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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Vu au NIFFF 2019 avec ma fille qui faisait son baptême de festivalière! Très agréable expérience d'un film joliment exécuté. J'avoue ne pas me souvenir avoir fait des rapprochements avec "Hérédité", mais si on doit reconnaître la propreté de l'exécution, je n'ai pas été totalement convaincu par certains choix scénaristiques. Ceci dit, "The Lodge" reste un petit thriller fantastique hautement recommandable, certes moins convaincant que "Goodbye Mommy", mais plus pertinent que beaucoup d'autres productions du moment. et ma fille avait bien flippé sa race!
  2. Kerozene

    Horns - Alexandre Aja (2014)

    Drôle de truc que ce "Horns". C'est un film très très bis filmé de manière classieuse, c'est garni de bonnes idées, mais c'est épouvantablement équilibré, car si l'absurde de certaines scènes est appréciable - voire délectable -, la naïveté d'autres scène s'avère passablement gênant. Néanmoins, je n'ai pas détesté du tout, toujours curieux de voir les révélations qui se suivent, toujours content de voir les débordements sanglants au détour d'un plan inattendu. Quant au jeu de Radcliff, je l'ai trouvé plutôt correct. Rien de tanscendant, mais correct.
  3. Je l'ai revu sur le BR il y a 3-4 mois, et c'était un vrai bonheur. Le film tient bien la route et entre son côté soap crétinoïde et sa photo plate, il est même plus attachant aujourd'hui qu'à sa sortie. Le final reste un moment anthologique, merci Screaming Mad George et ses idées de ouf.
  4. Je viens de terminer l'autobiographie du père Jess Franco.... J'ai lu la critique élogieuse de Christophe Bier, et j'ai eu des retours enthousiastes concernant ce récit qui est certes intéressant, mais malgré tout frustrant. Franco y parle de sa jeunesse et de son parcours singulier qui l'ammènera à jouer dans des cabarets, à squatter la Cinémathèque française, à assister des réalisateurs phares de la scène espagnole des années 1950. Ses rencontres sont innombrables, parfois improbables, Franco ressemble à une sorte d'aventurier culturel qui crache dès qu'il le peut sur son homonyme de Général et son régime abjecte. Mais ce cochon se montre terriblement avare lorsqu'il s'agit de parler de ses films et de ses tournages. Il cite ici et là telle actrice ou tel acteur, parle en vitesse de Lesoeur, encore plus en vitesse d'Erwin Dietrich (au détour d'une phrase, par accident). La seule histoire de tournage qu'il nous offre est son expérience avec Orson Welles - et pour le coup, elle vaut son pesant de paella: entre sa contribution à "Falstaff" et le tournage foireux de "L'île au trésor", Franco semble avoir jonglé comme un fou mais semble surtout s'être fait joliment entuber. Le bouquin est très généreusement complété par de précieuses annotations (Franco balançant passablement de noms de personnes ou de lieux inconnus de nous autres), de nombreuses photos et illustrations, mais aussi par le discours de JF Rauger lors de l'inauguration du cycle Franco à la Cinémathèque ou encore un article écrit par Javier Marias, écrivain et neveu de Franco, consacré à l'étrange personnage qu'est son oncle.
  5. Ah ouais, très très pénible... souvenir ému de la pauvre maquette de bateau malmenée par l'eau d'une baignoire....
  6. Je n'ai pas trouvé ça détesatable, ça envoie quand même pas mal de pâté et c'est rempli de sales gueules pas possible. Rien de réellement mémorable, mais ça passe pas si mal....
  7. Kerozene

    Crawl - Alexandre Aja (2019)

    J'ai trouvé ça très sympa, bien torché et bien tendu par moment. Les gators sont hallucinants de réalisme, c'est franchement bluffant....
  8. Kerozene

