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Dino Velvet

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Tout ce qui a été posté par Dino Velvet

  1. Le Mann le plus faiblard à ce jour, et de loin Un film froid qui laisse le spectateur loin, dehors Déjà, ils auraient interverti les deux têtes d'affiche, ça aurait été carrément mieux (enfin moins pire ...). Depp est bien fadasse (comme d'hab' sauf chez Burton serais-je tenté de dire) et Bale largement sous-exploité dans son rôle (anecdotique) d'agent fédéral intègre et coriace. Il aurait mieux joué Dillinger que Depp à mon humble avis. Après, le format HD est anachronique, ça colle super mal avec l'époque de l'action. Un tournage old school en pellicule l'aurait mieux fait. Niveau filmage pur, je trouve que Mann décline un peu et s'enferre dans des tics qui ont fait leur temps (les braquages font bien pâle figure comparés à celui de Heat). J'ai l'impression que, soit : - Le matériau n'était pas du tout fait pour Michael Mann. - On arrive peut-être à la limite d'un processus chez ce réal'. En tout cas, je n'échangerai pas un Dillinger contre 1000 Public enemies
  2. Je me suis bougé l'arrière-train ! J’ai moyennement accroché Le postulat de départ, qui convoquait légende urbaine (type « la baby-sitter et le bébé rôti au four »), inversion des figures (la nounou étant classiquement un personnage bienfaisant) et « monstre » original (une créature sylvestre issue du folklore druidique), était pourtant très alléchant sur le papier. Malheureusement, le résultat est plombé par une intrigue convenue (la dichotomie environnement moderne / folklore hyper ancien est mal exploitée), des personnages transparents (surtout le bébé ) et une esthétique nineties kitchouillesque aux entournures. On se console avec une série de fulgurances, en l’occurrence des visions fantasmagoriques exaltantes : le prologue (l’arbre est vraiment magique ! ), les trois voyous dézingués par le vieux branchu, l’attaque des coyotes, le double climax (la créature est juste superbe dans sa version mi-humaine mi-végétale ). Dommage que ces éclairs de génie soient noyés en eaux tièdes. Un film moyen. Un Friedkin mineur.
  3. Remarque liminaire : je ne connais pas du tout le comics. Une réussite ! L’absolue cohérence de la démarche « retro-technique » force le respect et s’avère ultra payante. Direction artistique à tomber (les décors ! les machines ! ) et effets spéciaux très convaincants (l’amaigrissement numérique de Chris Evans est un sacré tour de magie). Réalisation old school et scènes d’action jubilatoires (rhaaaa, cette descente en tyrolienne jusqu’au train ! ). J’ai adoré les côtés Medal of honor / Wolfenstein ainsi que la teneur parfois purement serialesque de l’entreprise. Le film a aussi le mérite ne jamais sombrer dans le ridicule (ce qui n’était pas gagné d’avance eu égard à la nature du héros). Merci le script intelligent (voir la gestion exemplaire du côté forcément propagandiste du personnage) et humain (derrière les muscles, le Cap’ reste toujours le maigrichon sensible du début). A noter aussi quelques touches d’humour subtiles et des détails hautement sympathiques (tabassé à l’arrière d’un cinéma, Steve Rogers utilise un couvercle de poubelle comme bouclier). Personnages attachants et acteurs impliqués. Chris Evans est bon (je n’aurais pas misé lourd là-dessus …), touchant dans sa version « avorton asthmatique ». Les seconds rôles dépotent bien. Tommy Lee Jones assure en incontournable gradé bourru, Hugo Weaving campe un Crâne rouge grandiloquent mais pas énervant (un exploit !) et Neal McDonough porte beau la moustache en militaire hard boiled. Mention spéciale à Monsieur Stanley Tucci, qui diversifie joliment son registre ces derniers temps (remember Lovely Bones). Seule petite ombre au tableau : un peu de gras (le tout début et l’épilogue, qui annoncent la présence du Cap’ dans The Avengers). J’aurais préféré le métrage sans ces côtés First Avenger mais ça reste bon. Un super-héros movie très élégant
  4. Dino Velvet

