Kerozene

Une ôde à la flemmardise. Ouverture à la "Amélie Poulain", une introduction qui pompe outrageusement "Les Aventuriers de l'arche perdue" (avec l'arrivée d'Amalric en pseudo nazi tout moche - putain le maquillage de la honte!), et le reste est à l'avenant, Besson n'essayant jamais d'y injeter ne serait-ce qu'une once de personnalité. Comment ça "comme d'habitude"?

Pour le coup, je ne suis vraiment pas un bon élève. Les musiques de Moricone pour Agento c'est du , les musiques de Carpenter pour ses propres films c'est du love , les bandes sons de "Carrie", "phantom of the Paradise", "Pulsions", c'est du Celle de "Re-Animator" par Richard Band, superbe. .... mais au-delà de ça Là je viens de voir "Ghost Story" ( Stephen Weeks , 1974), et je me disais justement que la bande son était de la tuerie! Il y en a certainement plein d'autres qui m'ont marqué (surtout des trucs italiens des années 70/80), mais je ne parviens pas à les mémoriser. C'est bien dommage.

Ben ça fonctionne bien, bonne ambiance, il y a du style, toussa, jusqu'à la dernière demi heure où le mystère est tué et la personnalit du projet noyée. Dommage.

C'est ce que j'ai fait. Ma pizza était beaucoup intéressante que le film. Et pourtant c'était un magherita. Gros moment de poilade en mode "on se fout de votre gueule": le sauvetage de Liam Neeson par Ralph Fiennes.... le mec à moitié décomposé se relève direct en mode kameha-meha après un transfert de fougue vital de la part de son frangin. Plus fort qu'un shoot de crystal meth!

Idée intéressante. Traitement à chier.

Teaser superbowlien. 9Szts88zY4o

Vu sur grand écran - à Gérard 2016 je crois - et.... m'en souviens plus vraiment. Vague souvenir d'un truc regardable mais déjà 15 fois

Je ne vois pas pourquoi tout le monde compare "Atomic Blonde", produit sans âme d'où parvient à peine à se distinguer James McAvoy qui est le seul à tenter quelque chose, aux très fun et généreux "John Wick". Il est dit plus haut que ça sent une prod à la Besson? C'est effectivement plus proche de cet esprit que d'un délire mythologique. OK, gardons comme louable intention le cadre du Berlin de 1989... c'est juste dommage qu'ils n'en fassent rien de pertinent. Hormis le (faux) plan séquence réellement hallucinant (et pas gerbant comme celui de "Kingsman 2"), le film de Leicht revêt des atours de Hollywood Night de luxe. Theron fait la moue et fige son expression dans la cire du début à la fin, elle broute le minou à la super mimi Sofia Boutella, Til Schweiger ne sert strictement à rien, et John Goodman offre le seul gag du film. Ce n'est pas forcément désagréable, mais le désintérêt qu'on porte à tout cela va crescendo une fois passé la scène d'ouverture.

Un peu pareil... L'accroche "chef d'oeuvre révolutionnaire" en rajoute des caisses, faut pas exagérer. Mais ça reste un très bon film avec un casting au top - ici aussi, préférence à Rockwell, jamais personne n'avait incarné l'idiotie avec autant de réussite. McDormand et Harrelson sont néanmoins impeccables. Une petite réserve quant à la fin, pour le coup, javais vraiment envie que ça aille plus loin.

Nul de bout en bout, faut pas exagérer. Shults parvient à créer des scènes de tension avec pas grand chose est c'est franchement pas mal torché. Le problème est que ça ne mène strictement à rien. Déception, mais pas déplaisant pour autant.

C'était vraiment pas drôle.... La pauvre blague avec les gangsters qui kiffent Diam's, la rencontre avec ce trou de balle de Lagerfeld qui a la meilleure sortie du film ("c'est qui cette conne?"), Foresti et Djamel qui n'échangeront jamais le baiser final tant attendu (c'était un truc contractuel?). Je précise que je n'ai rien contre Foresti, au contraire, j'aime bien ces stand-up, mais là c'est juste pas possible... Le cinéma n'est pas une scène et visiblement elle n'a pas su s'adapter.

Coucou NAZI!!! Moi non plus je l'aime pas. Il y a une vingtaine d'années (peut-être plus), un article dans Mad le surnomait le "comique pas drôle". J'avais trouvé cela particulièrement juste.... Si juste que je n'ai jamais pu l'oublier.

Vu grâce à TF1 hier soir. Et je ne peux que plussoyer à mon tour : le vide sidéral. J'ai pensé à me tirer une balle lors des tours en manège de Costner avec sa fille après qu'elle fut à deux doigts de se faire gang-banger dans les chiottes d'une boîte trop chelou. Le personnage d'Amber Heard aurait pu être intéressant à suivre, mais elle ne dépasse pas les 3 minutes d'appartition à l'écran.

Ben pareil que Benj. C'est pas génial, mais je ne pige pas non plus pourquoi le film se fait descendre. J'ai bien aimé cette galerie de personnages caricaturaux, l'univers, l'ambiance générale... C'est écrit avec deux mains gauches mais je me suis bien poilé.