    Vivarium - Lorcan Finnegan - 2020

    Mouais, curieux film. On est très vite happé par le concept du film, mais celui-ci arrive très vite au bout de son potentiel... On sent que les mecs avaient une idée de départ, mais aucune permettant de l'exploiter correctement. Au final, je n'ai pas trouvé ça détestable, mais un peu vain.
  9. L'un des films les plus chiants que j'ai vu depuis longtemps. Personnages pas attachants, reconstitutions flemmarde, une Léah Seydoux qui ne sert à rien, le zizi de Gaspard, des dialogues creux.... et ça dure 2h30!
  10. Pareil que DPG.... sur absolument tous les points! je n'avais pas été attiré par le film lors de sa sortie en salle, le fait est que j'imaginais un truc très - mais alors très - éloigné de ce qu'il est au final. Vraiment une très belle surprise.
  11. On dirait un work in progress, c'est épouvantable.... EVQ7xDSgtI0
  12. Un joli film casse-gueule qui parvient à tenir la route. J'ai été un peu attristé par la photo, plate et impersonnelle. A noter qu'en Suisse, le film est interdit aux moins de 16 ans. J'y ai quand même traîné mes gosses qui n'ont pas bien compris la raison de cette interdiction plutôt sévère. Et moi non plus d'ailleurs.
  13. Kerozene

    Vos concerts bis

    FOMIES Des ptits suisses qui balancent du punk caviardé de surf rock. Les riffs sont frais, le jeu de scène vigoureux, l'efficacité belle. Ils font plaisir. NI Un quatuor de math rock bien franchouillard au nom faisant référence au Sacré Graal des Monty Python. Les mecs sont des brutes de musicos qui alignent un nombre de notes bien trop déraisonnable à la minute. La prouesse technique est remarquable, et j'ai eu peur que ce soit tout car c'en est trop. Mais non: il y a quand même de la chaleur dans ces compositions millimétrées jouées avec acharnement et déhanchements par ces cinglés du contre-temps. Trop complexe parfois, mais attachant tout de même, ils valent le coup d'oeil ne serait-que pour leur insolente virtuosité. FRUSTRATION Groupe "phare" de la scène punk/indé française contemporaine (je mets phare entre guillemets parce que je ne les connaissais pas avant), Frustration balance une cold wave/post punk sacrément bien gaulée. Une petite saveur subversive planait sur le set que je n'ai pas pu voir jusqu'au bout malheureusement, on pense à Joy Division nottamment. Pas mal.
  14. Moui bon ben bof.... J'avais espéré quelque chose d'un peu plus fou, plus vulgaire plus con peut-être.... Je n'aime pas le premier film avec lequel celui-ci s'amuse pas mal à jouer au jeu du miroir en restant donc cent coudées en dessous de la folie du deuxième opus. Il y a pourtant quelques bonnes idées (perso j'aime bien l'idée de la bad girl sorcière), et deux-trois gags assez marrants (la destruction de la voiture de Madame Martin Lawrence) et un chouette caméo de Michael Bay lui-même, mais son absence à la barre se ressent trop cruellement.
  15. Kerozene

    Border - Ali Abbasi - 2018

    Encore un film scandinave tout froid et passablement tordu avec ses instants malaisants et ses quelques scènes WTF. C'est pas mal du tout, solidement réalisé et très joliment filmé, mais l'intérêt s'effrite un peu à mi-chemin Comme dit Jeremie, le film n'est pas vraiment touchant malgré ce qu'il s'y passe, mais ce n'est pas une raison pour bouder le machin qui ne laisse définitivement pas indifférent.
  16. Kerozene

    1917 - Sam mendes (2020)

