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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Kerozene

    Death Wish - Eli Roth - 2017

    Je suis sans doute idiot, mais j'en attendais quand même plus. "Death Wish" est un film tristement insipide alors que jusqu'à présent, j'ai toujours trouvé que Roth avait un minimum de personnalité. Dans deux ans, on l'aura oublié, et on parlera du Bronson sans même en faire mention.
  2. Une plongée paradoxalement réjouissante dans un repaire dédié autant à un cerrtain cinéma qu'à la misère humaine. Le style de Thorens est assez maladroit, mais l'ensemble est raconté avec coeur, tendresse et humour et nous emplit d'un sentiment de nostalgie. Je rêve d'un équivalent rédigé par un projectionniste des années 70 ou 80.
  3. C'est juste! Quelle classe.
  4. Terminé il y a quelques jours cette autobiographie de Kim Gordon, bassiste et chanteuse dans Sonic Youth. Le bouquin est clairement adressé à un public familier de la carrière du groupe et de la raison de la fin de celui-ci - à savoir la séparation douloureuse du couple Kim Gordon / Thurston Moore. Le bouquin semble avoir été écrit pour panser une large blessure au coeur, mais il permet aussi de réaliser le parcours assez hallucinant de l'un des groupes les plus influents de la scène indé de ces 40 dernières années. Et il y a toutes ces rencontres qui illustrent une vie d'une richesse assez dingue, entre les tournées en bus avec les Swans et un Michael Gira tyranique, les clips tournés par Spike Jonze (maqué avec Sofia Coppola, ce que j'ignorais - #voicimagazine), les amitiés sincères avec J mascis et Richard Kern, la méfiance auprès de Lydia Lunch, la profonde tristess après la mort de Kurt Cobain et la perception de la toxicité de Courtney Love, le tournage de "Last Days" de Gus Van Sant dans lequel elle tient un rôle.... bref, c'est assez captivant, mais jamais vraiment profond - ses réflexions sur sa place de femme dans un groupe de mecs sont assez superficielles aussi malheureusement. Ca se lit bien, mais est strictement réservé aux amateurs du groupe. Le bouquin a visiblement été traduit en français pour une disponibilité en e-book, si ça intéresse qqn...
  5. Yep, comme toi, et au-delà de ça c'est un des meilleurs docu musicaux que j'ai vu depuis longtemps. Le film est produit par la propre fille du chanteur, et elle semble en vouloir à sa mère (qui prouve par la parole qu'elle est éminemment toxique)
  6. Pour ma part: - End of Days, le bousin avec Schwarzy qui était absolument intolérable - La casa muda, projection-supplice à Gérardmer - The Grudge, l'original, projection-supplice à Gérardmer
  7. Ca se laisse voir, c'est même très divertissant, mais il est vrai aussi que les scénaristes ont limité les prises de risque au maximum - dommage pour eux, le box office leur dira peut-être qu'un peu d'audace n'est pas une mauvaise chose (m'enfin avec 260mio de dollars en 10 jours, ce n'est pas non plus la méga catastrophe annoncée). Sinon, d'accord avec tout ce qui est dit plus haut
  8. Kerozene

    Rampage - Brad Peyton (2018)

    Un film de grosses gloumoutes destructrices? Evidemment que je vais le voir! Mais le résultat est tellement con (ces dialogues.... autant faire un film muet, franchement) que je peine vraiment à le défendre. D'ailleurs je ne le défendrai pas: c'était trop con, voilà.
  9. Je n'avais jamais réalisé qu'ils étaient tous signés par le même gars
  10. La présence de McCarthy me fait prévoir une grosse daube. Tout ce dans quoi cette femme tourne s'avère être suprêmement mauvais. N'empêche que ça fait drôlement envie et que ceci pourrait bien être l'exception d'une carrière calamiteuse.
  11. Bizarrement, je trouve "Bone Tomahawk" mieux équilibré, mieux dosé. Sinon, je suis d'accord avec le retour du Gentil Panda qui a su mettre le doigt sur les éléments qui m'empêchent de trouver "Brawl..." plus excitant que ça. C'est bien dommage. Dommage aussi ce gif animé qui spoil l'un des moments les plus gores du film et qui traîne sur certains forums de cinéphiles égoïstes....
  12. Kerozene

