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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Kerozene

    Vos concerts bis

    Connais pas Double Impact... Et hors suisse romande, il y a vraiment plein de trucs, mais là je suis complètement largué, je ne connais rien du tout. Il y a des petits jeunes qui ont développé une app appelée Union Power Radio, dédiée aux "musiques urbaines" suisses, il paraît que c'est très bien.... Si tu es curieux à ce sujet, ça peut être une source intéressante.
  2. Kerozene

    Vos concerts bis

    Le terme "pop art punk" n'est pas de moi, hein, c'est comme ça qu'ils se définissent (ou du moins qu'ils sont définis dans les textes de présentation). Mais effectivement, ce n'est pas déplaisant, et c'est un peu plus noisy sur scène que sur disque. A propos du rap helvète, je sais qu'il y a pas mal de choses. Pour le peu que je connaisse, il y a Stress, qui est certainement le plus célèbre, et le plus commercial. Je pense que dans le genre, il y a de bonnes choses dans ce qu'il fait - mais pas que... Dans un genre plus radical, il y a la lausannoise La Gale (https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Gale), c'est une fille qui a du chien, elle est hargneuse et du genre à te coller un coup de boule si tu lui marches sur les pieds. Ca se ressent dans ses paroles, évidemment. Elle a aussi débuté une carrière d'actrice dans le cinéma français. Dans les vieux classiques, il y a Sensunik, qui a explosé en paralèle de IAM en son temps, et avec qui ils ont souvent été comparés (à raison ou non, à toi de me le dire). Le chanteur Carlos s'est reconverti dans la comédie, il joue le croupier dans "Casino Royal" (et comme il vient de Lausanne, tout le monde ici en est très fier... ) Heu.... je me rends compte que c'est tout ce que je connais
  3. Je n'arrive pas à savoir si c'est de l'ironie ou non Parce que dans le paysage hollywoodien, Tortueteub forme avec Brett Ratner le symbole du film de merde. Mais ce n'est que mon avis
  4. Kerozene

    Vos concerts bis

    Le rock suisse se porte bien. Paraît-il. FUTURE FACES Un quatuor de Genève, tout de noir vêtu, nous fait l'ouverture de Peter Kernel - un groupe qui a le vent en poupe. Qualifié de post-punk, le combo m'a plutôt semblé sonner comme une sorte de Bauhaus revisité, comme un renouveau de la new wave: riffs de basse entêtants, voix plaintive, guitare relativement discrète (sauf lors des "solos" qui n'en sont pas vraiment car s'avèrent plutôt comme des plages intrusives d'interventions répétitives plutôt que démonstratives) Et ma foi ça tient pas mal la route. Ambiance très dark, riffs prenants, lourdeurs justes, pas de chichis, c'était assez bien foutu. Alors que ce n'est pas ma came de base, j'ai trouvé ça très plaisant. PETER KERNEL Dans ce groupe de "pop art punk" hélvète, personne ne s'appelle Peter Kernel. Il y a une fille à la basse et à la voix, et un chevelu à la guitare et à la voix aussi. Un batteur les accompagne, et si j'ai bien compris, il ne s'agit pas d'un membre permanent. Les compos commencent bien. Elle chante comme Kim Gordon, ils triturent leurs cordes comme des rescapés de la no-wave. Sauf que la sauce se délie assez rapidement pour tomber dans des schémas de compositions casse-pied où la guitare nous pond des mélodies bêbêtes inutiles qui ont fini par devenir dominantes. Le public, en revanche, a adoré. Pour ma part, les moments plaisants - et même vraiment très plaisants - étaient quand le chevelu posait des accords et s'amusaient à balancer des dissonnances avec une aisance bienfaitrice. Mais il préfère pondre de petits riffs monocordes aigus, et c'est fort dommage. Et il y a ce jeu de scène rigolo où on fait des gags nazes avec le public. Ce dernier me fait alors comprendre que je ne fais pas partie de lui. Tant pis, au revoir Peter Kernel....
  5. Kerozene

