitôt vu, aussitôt oublié.

  12. Pour le coup je trouve que la réaction de Besson est de loin la moins conne

     

    et pourtant,avec tous ses navets qu'il trimballe derrière lui,lui aussi mériterait de partager la cellule de Polanski et McTiernan!

    Dont un navet qui raconte l'histoire d'un tueur de 35 ans qui tombe amoureux d'une gamine de 13 ans...

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