Kerozene

Men of Porn??? Connais pas.... inconnu chez Spotify, je chercherai sur le web une fois à la maison - parce qu'avec un nom pareil, on va éviter de prendre des risques. J'ai pu voir BB/Melvins ensemble il y a 2-3 ans, avec la double batterie qui te rétame la gueule: on tutoyait le divin!!! A propos de ce dernier concert, il y avait un joli pot-pourri des 2 derniers albums, avec un ou deux morceaux antérieurs (et donc sans guitare).... et merde, plus j'y repense, plus c'était un grand moment

De retour des Hallucos, tout triste de n'avoir pu assister au "Grand Finale", je me suis rabattu sur des concerts de hard. WHORES Les putes sont trois. Trois mecs qui sentent la sueur, qui crachent par terre, et qui maltraitent leurs instruments comme de grosses dominatrices sous stéroïdes. Les riffs sont assez simplistes mais très efficaces, le chant est à l'avenant. Le chanteur se dépense comme un damné, il sautille dans tous les sens, tranche l'air à l'aide de son manche humide (manche de guitare hein, faut pas déconner). Mais surtout, le son est TRES fort!!!! Visiblement amusés des impositions helvètes légales en terme de débit sonore (100db max, sinon c'est la prune), ils ont foutu leurs amplis sur 11 pour foutre tout le monde KO C'était fun BIG BUSINESS Les putains ouvraient donc pour Big Business, le duo basse/batterie de Seattle qui s'est fait remarquer en s'associant avec les Melvins. Troisième fois que je les vois sur scène... Les amplis sont bien restés sur 11, et BLAM: ultra puissance totale! Le jeu de basse unique et redical de Jared Warren (qui s'est coupé les cheveux), associé à son organe vocale tout à fait remarquable, fait des miracles. D'autant plus que l'accumulations d'effets de distorsion et de je ne sais quoi d'autre ne peut que t'assomer la tronche. Puis il y a l'octopus Coady Willis, batteur proprement hallucinant dont la gestuelle est un spectacle en soi. Les mecs ont pris une sacrée bouteille, et de la bonne. Résultat, un pur bonheur qui oscille entre grosse hargne et une certaine poésie.... Très fortement recommandé! déjà dans le top 5 des concerts de l'année

Dans la série, "les groupes qui ne rigolent pas", voici Dragged into Sunlight, et Mayhem. Ce qui est bien dans une soirée black metal, c'est qu'on est tout de suite dans le bain. Tout le monde tire la gueule, et tout le monde est habillé en noir. Sauf mon pote Serge (nom de scène: Syndrome WPW, et moitié du duo hélvético-punk Violence et Honnêteté) qui porte un survet bleu. Dragged into Sunlight Les anglais ouvrent le bal, et c'est du lourd. Très lourd. Sur scène, derrière un énorme candélabre aux bougies allumées et orné d'un crâne de ce qui devait être une chèvre, le groupe se met rapidement en trans, dos au public, collés au plus près des amplis. Les compos ne sont pas toujours bien trouvées, mais il y a quelque chose de réjouissant dans le mélange de black, de grind, de hardcore - toujours techniquement au poil. Un mélange qui a plutôt déplu aux fans de black purs et durs; faut dire qu'ils ont pas l'air spécialement ouverts d'esprit les machins. Mais pour bibi, c'était vraiment très chouette, Mayhem La légende, le mythe, Mayhem, monte sur scène pour jouer son album phare "De Mysteriis Dom Sathanas." Lumières rouges, gestuelle théatrale d'Attila Csichar enveloppé dans une vieille guenille, batterie à 250bpm, incantations belliqueuses, riffs aigues, Mayhem fait le boulot. C'est carré, efficace. Mais finalement un rien fadasse après "Dragged into Sunlight". De leur côté, les fans purs et durs sont tous complètement ravis, et moi un peu bourré.

Il s'adresse peut-être à moi. J'ai vu l'anime il y a bien 20 ans de ça, et j'avais trouvé ça ronflant, bavard et chiant comme un jour sans pain. Dans cette version, j'ai cru reconnaître des plans calqués sur le film d'Otomo, il y a des inspirations visuelles qui n'auraient jamais pu être mises à l'écran sans l'évolution que les images de synthèse ont connue ces dernières années, mais au-delà de ça il est difficile pour moi de faire la lumière sur les différences scénaristiques entre les deux métrages. Toujours est-il que j'ai trouvé ça relativement plaisant, efficacement mis en scène et finalement pas trop pête-burne. Visuellement ça claque pas mal, on en a pour son pognon pourrait-on dire, cependant l'ensemble est un peu trop désincarné pour s'avérer pleinement satisfaisant.

Merci à TF1 de m'avoir offert une séance de rattrapage hier soir. Bien évidemment, je ne m'attendais pas à un chef d'oeuvre. Mais alors là Ca dépasse carrément toutes les attentes. Rarement vu un truc aussi profondément débile. Entre les inserts historico-anthropo-teubé aussi sympas qu'un dreadlock dans la soupe et la poursuite en voiture la plus WTFuckement risible de l'Histoire du cinéma, Besson ne ménage rien ni personne. Et si j'étais capable d'utiliser 10% des capacités de mon cerveau avant d'avoir vu "Lucy", j'ai peur de ne plus pourvoir en utiliser que 5% après visionnement tellement ça m'a flingué les synapses.