    Twins - Lamberto Bava, 2018

    Joey Starr, peut-être pas.... Mais David Halliday, pourquoi pas!
  6. non, c'est pas vrai... c'était quand même très mauvais. Mais les VHS, c'est toujours beau
  7. OK, après lecture du poste suivant: viewtopic.php?f=36&t=17288&p=290667#p290667 Laugier aime Rob Zombie. C'est con, ça ne rend service ni à l'un, ni à l'autre
  8. Bien aimé pour ma part, un film franc du collier qui t'en fout quand même bien dans la gueule (ben oui, découvert dans le multiplex du coin, il fait un peu tache). Laugier prend le soin de cajoler son univers et d'instaurer une ambiance durable, et ces deux là sont bien plus lourds et poisseux que beaucoup de films wannabe-glauques. Je ne sais pas si la référence aux films de Rob Zombie balancée au début du film était un hommage ou un tacle, perso je l'ai pris pour un tacle, et j'ai trouvé ça super
  9. Kerozene

    Domino - Brian De Palma - 2018

    Donc la réponse est "non".
  10. Vu ce soir, et je me suis bien fendu la poire. C'est rondement mené, les acteurs sont excellents. Une petite baisse de régime sur la fin, mais rien de bien grave. Je n'avais aucune idée à propos du fait que c'était tiré d'une bande dessinnée française - ou du moins francophone. C'est un projet assez surprenant.
  11. L'encensement de la chose est assez hallucinant. Est-ce parce que le héros est noir que personne n'ose en dire du mal? En sommes-nous arrivés là? Comme le dit Gentil Panda, c'est du kif kif Marvel, aucune personnalité. Ce qui dérange le plus dans ces éloges est que tout le monde crie au film humaniste: ENFIN un film qui prend les noirs en considération. Mais les mecs: le gentil héros africain qui se soucie de ses frères californiens mais ignore le reste du continent africain, c'est pas très joli joli. C'est même plutôt très moche. Que le film soit ce qu'il est n'est pas grave du tout: c'est un gros loukoum de divertissement, et ça rempli sa fonction (m'enfin je me suis personnellement un peu emmerdé). Mais le faire passer pour ce qu'il n'est pas, c'est limite condamnable.
  12. J'ai vraiment beaucoup aimé. Voilà, tshaw
  13. Kerozene

    Clown - Jon Watts (2014)

    D'accord avec l'homme des Bois. Il manque un petit quelque chose. Mais c'est tout de même suffisamment déglingué et franc du collier pour être réjouissant de bout en bout.
  14. Kerozene

    I Tonya - Craig Gillespie (2018)

    Non, ce n'est pas le sujet. Le sujet c'est la mise en lumière du cadre familial et social assez hallucinant dans lequel évolue Tonya. C'est la mise en avant d'une outsider plouc dans le monde lisse et artificiel du patinage artistique. Et tout ça via une mise en scène hyper dynamique remplie de trouvailles visuelles et de plans hallucinants qui donnent au film un profil de pur thriller. J'ai été happé par la chose, et mis à part une baisse de rythme vers la fin, je n'ai pas cessé d'écarquiller les yeux. Alors j'avoue: j'ai effectivement très envie de voir un docu RMC pour me délecter de la mère sociopathe avec son piaf et du pote obèse mythomane tellement ils sont extrêmes.
  15. Kerozene

    I Tonya - Craig Gillespie (2018)

