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FUCK YOU BILL MURRAY

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Messages posté(e)s par FUCK YOU BILL MURRAY

  1. OH PUTAIN !!!!

     

    C'est LE film de mon adolescence, on allait le louer tous les week-end avec mes potes, la doublage français était super débile et vulgos, l'histoire complètement naze, mais les dialogues étaient bien pesance !

    Et c'est la première fois que j'ai entendu BLACK SABBATH et BLUE OYSTER CULT !!!

     

    Je l'ai trouvé une fois en DVD en VO, mais ça m'a fais trop chier, JE VEUX LE REVOIR EN VF !!!

     

    Je paie ma tournée de coke pour qui me rippera ce putain de film !

  2. Up, le film est sorti hier dans mes contrées.

     

    Pas déçu.

    Pas déçu parce que je m'attendais à une bonne bouse d'action filmée n'importe comment avec un pseudo discours (et Mad Movies qui taxent les réalisateurs d'intelligents. Vous avez lus l'interview des zouaves dans leurs pages ? c'est ça l'intelligence pour eux ? Levi Strauss est mort, vive Taylor & Neveldine !).

     

    Franchement j'y suis allé pour voir Michael C. Hall sur grand écran, et j'ai pas été déçu. Son personnage est vraiment très très mince, mais il arrive tout de même à lui donner une certaine épaisseur dans sa superficialité. Vraiment un des acteurs US que j'adore.

     

    Y'a du bon (la scène de comédie musicale, quelques scènes de guerre vraiment immersives, certaines scènes limites expérimentales quasiment uniquement tournées en gros plans) et du très mauvais (les rebelles so 80's, le mauvais goût visuel quasi omniprésent, l'histoire qu'on a un peu du mal à saisir tellement c'est mal écris).

    Sinon... Bah... C'est Running Man version 2009.

     

    Bref, j'en ai eu pour mon fric niveau gogolerie, aussi vite vu aussi vite oublié.

    Pas vu Crank. Bon, je sais quoi me regarder ce soir

  3. Putain mais qu'ils arrêtent avec cette affiche DÉGUEUL'BIFF!

    Je veux bien défendre le film, mais faut m'aider un peu messieurs dles responsables du graphic-design !

     

    Voici une belle leçon de ce qu'il ne faut pas faire : comment faire passer un film qui a coûté un minimum de fric pour le plus minable DTV.

  4. Ouais, c'est plutôt ça que j'avais en tête :

    Plutôt pas mal pour une commande dont l'histoire à la base ne vole quand même pas bien haut...

    Je pense vraiment qu'il a tiré la matériaux vers le haut, ça aurais pu donner un truc vraiment nullissime...

  5. Je m'attendais à une bouse XXL à vu l'horrible (que dis-je, IMMONDE ! Photoshop pour CM1 sort de ce corps) affiche.

    Je m'attendais à un film avec 5 couillons qui vont faire de l'alpinisme et qui se font des fractures ouvertes; ce genre de trucs. J'ai donc été assez content que ça vire un peu au survival (même si la partie survival n'est pas la plus originale).

     

    Bref, j'ai été vraiment étonné par la qualité de la photo (certaines scènes dans les bois sont plastiquement étonnantes), la mise en scène est très honorable pour un premier film, Ferry se fends même de quelques très bonnes idées (son utilisation du cadre naturel notamment, qu'il traite comme un personnage surnaturel, alors que la "menace" est tout ce qu'il y a de plus naturel), les acteurs sont plutôt bons dans l'ensemble (seul le boyfriend fragile est un peu limite). Seul le scénario pèche par manque d'ambition. Ferry a tout de même l'intelligence d'éviter de nous balancer des scènes "too much", des litres d'hémoglobine et des scènes de tortures inutiles comme c'est désormais la règle pour ce genre de films.

     

    Je suis donc impatient de voir Ferry derrière un projet mieux écris et plus original.

    En attendant, j'ai passé un bon petit moment devant un film honnête et sans prétention.

    Des qualités que j'aime.

  6. Non, tu as raison, je ne saurais expliquer pourquoi, mais le rapport protestant (très influent dans la mentalité américaine) à la violence et à la vengeance est très différent de la mentalité européenne/catholique.

    Je serais curieux de découvrir pourquoi, d'ailleurs.

    C'est peut-être du entre autre au concept de la propriété privée.

  7. Ouais, le message du christianisme est presque entièrement construit CONTRE la loi du Talion. Tout le discours du Christ est basé sur un apprentissage du pardon. Le chrétien, dans le texte, n'est jamais du côté de la force (enfin, à l'origine, après, l'utilisation politique du Christianisme qui a été faite au fil du temps c'est autre chose) mais plutôt de l'autre côté du bâton. C'est pourquoi on y retrouve beaucoup de martyrs. Des martyrs y'en a plein dans le cinéma d'horreur, y'a un lien c'est clair, mais dans le cas de la dernière maison, les gens souffrent en vain, et n'ont pas beaucoup de péchés à se faire pardonner (à moins que le fait d'être jeune et bonne soit un péché, dans ce cas je veux bien être damné).