    Vos concerts bis

    Ben justement.... Sleep jouent ce soir dans la région.... et je peux pas y aller
  13. Epouvantablement mièvre, Yeon adopte un ton disney pour un récit d'une triste banalité... j'ai pour ma part carrément détesté.
  14. Vu ce week-end sans rien attendre de la chose vu que je ne connaissais même pas l'existence du film. Mais c'est signé Singleton, alors ça motive. Et résultat, c'était vraiment complètement nul, et c'est bien dommage, parce qu'il y a matière à faire quelque chose de bon. La problème est qu'on ne croit pas une seconde à ce Detroit dans lequel une bande de 4 frangins bas du front parviennent à commettre dérapages et exécutions en plein jour aux yeux et à la barbe de la pègre et des autorités. "This is Detroit, man", nous disent-ils plusieurs fois, comme si cela justifiat tout.
  15. On en chialait de rire hier soir avec mes filles Un film si débile qu'il en est bien
  16. Ben je vais faire le rabat-joie, mais je n'ai pas aimé. D'abord c'est très - mais alors très - long. Ensuite, il y a passablement d'éléments qui ignorent complètement les films précédents. Genre Thor, qui réalise l'étendue de ses pouvoirs dans "Thor: Ragnarok", a déjà tout oublié et pleurniche pour remplacer son marteau. Starlord, lui, est relégué au rang de faire-valoir, on ne reconnaît plus le personnage des films de James Gunn. Vision, si puissant dans le "Avengers" précédent n'est plus qu'une grosse lopette sans défense. Autres choses agaçantes: l'accumulation de gadgets opportunistes signés Stark, qu'ils soient liés à son armure ou à celle de Spidey (ce qui est un sacré signe de flemmardise de la part des scénaristes). Hulk/Banner, qui a sans doute beaucoup fait rire dans "Ragnarok", a été promu au rang de sidekick rigolo (le Jar Jar Binks du film, c'est lui). Reste Thanos qui pèse, mais qui a des goûts de chiotte en ce qui concerne la bijouterie. Et il y a ce problème des frères Russo qui signent un film sans âme, avec des scènes de baston visuellement impressionnantes mais sans véritable intensité. Le bilan est donc négatif pour ma part, je n'y ai pas trouvé mon compte. Malgré tout ça, évidemment, j'irai voir la suite.....
  17. Kerozene

    Vos concerts bis

    HACKEDEPICCIOTTO Lui, c'est Alexander Hacke, bassiste de Einstürzende Neubauten. Elle, c'est Danielle de Picciotto, artiste américaine basée à Berlin et cofondatrice de la Love Parade. Leur duo produit une sorte de folk psychédélique aux élans mystiques. Hacke est à la guitare et aux percussions, on y sent des relents de rythmiques indus. De Picciotto elle est au violon et à la vièle. Les rythmes sont langoureux, l'ambiance est feutrée et le couple, avec ses deux de tension et un parler de vieux défoncé au LSD, nous fait part de ses aspirations de hippies périmées. Manque plus qu'un bâton d'encens et on se croirait à Goa en 1975. Si le jeu musical de Hacke est captivant, les envolées de sa compagne laissent plutôt circonspect. Intéressant donc, mais pas complètement convaincu non plus.
  18. Kerozene

    Sliver - Phillip Noyce (1993)

    Je pensais que c'était une blague.... Vraiment!?! Pour ma part, c'est la prototype même du film pourri des années 90. Déjà daté le jour de sa sortie...
  19. C'est clair que c'est autrement mieux troussé que "Conan le destructeur"
  20. Kerozene