    J'ai trouvé ça hyper bien. C'est tout de même autrement mieux réalisé qu'un docu RMC, faut pas pousser quand même
  16. Ben non. C'est vraiment tès très mauvais. Et ça ne mérite aucune considération particulière. Ce que ce film est devenu est incompréhensible.
  17. J'ai trouvé le film assez amusant - plus que The Room évidemment - néanmoins un Golden Globe pour ça me semble carrément exagéré. Dans tous les cas, la mise en lumière de ce que tu révèles rend la démarche de Franco carrément discutable. Bien dommage.
  18. Vu pour la première fois. L'introduction nous cloue sur notre canapé, l'intrigue est captivante, la romance appréciable, et puis il y a cette fin, qui semble arriver au milieu du récit. Le film étant tiré d'un bouquin appelé "Les 6 jours du Condor", on est en droit de se poser la question
  19. Kerozene

    Veronica - Paco Plaza - 2017

    Rien de nouveau sous le soleil des films de "ouija". Certes, Paco Plaza soigne sa mise en scène, mais le film reste d'une banalité confondante. Et côté crucifix, il y a tout de même celui qui ne cesse de se décrocher du mur, sorte de running gag dont la chute arrive lors du climax final, après que "Soeur Mort" nous dise que Dieu n'a rien à voir là-dedans.
  20. J'avais trouvé ça pas mal. Mais je ne me souviens d'absolument RIEN DU TOUT. Intéressant, non?
  21. Très belle surprise en ce qui me concerne, un vent de fraîcheur bienfaiteur sur un sous-genre qui se meurt, un film beau, touchant et dur en même temps. Ce n'est pas parfait, il y a des petites lacunes ici et là, mais l'histoire - dont je ne connaissais rien en abordant le film - est originale et tellement bien amenée. Un des meilleurs films de l'année 2016 pour ma part.
  22. Kerozene

    1922 - Zak Hilditch - 2017

    Drame glauque plutôt bien torché... "pas très flippant" nous dit Jérémie? Je n'ai pas franchement le sentiment que Hilditch cherche à l'être. C'est juste un peu tordu et passablement triste. Je retiens surtout la performance un peu appuyée mais tout de même bluffante d'un Thomas Jane méconnaissable
  23. Eastwood en mode flemmard. Je ne sais pas trop ce qu'il a voulu faire. Comme ça ne raconte finalement rien, j'y ai perçu ce qui dépassait, à savoir un côté bigot pro-NRA assez agaçant. Mais des gentils amateurs de gun, ceux qui cherchent à faire le bien tu vois. Il y a cette étrange scène en Afghanistan où les GI retournent sur leurs pas chercher un sac à dos oublié. ok. Sans doute qu'Eastwood voulait souligner la banalité de ces héros improvisés. Des mecs qui - même si ils ont servis sous les drapeaux - n'ont jamais connus la guerre, ce qui les rend finalement aussi anonymes et donc potentiellement héroïques que toi et moi. Le problème c'est que regarder des touristes se prendre en selfie devant le Colysée, c'est pas franchement réjouissant. Sinon on appréciera les différents commentaires de nos voisins européens récoltés par nos ricains qui semblent tous dégueuler sur la France et Paris en particulier
  24. Je suis réconcilié avec Del Toro! Le premier que je digère depuis "L'échine du Diable". Plus que ça, j'ai été littéralement conquis par la chose. Entre la beauté plastique, les personnages, les décors, l'humour noir (les doigts de Shannon) et l'histoire elle-même, difficile de ne pas craquer! C'est du vrai beau cinéma qui fait voyager, qui fait rire, qui émeut, qui émerveille..... Ca n'arrive pas tous les jours. Alors il y a bien deux petits éléments qui fâchent, et c'est bien dommage: l'accordéon Amélie Poulain cité plus haut (mais pourquoi???), et Mais sinon c'était vraiment très très bien, et je ne pensais pas dire cela un jour d'un film signé par ce bouffeur de burritos.
  25. C'était bien Des piranhas géants explosifs, un officier vénézuélien qui marche comme un gangster de LA dans la jungle guyanaise, des trucs à la McGuyver, des plongeurs qui discutent tranquilou malgré le respirateur enfoncé dans la bouche, un offcier de l'US Navy avec une queue de cheval. Quelle générosité!
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