     

    Le philosophe René Girard a écrit des choses merveilleuses sur le sujet, sur le "désir mimétique", la source de toute violence selon Girard. Pourquoi les hommes désirent tous la même chose ? Parce que le désir est contagieux. Je désire un truc parce que tu le désires aussi. Et pourquoi selon lui la Bible est un outil didactique qui apprends aux hommes la non-convoitise des possessions de son voisin (c'est dans les 10 commandements, les fameux "Tu ne tueras point etc." mais c'est largement développé dans les discours et les actes du Christ)

    Enfin, Girard a écris des tonnes de livres, je ne peux pas les résumer en 3 lignes, mais je trouve que jusqu'à sa scène de fin, La Dernière Maison... est plutôt une mise en garde vis à vis de l'escalade de la violence, un discours contre la loi du Talion. C'est presque un film Girardien !

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Girard

  8. Ben, c'est pas parce que c'est récent que c'est forcément pourri !

    Bahhhhhh.... si.

    DIABOLIK c'est les années 60. Point barre. Avec le trait d'époque, l'esprit de l'époque.

    Autant je peux comprendre qu'on remake des films, qu'on re-modernise certaines histoires, mais en BD je suis trèèèèèèèèèèèès conservateur.

  9.  

     

    Flics de terrain au SDPJ 92, Caplan, Morlighem, Vachewski et Roxane interviennent sur tout le département des Hauts-de-Seine, entre Neuilly et Nanterre, quartiers chics et zones de non-droit.

     

    Mais leur vie bascule lorsque Rossi, leur commandant, injustement condamné dans une affaire, décide de se suicider.

     

    Dès lors, ils vont se lancer dans une contre-enquête pour laver son honneur et confondre ses accusateurs. Pris dans un engrenage mortel, ils vont être obligés de « monter au BRAQUO » pour sauver leur peau et protéger leurs familles.

     

    Harcelés par leur administration, poursuivis par l’IGS (la police des police), ils vont tourner le dos aux règles établies et à leurs illusions en adoptant un mode de vie régi par l’adrénaline, la prise de risque, le sang et la mort…

     

    BRAQUO suit au plus près la trajectoire de ces hommes ordinaires qui, malgré eux, vont progressivement plonger dans la violence et la paranoïa, tout en exerçant leur métier de flic.

     

    Quelqu'un l'as vu ?

    Quelqu'un l'a regardé jusqu'au bout ?

    Ça vaut quoi ?

     

    http://braquo.canalplus.fr/annexes/la-serie

  10. Ben j'aimerais bien en discuter mais dans notre région sous-développée c'est juste impossible de voir un film projeté en 3D.

    Je suis assez d'accord sur le fait que la 3D est plus un artifice qui tend vers l'attraction de foire que le cinéma classique, mais c'est peut-être un moyen de conserver l'avantage technologique de la salle de cinéma par rapport à l'équipement domestique.

    Ah oui, je n'avais pas vu les choses sous cet angle... La 3D pour obliger les gens a continuer à sortir de chez eux pour voir des films en salle... Jusqu'à temps que la technologie 3D soit disponible en version "home cinéma".

    Combien d'années avant que ça arrive chez les particuliers à votre avis ?

    5 ans ?

  11. Très heureux de ne pas avoir regardé la bande annonce avant d'avoir vu le film, ça m'a permis d'avoir le totale surprise quand cette scène de fin "Mecchas" déboule.

     

    Sinon, rien à rajouter, pour moi c'est le film de l'année et probablement le meilleur film de SF pondu ces 5 dernières années.

    L'erreur que font les médias dans tout ce que je lis c'est de réduire District 9 à son aspect docu/fiction, ce qui est une erreur, puisqu'il n'est docu/fiction que dans sa première demi-heure. Au bout d'un quart d'heures déjà, le film commence à être contaminé par des plans "fictionnels", ne relevant aucunement du dispositif "faux documentaire" du début, et au bout de 30 minutes le film part dans un pur film de fiction/action, plus tard re-contaminé par les "plans vidéo-surveillance" docu/fictionnels.

     

    Pour moi, District 9 est bien plus qu'un "docu-fiction matiné d'action". J'y vois plutôt la fusion du cinéma de Peter Watkins, de Spielberg et... disons... d'un Ridley Scott, une sorte de film transgénique qui en plus s'ouvre pleinement aux influences du jeu vidéo, que le film absorbe d'une façon assez magistrale. Même chose pour l'animé japonais, avec ce combat final de Mechas, jamais je n'avais vu un film maniant avec dextérité autant d'influences pour un résultat aussi franc du collier et aussi radical (Dieu que c'est gore !).

     

    Pour moi c'est la parfaite alternative au cinéma de Michael Bay et aux productions Hollywoodienes neuneu. Cerise sur le gâteau, le film se paie le luxe d'être divertissant, là où on s'attendait à un parabole SF un peu lourdingue, et n'a pas peur de se frotter aux plus grosses productions américaines avec 3 fois moins de budget (35 millions de dollars, alors que le film a l'air d'en coûter au moins le double).

    Seul point noir, le look de extra-terrestre aurait pu être un poil amélioré, il est vrai.

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