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kevo42

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Tout ce qui a été posté par kevo42

  1. kevo42

    Des belles jaquettes

    Topito, quoi.
  2. Bah écoute, franchement, je veux bien ton avis. Pour moi, la situation du film est triste, et les réactions des personnages sont logiques. Mais il n'y a, à mon sens, rien de misérabiliste du tout. Au contraire.
  3. Ah ouais, ça déconne pas comme programme. Belle affiche.
  4. Pas de sujet donc je recopie l'article que je viens de publier sur mon blog. Alabama Monroe est le nouveau film du réalisateur de la merditude des choses, un film qui a marqué tous les gens qui l’ont vu. Il ne serait pas étonnant que la situation se renouvelle, tant ce Alabama Monroe est une merveille d’émotion, un film brutal et sincère, comme on va le voir ci-dessous. Didier vit dans une maison à retaper à la campagne avec des chevaux et des vaches, et chante du bluegrass. Elise est tatoueuse. Ils ont une fille, Maybelle, qui a un cancer. Et c’est pas facile. WXoHVFKPTyU Qu’est-ce qu’un film bien réalisé ? Quand je fais mes commentaires dans les sorties de la semaine, j’ai toujours peur d’une chose : que l’on pense que, pour moi, un film bien réalisé est un film qui en met plein la vue, comme par exemple Pacific Rim. Or, ce n’est pas du tout le cas. Ce que je cherche dans un film, c’est non seulement une forme qui réponde à un fond, ce qui ne veut pas dire grand chose, mais surtout : 1 – que l’écriture d’un film exploite tout le potentiel de son sujet : ce qui implique, qu’il n’y ait pas de raccourcis étranges ou d’actions illogiques (bonjour Elysium !), que j’aie l’impression d’avoir fait le tour de la question à la fin (par exemple, quand je vois l’enfant d’en haut, j’ai l’impression de n’avoir rien vu alors que le sujet aurait pu être très intéressant), et si possible que le sujet me touche d’une certaine façon (j’y reviendrai, mais Jimmy P, le nouveau Desplechin, m’est resté complètement extérieur). 2 – que la mise en scène ne se mette pas en travers du scénario. Pas besoin d’une mise en scène à la Kubrick, mais si on peut sortir de la caméra à l’épaule avec lumière naturelle moche, tant mieux. Et je n’ai rien contre aucun genre de cinéma. Par exemple, j’ai aimé le début de l’inconnu du lac (et puis après on se rend compte que le film ne raconte pas grand chose, que l’intrigue policière est une direction peu intéressante, et puis on finit par connaître les deux décors du film, et on se lasse). Tout ça pour arriver à Alabama Monroe, The broken circle breakdown en V.O., qui est un film qui m’a complètement cueilli, alors que je ne l’attendais pas du tout. Ce nouveau film du réalisateur de La merditude des choses, tiré d’une pièce de théâtre écrite par l’acteur qui joue Didier dans le film, et l’actrice qui jouait Elise au théâtre, réussit tout ce que La guerre est déclarée ratait. Ecriture : La guerre est déclarée s’arrêtait au moment où le film commençait réellement. Le film aurait plutôt dû s’appeler : nous allons déclarer la guerre. Parce que le traitement de l’enfant en question, sa durée, l’usure du couple, tout cela ne nous est montré qu’en ellipse, avec une conclusion assez kitsch au bord de la mer, comme si tout ceci n’avait été qu’un vilain cauchemar dont il fallait vite se réveiller. Alabama Monroe au contraire met la maladie de l’enfant au centre : c’est ça le sujet : sa souffrance et celle des parents. Le traitement n’est pas chronologique : comme dans Blue Valentine, le passé heureux n’est vu qu’au travers du drame à suivre, avant que les deux ne se répondent en passant régulièrement de l’un à l’autre. Alors, oui, on peut trouver ça racoleur, parce que cela impliquerait que le bonheur passé porte les germes des difficultés à venir. Mais cependant, je ne le crois pas, car Alabama Monroe est aussi bien un film de souffrance qu’un film d’amour d’une très grande force. Réalisation : les choix de réalisation sont plus des effets de structure que des effets de réalisation. Il y a peu de mouvements ou de plans très élaborés, et les moments les plus stylés (notamment le dénouement) ne sont pas mes moments préférés. Alabama Monroe n’a rien à voir avec Trainspotting ou Fight Club. C’est un film très simple dans ce qu’il montre. Mais il a deux idées très intelligentes. - La première, j’en ai déjà parlé, c’est cette structure qui confronte constamment le passé et le présent. Cette structure est intéressante car elle est très différente de celle de la pièce, qui pour ce que j’en ai compris, était constituée de deux monologues, celui de Didier, et celui d’Elise, qui avait lieu après les événements, et se faisait uniquement en flashback. De plus, elle fixe les enjeux notamment dans sa deuxième partie, où la question devient : comment en est-on arrivé là ? - La deuxième, est la mise en avant du bluegrass dans le film. Personnellement, je n’ai aucun attrait particulier pour le bluegrass, qui est une musique que je ne connais pas bien et que je n’ai pas très envie de connaître. Mais la musique est au cœur du film : tout d’abord parce qu’elle est un marqueur de l’évolution du couple : la façon dont Elise va découvrir Didier, rejoindre son groupe, etc. Une belle scène l’illustre : Elise commence à chanter dans la maison avec Didier, puis la chanson se continue au coin du feu avec le groupe au complet, avant de s’achever sur scène. Une scène de montage assez classique mais narrativement très efficace et élégante. Ensuite parce qu’elle marque les ambiguïtés des personnages : Elise a des convictions un peu new-age, Didier est un athée militant, mais tous les deux chantent le bluegrass qui est considéré comme le gospel pour les blancs : une musique religieuse très simple et pure, à l’opposée d’un conservatisme religieux que Didier vit comme une source d’injustice. La dernière scène, absolument bouleversante, résume tous ces enjeux. Le titre original du film, the broken circle breakdown, fait d’ailleurs référence à un morceau pas inconnu des joueurs de Bioshock infinite. Cependant, je m’abstiendrai bien de l’analyser ici pour ne pas spoiler le film. JLFbUbmH7To Remarquez dans cette vidéo que Johnny Cash a l’air complètement à l’ouest, et qu’il porte des bottes sur un costard, ce qui, aux dernières nouvelles n’était toujours pas autorisé par la fashion police Globalement, le film ne fait pas d’esbrouffe (enfin, à mon goût), et va toujours à l’essentiel : le couple Didier, Elise, et leur fille Maybelle. Il va sans dire que tous les acteurs sont juste parfaits. Des personnages formidables Alabama Monroe est un film très riche. Il n’est pas juste l’histoire de la lutte contre la maladie mais une belle histoire d’amour. Le carburant de cette histoire, ce sont des personnages qui, vous l’avez compris, sont très riches. Souvent, par exemple dans les films de Rebecca Zlotowski, les personnages sont réduits à des clichés : exemple dans Grand central : des gitans qui écoutent du Seth Gueko et tricotent leur robe de mariage. Ils sont pittoresques, mais n’ont aucune épaisseur. Ici, les personnages existent sous tellement de niveaux, ont tellement de contradictions, d’aspirations, leurs dialogues sonnent vrais. Et ni leur milieu social, ni leur apparence ne les définit. On peut être tatoué et jouer avec son enfant à la maternité, et être un parent formidable, et ne pas être asocial. On peut être athée, et ne pas savoir quoi dire à sa fille qui pleure un pigeon mort. Johan Heldenberg explique que le film est né au départ de sa peur du fanachisme actuel mais le film n’est jamais un film à thèse, parce qu’aucun personnage n’a raison, que chaque action a ses conséquences, et que, comme le disait si bien Julie Zenatti, la vie fait tout ce qu’elle veut, le pire, et le mieux. Honnêtement, cela fait du bien de voir un film où on peut croire aux personnages et être heureux, et triste, avec eux. Et alors c’est bien ? Alabama Monroe est un film à ne pas rater. Il pose une question très simple : un couple peut-il résister à la maladie de son enfant ? Mais cette question se double d’une autre question : qu’est-ce qui fait fonctionner un couple ? comment il se forme ? comment il se maintient ? Et ces questions sont intéressantes parce que le film n’est jamais théorique : l’écriture fait que l’on est constamment projeté dans l’intrigue, dans le drame, et l’on a envie de savoir ce qui va arriver. On tient à eux. Un des films marquants de cette année.
  5. Et bien, c'était très bien, comme on pouvait s'y attendre. Je comprends que le film ne soit pas un énorme succès, vu qu'il est distribué n'importe comment, sans promotion particulière et surtout parce que l'humour et l'univers sont très anglais. C'est vraiment le prolongement de Shaun of the dead et Hot Fuzz, avec un côté plus mélancolique, vu que le personnage principal est quand même un drogué alcoolique qui a raté sa vie, une sorte de Trip Fontaine. Comme toujours chez Edgar Wright, le film devient un peu gavant à force d'idées, même si c'est moins hystérique que Scott Pilgrim. Le film est drôle et triste, les scènes d'action sont excellentes et c'est bien plus satisfaisant que la plupart des blockbusters sortis cet été. Du tout bon, donc.
  6. Pas mal. Par contre De Caunes, c'est juste pas possible.
  7. Ca démarre un peu comme du Jacques Audiard, avec un personnage mystérieux, qui débarque et apprend auprès des anciens. Le milieu des centrales nucléaires est intéressant, y a du Seth Gueko, et Olivier Gourmet pèse lourd. Et puis ça devient un trio amoureux d'autant plus merdique que Rebecca Zlotowski n'a pas du tout l'air intéressée par l'histoire qu'elle filme. L'histoire d'amour, c'est juste Léa Seydoux et son visage de fer à repasser qui s'allonge et sort ses seins lourds. Pas bonjour, pas merci. Du coup, c'est dur de s'intéresser à ces personnages qui ne parlent pas, n'ont rien à se dire, n'ont aucun projet, ne sont que des coquilles vides. Et puis, à la base, c'est pas intéressant un trio amoureux. A la fin, ça devient n'importe quoi, y a une scène de mariage débilissime (vas-y que je te mets du ralenti et de la musique triste pour que tu comprennes que Léa est toute torturée, et si t'as pas compris je vais te mettre un symbole de pomme qui tombe dans le ruisseau), et Tahar Rahim fait autant de conneries dans la centrale qu'Homer Simpson. Ca aurait pu être bien si Zlotowski avait un sujet à filmer, une histoire qui l'intéresserait, mais au final, il y a quelques belles images et beaucoup d'ennui.
  8. kevo42

