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riton

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Tout ce qui a été posté par riton

  1. C'est pas mal du tout malgré un ou deux passages à mon goût un peu trop démonstratifs (je pense à deux passages de dialogues avec la mère). La photo est belle, hormis une scène en extérieur avec des des effets de filtres exagérés. Sinon, d'accord avec Buralo.
  2. Les durées après rip de vhs ne sont pas forcément respectées. Le rip de addio ultimo fait 1h26 à peu près, mais ce n'est pas vraiment fiable. Ca vient apparemment d'une VHS De Laurentis, et c'est en fullscreen.
  3. Shimotsuma Monogatari ( Kamikaze Girls ) - Tetsuya Nakashima (2004) Momoko, 17 ans s'habille en robe brodée, a décidé de vivre Rococo, et se trouve une amie en la personne de la bikeuse et gouailleuse Ichiko. Cette dernière va-t-elle entamer l'égocentrisme infantile de Momoko ? Voilà un film à la forme particulièrement irritante. La photo est laide en dépit la sursaturation probablement effectuée en post prod. La réalisation se regarde le nombril, et le métrage passe son temps à faire de l'auto-promo. Les images semblent répéter sans cesse "je suis kitch-cool-fun" sans tenir compte des mouvements nerveux qui me secouaient les membres. Au bout d'un long moment on s'habitue, où alors ça se calme, je sais pas trop, en tous cas on se demande où ça va tout ça. Ce qui n'est pas très bon signe, reconnaissons-le. Et l'augure ne se trompe pas, car l'investissement émotionnel, comme diraint les comptables de l'âme, reste à valeur limitée au final. Malgré tout, cette oeuvre ultra-poseuse bénéficie d'une assez bonne publicité sur le net, et allociné annonce même une sortie en salle le 12/04/2006. Top délire ! Vas-y Allan, fais toi plaisir, pulvérise l'autre thread !
  4. Vu. Tout d'abord, je l'ai vu avec les mêmes sous-titres que Dragonball, et ce qui est certain c'est qu'ils ne correspondent pas aux dialogues. Sont-ce ceux du dvd, je ne saurais le dire, mais même avec les 4 pauvres phrases de japonais que je connais, je peux dire qu'ils sont à l'ouest. Donc, niveau sens, difficile de conclure. Ensuite, certes le métrage est vraiment très agressif, et certains passages n'y vont pas avec le dos de la cuillère niveau violence (sexuelle essentiellement). Mais elle cotoie une espèce de poésie naïve que l'on retrouvera dans Stacy, et de plus malgré un budget qu'on devine limité, le réalisateur se débrouille plutôt pas mal, délivrant à l'occasion quelques beaux plans. il semble d'ailleurs apprécier le giallo et on notera le clin d'oeil appuyé à Profondo Rosso. Pour moi c'est à voir, même si assurémént les âmes sensibles préfèreront l'éviter. Avec de bons sous-titres ce serait mieux.
  5. riton

    Masters of Horror

    Deer Woman de Landis : mouais. Je vais pas dire que c'est pas sympa, mais l'angle comique m'a pas passioné. En fait je trouve pas ça très téméraire, voire bien consensuel : les références à American werewolf in London d'un coté, l'aspect "fun" de l'autre limitent la prise de risque en tentant de ratisser le plus large possible. Cigarette Burns de Carpenter : à l'opposé du précédent. Difficile d'éviter de faire le rapprochement avec In the mouth of madness, mais on est loin du film timoré de Landis. Bien que souffrant d'un récit un peu haché, probablement dû à la densité des évennements et à leur éclatement géographique, l'entreprise est sérieuse et sans concession. La violence, bien qu'essentiellement limitée à deux scènes, est sans détour et atteint un niveau qui ne semble nullement limité par le fait qu'il s'agit d'une production télé. Fidèle à son univers thématique, Carpenter livre un épisode qui à défaut d'être parfait fera probablement partie des moments marquants de la série.
  6. [img]http://www.nippon-export.com/catalog/images/CPC8-3005.jpg[/img]
  7. Les 3 premiers opus sont tous assez différents l'un de l'autre, ce qui ne gâche rien. Je les trouve également magnifiques tous les 3 dans leurs genres respectifs.
  8. J'ai bien cru voir un magasin film sur la caméra, donc à priori, non.
  9. riton

    Hwal ( L'Arc ) - Kim Ki-Duk (2005)

