Vu aussi à L'Etrange Festival, en présence du réal', lors d'une séance bourrée à craquer. Un "grand moment" de ciné underground, parfois effectivement ennuyeux, qui finit quand même SPOILER sur un inceste assumée et une image surréaliste : un feu d’artifice avec en surimpression symbolique deux bras arrachés se donnant la main et les deux têtes coupées du frère et de la sœur voguant dans les airs !!! Pas étonnant que le réalisateur ai dit en revoyant le film, qu'il avait l’impression qu’à l’époque (1969) « il était vraiment d’dans ! » . Sinon c’est très Rampo Edogawa-esque, le film étant principalement basé sur « L’Ile Panorama » mais en empruntant, m’a t’il semblé, des éléments à d’autres romans. Ainsi on retrouvait le fameux canapé permettant à un homme de s’y glisser dedans pour « épouser » le corps de la femme y faisant l’amour dessus !! Et je suis presque certain que ce n’est pas dans « L’Ile Panorama » puisque j’avais déjà vu utilisé ce fameux objet dans un autre film japonais « La Maison des Perversités » qui, lui, suivait plus le roman original d’Edogawa où apparaît ce canapé un peu spécial… Je me rappele aussi que non sans humour, le réalisateur s’est étonné que « tout le monde soit resté jusqu’à la fin » car au Japon ce film n’est montré que dans des séances rarissimes, est interdit de diffusion télé ou vidéo pour cause de tabou et politiquement correct vis-à-vis des êtres difformes ou handicapés peuplant ce métrage. Ce n'est pas l'inceste qui est en cause. Si le film a des longueurs et des délires typiques de l'époque, ce n'est pas tous les jours que l’on voit des jumeaux avec une swastika sous la plante des pieds, une femme chirurgicalement rattachée à la siamoise par les fesses à un homme (non, ce n’est pas une nouvelle pose du Kama Sutra) et une autre obligée de se nourrir de crabes ayant dévoré son amant ! ROCAMBOLE