    Des belles jaquettes

    La jaquette de Barbarians pesait lourd à l'époque. Maria Whittaker for ever !
  9. Pas mieux. J'ai détesté au point d'être vraiment en colère en sortant.
  10. kevo42

    Lady GaGa

    Je n'en suis pas si sûr. Quand je vois les shows nostalgiques, ou quand je vois le fonctionnement de la radio, il me semble que les médias cherchent justement à réduire des époques à quelques artistes, constamment moisis, qui ont beaucoup de succès, pour que quelques has been puissent dire, ah oui, c'était bizarre. Dans ce cadre-là, Lady Gaga sera éternelle. Chaque fois qu'on aura besoin d'illustrer les années 2000, on sortira ses clips, et tant pis si en réalité, pour nous, les années 2000 c'était plutôt, Converge, Baroness, Boards of Canada ou Interpol.
  11. Moi ça me fait surtout rire, parce que Ben Affleck + super-héros, ça m'évoque Daredevil. Et bon, the town et Argo, c'est pas mal, mais non seulement ça met plus en valeur le Ben Affleck réalisateur que le Ben Aflleck acteur, mais en plus j'ai l'impression que la résurrection est d'autant plus fulgurante que l'on ne 'attendait pas ça de l'acteur de Pearl Harbour et Gigli. Il part de loin, quoi.
  12. kevo42

    Over the top - Menahem Golan - 1987

    Publicité pour une eau de cologne partenaire d'Over the top : it smells like a man atSKHshSMds Découvert grâce à ce site qui va faire mourir Basculo Cui Cui : http://uncletnuc.blogspot.co.uk/2012/11/over-top-sweepstakes.html
  13. Chelou le nouveau Star Wars.
  14. Morceau rendu immortel par le pot pourri de l'oeil du cyclone, qui faisait remarquer à juste titre les similitudes avec David et Jonathan. Julien Lepers a une voix nasale à la fois puissante et extrêmement dérangeante, et si c'est la performance du disque et pas une performance live, ils ont pas dû passer beaucoup de temps pour l'enregistrement.
  15. kevo42

    Le faucon - Paul Boujenah - 1983

    Pas mal les pubs ! J'espère que Yatta Man prend des notes pour sa chronique.
  16. kevo42

    Le faucon - Paul Boujenah - 1983

    Des gifs pour Yatta : Des gens qui mangent des burgers : Huster en action Isabelle Nanty qui danse au rythme de la folle bande-son du film Et enfin la réaction du spectateur après avoir vu tout le film Si tu as d'autres scènes dont tu veux des gifs, dis-moi à quel moment ça commence, et à quel moment ça se termine. La scène du hamburger en vidéo [dmotion]video/x135vv2_je-veux-un-hamburger_shortfilms[/dmotion]
  17. kevo42

    Elysium - Neil Blomkamp - 2013

    Quelques plans déments, mais le film a deux soucis 1 - Blomkamp a fait le même film en mieux avec District 9. L'histoire sentimentale marche mal, les enjeux sont à la fois grossiers et étranges. 2 - Aucun élément du film ne passe le bullshit detector. Gunnm à côté, c'est la critique de la raison pure en matière de cohérence et rigueur. Mais contrairement à Jérémie, j'ai trippé à sec sur Sharlto Copley, même si son personnage n'a aucun sens.
  18. Bastien Vivès approved. Et oui, la reine Efira dans Lastman, ça ne vient pas de rien.
  19. Pas mal de caméros dans Freaks squeele, même si ça touche plus des personnages secondaires que les héros : par exemple, Sean Connery dans le rôle du directeur de l'école rivale Saint-Ange http://www.otakia.com/wp-content/uploads/2012/07/freaks_squeele_sean_connery.jpg et il y a Jeff Bridges dans un volume (mais je spoile pas qui il joue). Par contre, il y a aussi Pat Magnum en prof, et même si c'est pas un acteur, c'est quand même la grosse classe.
  20. Hardcore !!!! On comprend mieux maintenant le succès de Sacrés Gendarmes. C'était en fait une comédie plutôt normale pour l'époque.
  21. La version de Ludwig von 88 allait plus directement à l'essentiel, mais bel effort de Nono le petit robot, qui devait être drôlement hype à l'époque. Zch87vqUv-s
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