    Lawman

    « My name is Steven Seagal, right Steven Seagal … deputy sheriff » Et oui, faut savoir que l’ami Steven n’est pas qu’un acteur / artiste martial / chanteur ! Le bonhomme est aussi shérif adjoint dans sa ville (Jefferson Parish en Louisiane) depuis une vingtaine d’années. Et voila donc Steven Seagal Lawman, un COPS avec Saumon agile. Ô joie ! On suit donc le Casseur de bras en patrouille sur le terrain. A noter un super effet de montage lorsqu’il repère quelque chose de louche (« Watch the hands ! »). Magique. Sinon, Fat Steve : - S’entraîne au tir (il peut décapiter des coton tiges, gratter une allumette en la frôlant avec une balle et, tel Rocco, passer une deuxième fois dans le même trou). « You don’t push the air, You pull the air ».Trop fort. - Enseigne les rudiments des arts martiaux (se défendre et attaquer en corps à corps) aux policiers du coin (c’est comme ça qu’il a intégré l’effectif). - Fait dresser ses deux clébards pour défendre la maison lorsqu’il n’est pas là (parti baiser des putes en Roumanie ou fricoter avec la mafia ?). - Rend visite à des enfants malades à l’hôpital (petit papa Steveeen !). - Donne un concert de charité (Mojo Priest powa !). - Honore la mémoire d’un défunt collègue (qui était allé pêcher la veille de sa mort malgré sa leucémie, un battant). Voilà, l’est booké le Steven. La série est ultra beauf mais a eu un pouvoir hypnotique sur moi ! J’ai bien accroché ! Le personnage est fascinant. Il se la pète à mort, donne des leçons à tout le monde, mais reste paradoxalement sympa, allez comprendre … Un truc à voir
  5. Jamais vu mais il traîne dans mes étagères, faut vraiment que je me cale ça un de ces quatre
  6. Revu il y a quelques temps (j'ai forcément inauguré ma salle home cinéma avec un Carpenter ). Big John s'attaque au mythe du vampire et s'en sort fort bien. Rarement la puissance physique des vampires n'aura autant claqué à l'écran. Un énième (excellent) western déguisé de la part du bonhomme. La scène d'intro est terrible et il y a de grands moments carpenteriens ensuite donc pour moi c'est du lourd Vrai !
  7. J'évite consciencieusement le premier opus (qui est une vieille purge de l'avis général) mais ce second volet est archi attirant Neveldine et Tayloyr putain
  8. Dino Velvet

    Super - James Gunn (2011)

    Un film de « faux superhéros » qui surclasse Defendor et Kick Ass. Gros travail d’équilibriste de la part d’un James Gunn (Horribilis !) qui dose parfaitement l’humour et la gravité. Les rappels à la réalité sont juste hyper durs ! La scène de la file d’attente au cinéma et l’assaut final (Boltie !) calment bien. Un joli crescendo narratif et une régulière remise en cause des valeurs morales du héro (l’arrivée de Boltie et est beau catalyseur). A noter aussi quelques sympathiques accents Troma (rappelons que Gunn est un ancien poulain de Lloyd Kaufman). Un beau casting (Rainn « The office » Wilson, Ellen Page, Kevin Bacon, Liv Tyler, Michael Rooker, Andre « Bubbles » Royo, etc.) et des caméos réjouissants (Rob Zombie fait la voix de Dieu ! ). Super film pour moi
  9. Mouais … J’ai trouvé ça décevant, surtout de la part de Neil Marshall Centurion est une sorte de survival historique dont Doomsday portait déjà les germes (la notion de mur / frontière, le goût pour le film d’époque guerrier, etc.). Le casting est clairement l’un des points forts du film. Michael Fassbender est toujours aussi intense. Minéral le gars Olga Kurylenko se révèle (surprise) bien classe en guerrière muette froide comme la mort (son personnage a d’ailleurs mille fois plus de charisme que celui du chef picte, pas dense pour deux sous). On notera que la figure de la femme-guerrier est récurrente chez Marshall. Et puis Dominic West trouve enfin son premier vrai bon rôle au cinéma (ça fait plaisir) avec un personnage de commandant romain respecté et grande gueule. Dommage qu’il ne soit pas davantage présent à l’écran, le film y aurait sans doute beaucoup gagné Après, le scénario est pas hyper concluant. C’est répétitif (même les persos finissent par en avoir marre de fuir ), lassant malgré la courte durée. Ça manque d’émotion aussi. Pour moi, la grosse déception est avant tout visuelle. Déjà, je ne sais toujours pas trop quoi penser de cette photo archi tranchée. C’est assez radical en tout cas. Ce qui est sûr, c’est que j’ai trouvé Marshall beaucoup moins inspiré que de coutume. Le film manque de souffle, d’ampleur (il y avait matière pourtant). Les plans les plus ambitieux semblent pompés sur ceux de La communauté de l’anneau, hum hum … Les bastons sont bien barbares (ça charcle copieusement) mais la mise en scène trop heurtée nous empêche d’en profiter pleinement. Dommage. A l’arrivée on tient là un titre divertissant mais moyen. Bien en-deçà de mes espérances. Sinon, c’est marrant comme la filmo de Christopher Smith est en train d’enterrer celle de Neil Marshall. Courbe exponentielle vs dents de scie. Faut que je me cale L’aigle de la neuvième légion maintenant.
  10. Salut à tous, On va faire vite. Moi c'est Dino Velvet (Julien en vrai). J'ai trente piges (comme ça on s'en fout ? ). Drogué au cinoche, de préférence pas respectable J'émigre de DVDAttitude (où je resterai cependant actif) pour cause de torpillage par un gros con qui aime la musique brésilienne (suivez mon regard ...) Je sais qu'ici je retrouverai quelques têtes connues (D'ailleurs, si vous me connaissez mais que vous n'avez pas le même pseudo en ces lieux, ce serait cool de me dire qui vous êtes). Sur le net, j'ai longtemps été sur le forum de Mad Movies (j'ai même connu les vieux forums pyramidaux pour ceux à qui ça dirait quelque chose) avant de passer sur Attitude et maintenant ici. Sinon, j'ai bossé pour DVDNet (souvenirs souvenirs) et Ecran Large. Depuis quelques années, je fais des tests sur DVDCritiques. Que dire, de plus Ah, oui, je suis l'heureux détenteur d'une salle home cinéma (http://www.dvdattitude.com/viewtopic.php?f=5&t=13771), ma petite chapelle où je me recueille tous les soirs Voilà en gros
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