Hitchcock - Sacha Gervasi - 2012

[Jeremie]

 

Je pensais qu'il y avait un topic, mais bon voilà, je corrige ça

 

J'étais curieux malgré la mauvaise réception (du moins il me semble), et c'est vrai que...bon...c'est pas Ed Wood hein. J'ai trouvé ça déjà moins pantouflard que My Week with Marilyn, faux biopic et vrai film de tournage (ici celui de Psycho) un peu saccagé par son académisme télévisuel. Ici, on y croit quand même pendant une bonne demi-heure : c'est mené tambour battant, la réalisation est enlevée, y'a de jolies idées (la manière d'insister sur le voyeurisme d'Hitchcock et sur le cas d'Ed Gein incarné par...Michael Windcott !!), un casting plutôt solide. Et puis au bout d'un moment, ça fait plouf. Le tournage de Psychose (qui est quand même le noyau de l'oeuvre) n'est plus le centre d’intérêt et on se retrouve face à un drame un peu naphtaliné sur Hitch et sa femme Alma. Trompera ? Trompera pas ? Bordel, on s'en fout.

 

La rupture de ton est donc un peu fatale et le sujet est finalement expédié en trois coup de couteaux Le score de Elfman joue la carte de la discrétion jusqu'à se faire translucide et la transformation de Hopkins, bien qu'impressionnante, n'empêche qu'on continue à voir Hopkins. Mais y'a Helen Mirren, admirable jusqu'au bout

[burialoftherats]

Sympa pour l'histoire mais tellement telefilmesque.

Et puis Hopkins, meme avec un masque de 3cm, on l'entend surjouer (ce que veut le role).

Mais bon, il y a quelques anecdotes plutot enrichissantes (sur la censure par exemple).

Manquait qu'un real concerné...

Modifié le 28 mars 2013 par Invité

[Kerozene]

Plutôt sympa, sauf que l'histoire n'est finalement pas celle du tournage de "Psychose", mais plutôt celle de la relation entre le gros Hitch et sa femme. C'est là que se trouve véritablement le sujet du film car, comme l'autre a dit, "derrière tout grand homme, se cache une grande femme". Tout cela est évidemment très romancé et au final j'ignore quels sont les éléments historiques, mais parions qu'ils ne soient pas si nombreux (et tant mieux si je me trompe). Niveau interprétation, Hopkins n'est pas si mal et m'a fait marrer, il est en tout cas moins cabotin que d'habitude, et Scarlett Johanson et Jessica Biel sont incroyablement belles mais n'ont à elles deux que 15 minutes de présence à l'écran. J'ai personnellement passé un moment agréable même s'il est vrai que la réalisation est sans imagination - encore que la scène du tournage de la scène de la douche est plutôt réussie.

Un truc étrange: l'image digitale met en avant des parasites dégueulasses dans les noirs, c'était du moins le cas lors de la projection à laquelle j'ai assisté.

[burialoftherats]

hier j'ai vu THE GIRL, l'autre biopic sur le gros maitre.

Ici on racontre son harcelement sur l'actrice Tippi Hedren, qu'il voulait Hitché profond.

 

Ca a beau être un telefilm (HBO quand meme),ca enfonce grave le film de sacha G.

tout simplement parcequ'il y a un point de vue, et une vraie mise en scene.

Et Tobi Jones, que j'aime pas d'ordinaire, et vraiment plus credible.

Recommandable

[Benj]

C'est pas si mauvais que ça.

Bon Anthony Hopkins ne ressemble jamais à Hitchcock et Ellen Mirren assure.

Le reste c'est très quelconque. En sachant que je n'ai jamais vu un seul Hitchcock, le film ne m'a pas plus donné envie d'en mater.

[Tomfincher]

Bof bof. J'aime beaucoup les films qui parlent du cinéma en montrant les coulisses. Et là, on est en plein dedans, avec les difficultés qu'a connu Hitchcock pour faire le film "Psychose". Mais vu qu'on sait que le film va se faire, que cela va être un succès, il n'y a finalement aucun enjeu, aucun suspense. En fait, le film est surtout l'occasion de mettre sur le devant de la scène son épouse Alma Reville, qui agit sur nombre des films de Hitch comme Script Doctor. 

 

Alma est formidablement campée par Helen Mirren. Anthony Hopkins se charge d'incarner, sous moultes prothèses un peu trop visible, Hitchcock. Du coup, on ne voit plus que Hopkins singeant le réalisateur avec sa bouche en cul de poule. Personnellement, je n'ai pas réussi à y croire... 

 

Le film fait quand même aussi pas mal l'impasse sur le fait qu'Hitchcock était un sacré pervers. Hormis une courte séquence de voyeurisme, il n'en reste finalement pas grand chose.