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Citadel - Ciaran Foy - 2012


Ben

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Tommy Cowley is a young father inflicted with chronic agoraphobia since his wife was brutally attacked by a gang of a twisted feral children. Trapped in the dilapidated suburbia of Edenstown, he finds himself terrorised by the same gang, who now seem intent on taking his baby daughter. Torn between the help of an understanding nurse and a vigilante priest, Tommy sets out to learn the nightmarish truth surrounding these hooded children.

 

 

 

Mon film préféré du NIFFF 2012, et aussi et surtout, grand prix du même NIFFF 2012.

Ca reprend brillamment une des idées de "Heartless", mais en l'exploitant ici jusqu'au bout: l'idée que pour les "victimes" de la violence de certains quartiers, lesdits quartiers puissent être vus comme une sorte d'enfer sur terre, au propre comme au figuré.

SPOIL:

la critique qui revient le plus souvent à propos du film est qu'il serait un peu "facho", assimilant purement et simplement les gamins des quartiers à des démons. Or le film n'affirme pas objectivement cet état de fait, il se contente de refléter subjectivement ce que peut ressentir une victime, pour qui l'extérieur est un véritable enfer, et pour qui ces gamins sont tellement éloignés de ce qu'elle est et de sa façon de raisonner, qu'ils peuvent en effet être assimilés à des entités étrangères, des monstres.

 

Le film développe avec talent cette thématique, mais aussi à un plan plus personnel, l'histoire de ce père qui doit se battre contre son agoraphobie, et également l'aspect purement exploit' autour des gamins à capuches.

Superbe réalisation et photo, les scènes de flippe sur père sont assez

 

A noter que dans son adolescence, le réal s'est fait agresser à coups de marteaux, abandonné sur le trottoir, et est revenu à lui avec une seringue plantée dans le cou, sympathique épisode qui l'a rendu légèrement agoraphobe, et lui a inspiré le film

 

 

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Bonne petite série B, effectivement, peut-être pas ce que j'ai préféré au NIFFF, mais un film honnête et efficace dont l'ambiance paranoïaque reste la plus grande réussite. Il y a néanmoins quelques maladresses d'écriture (l'introduction du prêtre est quand même maladroite) et il y plane un sous-texte pro-chrétien qui m'a un peu dérangé. J'ignore s'il s'agit là de quelque chose de voulu ou non mais cette pensée ne m'a pas quitté un instant durant la projection.

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  • 4 months later...

Pour l'instant c'est le film du PIFFF qui m'a le plus touché, probablement parce qu'on sent que le réalisateur a mis beaucoup de lui-même dedans.

Effectivement on pense pas mal à Heartless sauf que Citadel m'a paru bien meilleur, plus maîtrisé, au moins dans sa première partie, qui réussit vraiment bien à retranscrire le profond désarroi du personnage principal. Le mec vit dans ce qui ressemble étrangement à une ville des balkans après un bombardement, tu m'étonnes qu'il ne veuille pas sortir de chez lui.

Dans sa deuxième moitié le film vire au fantastique "métaphorique" et prend un tour franchement surnaturel. Le traitement est plutôt malin (

le "cancer" qui ronge l'immeuble, les enfants "infectés", le prêtre symbole de la société qui abandonne ses enfants

) mais parfois un peu trop appuyé. J'aurais préféré que l'aspect des "créatures" reste dissimulé par exemple.

 

Mais à part ce petit point négatif j'ai beaucoup aimé le film, par ailleurs très réussi techniquement.

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  • 4 months later...

Bon du coup je vais sans doute être le premier sceptique : c'est en effet pas dégeu pour un premier long métrage, et Foy aura sans doute d'autres choses à dire, mais passé la première partie assez flippante (qui sent bien le vécu), j'ai eu juste l'impression de voir Heartless en dix fois moins réussi

En fait, ça se dégonfle quand le film est censé se réveiller, et toutes les situations semblent à l'avenant. Un joli pétard mouillé en ce qui me concerne

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Bon du coup je vais sans doute être le premier sceptique : c'est en effet pas dégeu pour un premier long métrage, et Foy aura sans doute d'autres choses à dire, mais passé la première partie assez flippante (qui sent bien le vécu), j'ai eu juste l'impression de voir Heartless en dix fois moins réussi

En fait, ça se dégonfle quand le film est censé se réveiller, et toutes les situations semblent à l'avenant. Un joli pétard mouillé en ce qui me concerne

 

ah mais non jérémie je te rejoins sur tout voire plus car moi j'ai trouvé ça ridicule de bout en bout. Je ne suis jamais rentré dans le film et je n'ai eu aucune empathie pour le perso

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