    Vos concerts bis

    Du doom, du rock et du sludge..... BLACK WILLOWS Ce trio guitare/basse/batterie de la région lausannoise avait sorti un premier album pas franchement convaincant, entre rock alternatif et rock psyché. Je ne m'attendais donc à rien, la surprise n'en fut que meilleure: du doom lourd comme un train, des morceaux étalés sur 15 minutes, une économie d'artifices et des muiciens complètement habités. Les compos sont simples et ne cherchent pas la fioriture, ce qui compte c'est le résultat: du plomb dans les oreilles, et c'est très bien! ORANGE GOBLIN Bon alors là, le rockabilly / garage rock du groupe au nom le plus génial du Royaume Uni n'est vraiment pas ma came. Mais on ne peut pas leur enlever le fait qu'ils savent mettre l'ambiance, le chanteur ne cessant jamais de mettre de déconner comme un ado malgré ses plus de 20 ans de carrière, de jouer avec le public et de jurer comme un chartier. Mais la bande son de "Roadhouse", encore une fois, c'est pas mon truc - et même leur reprise de Kyus était naze. HIGH ON FIRE Attention: rouleau compresseur! Matt Pike, ses tatoos et son bide à bière ont tout dévasté à grands coups de riffs bourrins et de hurlements au parfum de gitanes. High on Fire, c'est le meilleur du stoner avec le meilleur du sludge, avec des solos de guitare totalement dissonants dedans. Avec des amplis poussés au max et un volume sonore clairement au-delà des limites légales, le guitariste de Sleep donne l'impression de piloter un 30 tonnes sans jamais toucher sa pédale de frein. High on Fire est une expérience sonique qui n'aura pas plue à tout le monde (bouillie sonore pour les fans d'Orange Goblin ), mais qui m'a foutu la banane durant 75 minutes de musique grasse.
  21. Drôle de film, on se croirait revenu dans les années 80, où tous les russes étaient des ordures de la pire espèce - sauf JLaw et sa maman malade. Il m'a d'ailleurs fallut quelques minutes et la vision de voitures contemporaines et de téléphones portables pour me convaincre que l'action prenait place de nos jours. Après une intro qui remue un peu, le film vire presque en mode exploitation, mais se retient pour ne pas se complaire malgré une évidente tentation de la part de FLaw de lâcher les chevaux. Sexe (un peu), violence (pas mal), torture (efficace), humiliations (beaucoup) ne manquent pas, et JLawfait mieux le job que Charlize Theron dans "Atomic Blonde". Après, tout ne fonctionne pas, comme la romance en mousse soulignée par l'ami kevo. Conclusion: "Red Sparrow" a le cul entre deux chaises, mais je lui trouve un petit côté attachant de par son aspect putassier franchement étonnant pour un film de studio.
  22. Kerozene

    Vos concerts bis

    Une soirée qui tache, ça fait toujours plaisir Sauf quand on commence avec: GRAVE PLEASURES Inconnus de mes oreilles, celles-ci ont pleuré devant le hard-pop mièvre de ces scandinaves qui semblent s'être trompé d'époque. Les mélodies et le chant rappellent Heros del Silencio, tandis que la scène est ornée de crânes humains. Le chanteur (qui s'aime beaucoup) et un des guitaristes portent un os de mâchoire autour du cou. Car les zozos parlent de mort, de souffrance et probablement de Satan. Ah bon? THOU Terminé la rigolade, on passe à quelque chose de plus sérieux avec les ricains de Thou et leur sludge/doom moche comme une poche de pus. Le rythme est lent et l'ambiance est lourde.... très lourde, appuyée par la voix guturale d'un chanteur sérieux comme un magistrat aux yeux plein de haine. Entre deux morceaux, il demande d'ailleurs si quelqu'un pouvait héberger le groupe visiblement à la rue. Vu la décontraction et l'humour du gars, c'est sans doute là qu'ils ont terminé. Reste un concert intense, limite pénible de par ses débordements nihilistes, mais prenant malgré tout. CROWBAR On gagne des kilos, du poil et des bpm avec les mythique Crowbar. Vraiment une bonne surprise, le leader Kirk Windstein tranchant brutalement avec celui de Thou: drôle, souriant, blagueur (sauf que son accent cajun ne le rend pas toujours compréhensible), il fait le show et envoie du pâté comme un chef avec son sludge/punk graisseux et sa voix de fumeur de gitanes - en 40 ans de carrière, le bonhomme a de la bouteille et il se fait visiblement très plaisir. Le moment le plus mémorable est un solo de guitare absolument nullissime, joué un genoux au sol et magnifié par des grimaces grossières, c'était super. CONVERGE Ils sont réputés pour être l'un des meilleurs live act de la scène métal. Et y a pas à dire, les mecs de Converge ont la patate - le chanteur monté sur ressort tout particulièrement. Vociférant constamment, courant de droite à gauche, confiant son micro au public hystérique, le machin était tellement speed qu'il en était presque fatiguant! Je ne suis pas particulièrement fan du groupe (du hardcore trop syncopé pour moi... trop de notes, et une voix qui personnellement m'agace), mais c'était tellement efficace que je les reverrai volontiers. Côté public, c'était pogo et crowd surfing à foison, mais je suis trop vieux pour ça, je me suis tenu à distance.
  23. Vu il y a peu - merci Netflix. C'était affreux. J'ai vomi.
  24. Oh ben merdalors.... Je pensais vraiment que c'était Lumet. Bon bah merci gentil Panda.
  25. Essaie plutôt La colline des hommes perdus ou Un château en Enfer. C'est autrement plus stimulant!
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