ça a l'air déjà 1000 fois mieux que l'adaptation japonaise live. Dommage que ça soit sur Netflix...pendant ce temps, on se tappe du Blumhouse en salle.

ah ben oui ok je vois

Group A Un duo de japonaises qui personnellement m'ont gravement rappelé la synth wave teutonne des 80's: hyper rythmé, minimaliste, radical, sombre... le texte du Bourg, le club de Lausanne où je les ai vues en parle très bien, donc je copy/paste.... si elles passent par chez vous, foncez! Parce que c'est vraiment vraiment top! https://groupa.bandcamp.com/ kUeI8tGVoHs

Souvenir lointain, visionnement VHS, rythme pantouflard, dialogue rare, Kinski terne, final WTF, et ensemble finalement assez moche et chiant. Je ne savais pas que le réal venait du X, mais ça n'explique rien....

Mal Sans doute mieux que ceux qui connaissent le jeu.

Je suis globalement d'accord avec vous, mais j'ai trouvé qu'il y avait un petit côté forcé pour paraître un peu plus "adulte"; on fait du Rated R, alors tout le monde devient soudainement très vulgaire. On place des "fuck" un peu partout et ça sonne un peu faux. Heureusement, les acteurs sont pas mal et Jackman a une bonne tête de cadavre ambulant.

Mouais. Sympa pour Kong et les gloumoutes, mais le scénar est d'une flemmardise abyssale et les personnages tous complètement nazes. Il y a une actrice avec de gros seins mais paradoxalement plate, Sam L Jackson nous fait sa version fade du Colonel Kurtz, et pleins d'éléments sympas sont sous-exploités (les indigènes, l'araignée...). Bof quoi. Même si effectivement, ça claque visuellement parlant (à l'exception de la traversée de la tempête)

Tout le contraire de mon côté: j'ai trouvé le film "bien mais sans plus", mais le plan final jubilatoire! C'était THE surprise pour ma pomme! Vivement la suite!

Oh, ça m'a l'air fort sympathique tout ça, le genre de belle équation (Blue Ruin, Saulnier, Coen Bros, David Yow) qui ne peut que séduire!

Finalement, vu le bestiaire, il y a de quoi faire un truc fun avec des cross-over Marvel, Jurassic Park, etc...

Après l'annonce WTF du film "Hot Wheels", me suis demandé si il n'y avait pas d'autres conneries sur le feu. Allez savoir pourquoi, le premier truc que j'ai tappé, c'est "Barbie" Et PAF! Mais à voir qui est l'actrice pressentie, il se peut que ce soit bidon: Amy Schumer: Et figurez-vous que la coscénariste Lindsey Beer (BEER????), qui n'est créditée dans imdb à AUCUN film terminé, est aussi attachée à une adaptation de "M.A.S.K." et d'un remake de "Short Circuit".... Le futur d'Hollywood est prometteur

Mouais... il y a bien quelques effets où on se dit "wow, c'est énorme!", mais c'est quand même un film de merde. J'ai vu "Firequake" la veille et c'était vraiment à chier, mais finalement pas beaucoup plus que "Black Storm".

C'était un super panard! Le premier film installait la légende, elle est ici transcendée! Je ne sais pas trop ce que ça veut dire, mais ça sonne bien, et ça sied si bien à John Wick!

Bah figure toi qu'à un moment donné il en était très sérieusement question. Mais plus de nouvelles depuis. C'était un fake.

La douche froide. C'est le néant total: tout ce qui faisait le charme des deux précédents films a été complètement annihilé au profit d'un récit salement bâclé. Et il y a ce clin d'oeil ridicule à l'équipe de William Shatner et Leonard Nimoy: était-ce vraiment nécessaire?

Vu à la télé hier soir. Et c'était très mauvais. Je n'ai ri à aucun instant (ah si... un seul... quand on apprend de Bridges ressemble à une plante de publicité pour shampooing ultra doux). Quelqu'un a-t-il noté les troublantes resemblances avec MIB?

Magnifique plongée goth dans les Alpes suisse, on en vient à oublier que le film se déroule de nos jours et on s'attend à voir Peter Cushing venir faire coucou. C'est imparfait, mais c'est extrêmement plaisant. Il fallait bien un mec qui s'appelle Gore pour remuer un peu les studios.

Je ne connais pas vraiment le jeu pour ma part, mais il m'a été très difficile de rentrer dans le film. Au départ j'ai bouffé un énorme amalgame de CGI pas très excitant: c'est visuellement très TRES chargé au point d'en devenir pénible, et on suit un récit peu inspiré jusqu'à une baston finale plutôt bien orchestrée. Mais c'est quand même écrit avec les pieds, joué par des pantoufles, et encore une fois pénible à l'oeil. Apparemment c'était un bide, donc faut pas espérer autre chose qu'un potentiel reboot.

Revu en famille.... et je retire tout ce que j'ai écrit après la vision ciné: c'est finalement pas mal du tout - faut croire que je me suis endormi la première fois parce que j'ai l'impression d'avoir vu tout le contraire: sans être le film de l'année, c'est assez palpitant, c'est solidement réalisé, bien interprêté et c'est loin d'être idiot. Bref, c'est vraiment pô mal.