Vu pour la première fois hier soir, et wow! Qu'est-ce que c'est bien! C'est vraiment très très bien torché: intrigue tendue, casting aux petits oignons (ils sont tous très bons), le seul bémol est peut-être le dernier acte, après qu'Auteuil sorte de prison. Là le film perd de son mordant... Rien de bien grave cependant. Je crois me souvenir que le film n'avait pas franchement plu à certains pontes de la police parisienne, on comprend aisément pourquoi.

J'ai revu le Lumet il y a 2-3 semaines, et c'est pas trop mal... mais ce n'est pas le feu non plus, faut être honnête. J'avoue ne pas être très fan de ce récit qui est sans doute captivant à lire, mais ne possède rien de réellement cinégénique: les réflexions/découvertes de Poirot surgissant de nulle part, le spectateur ne peut qu'avoir un train de retard et se dire - devant le fait accompli - "qu'est-ce qu'il est fort ce Poirot".... Lumet a su ménager son audience en évitant comme il le pouvait la surenchère de révélations sorties du chapeau, alors que Brannagh saute à pieds joints dans la marre et finit par nous pondre un film qu'on se déplaît finalement à suivre puisque les indices sur lesquels Poirot s'appuie sont inconnus du public. L'intérêt du visionnement s'évapore alors rapidement (surtout pour moi qui avais le film de Lumet encore bien en tête et ne pouvais donc m'empêcher de dresser des parallèles). Quant aux performances de chacun, j'avoue là aussi avoir été déçu. Seul Brannagh m'a convaincu, le reste du casting semble en faire des caisses histoire de marquer au maximum un temps d'écran respectif finalement assez court.... à l'exception de celui de Brannagh, ce qui explique peut-être cela...

Je te rejoins complètement, le film - malgré tout attachant et pertinent - finit par tourner en rond. J'avoue avoir été perplexe un long moment après la projection, principalement à cause de sa scène finale avec laquelle j'ai du mal à voir où Sean Baker veut en venir. Elle peut être interprêtée de 25 façons différentes, je me suis donc conforté dans celle qui me plaisait le plus...

J'ignore pourquoi mais je ne me suis pas trop haté pour le voir. Mal m'en a pris car c'était un très bon film, bien tendu comme il faut, malin et original. On peut regretter deux ou trois maladresses ou passages un peu creux, il n'empêche que Jane Doe m'a complètement scotché avec son huis-clos inattendu autour d'une opération qui n'avait rien de folichon sur le papier. Excellente pioche, vivement recommandé à vous, ceux qui ne l'ont pas vu!

Ben comme vous, ça se matte bien, mais j'en ressors tout de même avec le sentiment d'un potentiel sous-exploité. La trame de base est excitante, mais on termine avec une histoire finalement lambda. Wirkola ne s'en sort pas trop mal, mais ne balance rien de franchement mémorable non plus.... Dommage.

C'est visuellement très soigné, mais c'est aussi très froid. Le film n'a absolument aucune âme, ne communique aucune émotion, il s'efforce a balancer ses superbes effets en CGI avec arrogance et pis c'est tout. De plus, et le gosse qui joue Mowgli m'a agacé (même s'il faut reconnaître qu'il a bien du se faire chier à jouer tout seul devant son écran vert).

Vu "Le Manoir". Le film part d'une bonne intention, mais c'est tout de même vachement flemmard (même ma fille - heureuse comme une dingue au moment de lancer le film - a lâché un "c'était quand même pas très bon"). On a donc une poignée de potes qui s'enferment dans un manoir pour célébrer Nouvel An. Ca parle cul du début à la fin, ça boit, ça se drogue, il y a du vomi et des blagues scatos, et là je suis passé pour un père irresponsable mais parfaitement conscient qu'il y a pire dans les cours de récré Puis le casting se fait éliminer par un méchant tueur à l'identité mystérieuse.... Flemmard donc, parce que les dialogues sont creux, que les gags tombent presque systématiquement à plat et finalement bancal parce que ce n'est pas parce qu'on sait faire des vidéos catchy sur youtube que l'on sait jouer la comédie. Alors il y a pire et nos youtubeurs font des efforts louables, mais ils ne sont pas acteurs et ça se voit - la palme de l'embarras revenant au youtubeur Kemar. Dans tous les cas, même le public cible semble trouver tout ça un peu gênant, ce qui nous épargnera sans doute un "Le Manoir 2"....

Le coffret Séria vaut tout de même le coup, les 4 films présents étant tous dignes d'intérêt - avec ce titre faisant un peu office de cavalier seul aux côtés des autres qui sont tous des comédies. Mais peut-être est-il épuisé, je sais pas....

Personnellement, je n'aime pas du tout le film de Joe Johnston - vu en salle à l'époque. C'était un film faussement amusant, visuellement laid et rempli de personnages irritants - Robin Williams en tête. Je l'ai revu il y a 4-5 ans pour le montrer à mes gosses, et on a tous détesté. La BA aidant, cette "suite" les a stimulées et du coup on y est allé avec un entrain relatif. Si le film est teubé avec un script complètement bateau, il a au moins le mérite de nous livrer des instants des franches rigolades avec plein de gags bien stupides qui font de ce "Jumanji" le film le plus drôle que j'ai vu depuis bien longtemps.

Je connaissais pas cogip - merci Wikipedia. C'est très private joke, n'étant pas familier de l'univers C+ de ces mecs, je ne peux que désaprouver la démarche. Oui je suis rabat-joie et pour le coup je me plussoie moi-même.