Le salaire de la peur - Julien Leclercq 2024

[Lord Ruthven]

https://youtu.be/xk1y5KB6JPk?feature=shared

 

Dans un coin de desert plein de mecs armés en turban, un puit de gaz fait boum, du coup on envoie Gastambide et Fianso chercher de la nitro pour faire un plus gros boum dedans et éteindre le bordel. Qu'est ce qui pourrait mal se passer ?

 

Julien Leclercq dans ses œuvres. C'est pas mal réalisé mais on se fout complètement de ce qui se passe à l'écran.

 

Le film se raccroche comme il peut au Clouzot et au Friedkin sans bien sûr retrouver les qualités de l'un et de l'autre, la nitro pourrait péter 400 fois,  les personnages ne disent rien parce qu'ils sont mystérieux, on headshot au petit calibre mieux qu'un sniper, quelques gouttes de nitro dégagent le chemin mais il en faut trois tubes pour faire exploser la voiture des méchants, la fin est un peu grotesque .... C'est assez chiant aussi.

 

Reste la question : la France est certes en manque d'action star, mais faut il vraiment que ce soit Gastambide et Alban Lenoir qui comblent ce vide ?

Modifié le 6 avril par Lord Ruthven

[kevo42]

J'ai vu que la musique était d'Eric Serra. Je ne l'ai pas encore écouté, mais j'espère des grosses lignes de basse.

[Tomfincher]

J'ai pas vu le film, mais je pense que sa seule qualité, c'est de rendre disponible sur netflix l'original de Clouzot.

[Lord Ruthven]

Le film a peut être un point intéressant en mettant une femme dans l'équation, ce que Friedkin en son temps a toujours refusé, perdant Steve McQueen au passage (ne parlons même pas du Clouzot, qui est limite crypto-gay).

Ici Ana Girardot n'amène pas grand chose de positif, mais rien de négatif non plus.

[Kerozene]

C'est vraiment du cinéma d'action de pantouflard. Je n'ai rien contre Gastambide ou Alban Lenoir qui sont corrects. L'accusation se tourne vers Julien Leclerq qui foire totalement ses scènes de baston et livre des gunfight mous - dommage puisque son film repose là-dessus plutôt que sur le suspenses ou le développement des personnages. La photo fait illusion et sauve les meubles, mais ceux-ci sont réduits en pièces par l'infâme soupe d'Eric Serra (les trois notes de guitare lorsque Lenoir pleurniche dans sa cellule... au secours!). Bilan négatif pour cette nouvelle adaptation d'un roman qui aura su inspirer deux grands films auparavant.