    Des symboles aussi directifs et stéréotypes qu'ici, je trouve pas. Et vas-y que je te joue de l'arc (qui fait aussi guitare te claviers d'aileurs) sous la lune, tout le truc du walkman est gravissime, et la fin n'en parlons pas. Quelqu'un lui a collé de l'huile essentielle de Pinoteau dans sa bouffe, c'est pas possible autrement. C'est dommage, t'aurais dû commencer par celui-là.
  10. Une jeune fille et un vieil homme vivent sur un bateau au milieu de l'ocean. Elle ne quitte jamais le navire, tandis que lui fait régulièrement la navette à terre, convoyant des pêcheurs qui s'installent à bord pour exercer leur loisir et se faire dire l'avenir. Accessoirement, la donzelle va sur ses 17 ans, âge auquel l'ancêtre a bien l'intention de l'épouser. Quelqu'un a du se plaindre à Kim d'un manque d'accessibilté de sa production et il a pris des mesures. Du coup, il va être difficile de louer la légendaire subtilité asiatique dont ferait preuve l'Arc, l'auteur ayant décidé de raconter son histoire à grands renforts de symboles dans ta gueule. Et ça fait très mal. Pour cette histoire simple (ce qui n'est pas un défaut à priori), il a sorti sa collection de clichés du placard, ce qui permet de constater qu'il en avait mis pas mal de côté. De plus, comme encore une fois les personnages principaux ne sont pas très enclins à la logorrhée, pour que tout le monde comprenne bien il a instauré un code : sourire = content, gros yeux = pas content. J'ai l'air de me moquer, mais en fait, pas tant que ça. Et ce ne sont pas les clins d'oeils à l'Ile qui vont sauver l'affaire, au contraire. Bon, on dira que Kim avait besoin d'expulser l'excès de nunucherie qui était en lui, et qu'il y est fort bien parvenu. Maintenant, faut qu'il se repose, puis qu'il reprenne son boulot de cinéaste.
  11. D'ailleurs y'a aussi Levres de Sang qui sort en coffret 3 dix limité tout ça. http://www.xploitedcinema.com/dvds/dvds.asp?title=5775
  12. C'est une pub pour un parfum ou des lunettes ?
  13. J'osais pas le dire, mais j'irais même jusqu'à super bof.
  14. [img]http://www.soundtrackcollector.com/images/cd/large/Maddalena_Saimel3993810.jpg[/img] Outre le fait que c'est magnifique, on peut y entendre l'orchestration originale de [i]Chi mai[/i], qui sera massacré ultérieurement avec son réarrangement lourdingue, ce dernier étant connu pour être la musique du Professionel et de la pub Royal Canin.
  15. Un peu comme un giallo, mais en moins bien alors ?
  16. Je ne sais pas. De toutes façon, le processus de recherche d'une vérité entre en jeu dans les deux films. Lynch sait bien qu'il conduit son auditoire à hypothèquer sur le noeud des intrigues. Dans Lost Highway, le coup de la cassette video est un mystère. En mettant ce processus en place, il ne peut pas espérer que le spectateur s'en détourne au profit du seul aspect sensoriel fourni par la projection. Reste qu'on pourrait voir la chose comme une espèce de puzzle surréaliste. Un rêve en quelque sorte. Je n'ai hélas pas de souvenir précis pour pouvoir apprécier si cet angle est cohérent avec la mise en scène.
  17. Ca m'ennuie un peu, parce que ce sont des films que j'ai vu il y a un bout de temps (surtout les plus anciens), mais quand même. Eraserhead ne me parait pas crypté : c'est un film expressioniste (dans le sens général du terme) qui décrit une situation simple. Lost Highway et Mulholland Drive sont des films basés sur des "énigmes" (comme Blue Velvet d'ailleurs). Dans ce cas, si l'auteur obscurçit son propos sans que le spectateur n'en tire de bénéfice, ça ressemble effectivement à du gimmick. Or il se trouve que c'est l'impression que j'ai eue. Je n'ai pas d'à priori contre des récits non linéaires, mais au final, si je suis indifférent à ce qui se passe, si le film fini se finit et que je dis "pfff... et alors ?" ça signifie qu'il ne m'a pas touché. J'ai vu Blue Velvet il y a 17 où 18 ans, et je me rappelle de la chanson alors que je n'ai pas entendue depuis, je me souviens de l'oppression lié à ce personnage joué par Hopper, je me souviens de la scène tendue dans la voiture... J'ai vu les 2 autres bien plus récemment, et je ne m'en souviens quasi pas. A part les deux filles à poil de M.D. Mais je me souviens avoir trouvé ça assez creux. Faudrait certainement les revoir, mais j'ai aussi d'autres choses à voir que je n'ai jamais vues.
  18. Le Lynch qui m'a marqué n'a pas encore été cité sur le thread, en l'occurence Blue Velvet. Là oui, y'a une ambiance forte et des sensations qui arrivent au spectateur. Mais Lost Highway ou Mulholland Drive m'ont laissé assez froid. J'ai eu le sentiment désagréable de voir les films d'un auteur qui se pousserait à être un auteur. Le caractère alambiqué des récits m'a semblé forcé, et peu productif d'un point de vue sensoriel.
  19. L'auteur a un blog : http://loganbackroom.over-blog.com/ bien qu'il ne soit pas très prodigue en maj. et un site : http://www.loganporncomics.org/french%20version/homefr.htm lequel contient une gallerie très bien fournie. Pour ceux qui se demandent "mais que fait la police ?", voilà la réponse : http://www.loganporncomics.org/french%20version/acopsdayfr.htm
  20. Tiens, un Bunman. Merci, mais je m'y suis repris, et cette fois-ci c'est la bonne.
  21. riton

    Litan - Jean-Pierre Mocky (1982)

    Dans le genre fantastique, y'avait pas aussi La Grande Frousse aka La Cité de l'Indicible Peur ? C'est plutot une comédie satirique avec un prétexte fantastique. Mais c'est très bien.
  22. riton

    Litan - Jean-Pierre Mocky (1982)

    vu aucun des deux. Gueulard, ouais, pourquoi pas, mais lui serait plutot du genre pleurnichard ces dernières années. Les "anars" qui font le tour des plateaux télés en se disants maudits (alors que bon, regarde sa filmo, il a pas été sur liste noire on dirait) et finissent chez Mireille Dumas, moi ils me font un peu ricanner. Mais au final, il a fait bons films, c'est l'essentiel pour un réalisateur. Bon Litan, faut que je le revoie alors. J'avais aimé, mais je m'en rapelle quasiment plus.
  23. riton

    Litan - Jean-Pierre Mocky (1982)

    Je trouve qu'il a fait plein de bons films, mais que c'est vraiment un acteur de merde. Et la plus mauvaise pub pour Mocky, c'est Mocky. Il ferait mieux d'arreter de geindre 5 secondes, de se la peter artiste maudit et de vouloir se dessiner une aureole sur la carafe. Mais ses films (les anciens surtout, les plus récents m'ont pas fait forte impression) sont à voir, c'est sûr.
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