    Une superbe expérience cinéma, c'est vraiment très beau et à voir absolument sur grand écran. La mise en scène est impressionnante de précision, chaque mouvement de caméra amenant à découvrir de nouveaux éléments, de nouveaux décors qui se révèlent parfois étonnants. Je n'ai jamais trouvé le temps long en ce qui me concerne (par contre j'aurais bien défoncé la tête du couple qui causait derrière moi).
  17. J'ai craqué, je l'ai regardé.... C'était pas bien, évidemment, c'est fait par une bande de jeune qui ne manque pas d'idées, mais qui n'a pas de couilles. On dirait qu'ils ont fait un truc tout kawai pour le montrer à maman à l'heure du goûter..... alors que quand t'es jeune et que tu fait une connerie du genre, c'est pour y mettre un maximum de crasses et de trucs dégueulasses, non? Y a plus de jeunesse
  18. En voilà un qui fait du bien, un vrai film de résistant face aux blockbusters stéroïdés. Belle tension, très belle écriture (c'est halletant et surprenant), excellente bande sonore. Seul regret: l'avoir loupé lors de sa très courte exploitation en salle.
  19. hmmpf..... c'est quand même vachement laborieux. Le premier quart d'heure est totalement réjouissant, avec son atmosphère de comédie foutraque pleine de gags nuls mais drôles à base de fesses et de nichons (le genre de trucs illégal en 2020), son héros ramolo, son séjour rococo, le four à micro-onde démesuré et un pitch bête à bouffer du foin. Mais une fois passé cette introduction, le film ne décolle jamais et traîne misérablement la pate. Si on excepte quelques sympathiques dialogues aux jeux de mots grivois et un générique de fin assez marrant, on s'ennuie ferme. A noter que l'acteur principal, Jackie Vernon, était un humoriste relativement connu et qu'il a été la voix d'un bonhomme de neige appelé Frosty dans une série de dessins animés. J'ai trouvé ça amusant
  20. Un film que j'ai copieusement ignoré jusqu'ici... surtout après l'horripilante vision de "Ghost Town". C'est heureusement bien meilleur et c'est rempli d'idées assez savoureuses, ça tente même de mettre le doigt là où ça fait un peu chier, ce qui en fait un visionnement pas désagréable même si ça reste trèèèèès gentil. En revanche, c'est mis en boîte comme un téléfilm, c'est visuellement triste et ça manque méchamment de rythme.
  21. Ils ont définitivement enterré Star Wars.... Le précédent était nawak mais avait au moins l'audace de proposer quelque chose. Là, c'est une véritable catastrophe... Le scénario mongoloïde est rempli des facilités embarrassantes et d'impardonables incohérences. etc... etc.... Alors oui, il y a des très belles images, mais c'est du beau gâchis.
  22. Dunia Miralles: SWISS TRASH Ca ne va sans doute pas motiver grand monde ici, mais voilà un bouquin qui a le don de te chopper par la gorge et te foutre des coups de latte en pleine face. Dans "Swiss Trash", la suissesse originaire de la capitale horlogère La Chaux-de-Fonds nous entraîne dans les méandres misérieux de personnages féminins plongés dans des quotidiens sordides au début des années 1990. Jeunesse désoeuvrée, alcoolisme, drogues durs, prostitution, Miralles lève le voile sur une réalité helvétique cachée par les cartes postales alpines et les blians annuels des banques locales. C'est extrêmement brutal, sale et déprimant, à tel point qu'on se doit de poser le bouquin à plusieurs reprises histoire de reprendre son souffle et s'assurer qu'on ne se trouve pas dans un des squats dégueulasses remplis de toxicomanes crasseux décrits dans le récit. "Swiss Trash" est peut-être une fiction, mais elle pue tellement le vécu qu'il est évident que l'auteure est une survivante de ce même récit. Si l'aspect trash annoncé par le titre est aussi impactant, c'est aussi parce que Miralles possède un réel talent littéraire. Sa prose est fluide, riche, dense, rapide et incisive, ça se lit extrêmement bien et elle n'a pas son pareil pour magnifier malaises et douleurs - que celles-ci soient morales ou physiques. C'est le genre de livre à ne pas lire en période de déprime et qui paradoxalement a le don de nous faire réaliser à quel point notre vie est - au mieux - quand même vachement bien - au pire - pas si mal.
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