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The Good, The Bad and the Weird - Kim Jee-woon (2008)


Steve

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Les années 30 en Mandchourie. Le Cinglé vole une carte aux trésors à un haut dignitaire japonais. La Brute, tueur à gages réputé, est payé pour récupérer cette carte. Le Bon veut retrouver le détenteur de la carte pour empocher la prime. Un seul parviendra à ses fins, s'il réussit à anéantir l'armée japonaise, les voyous chinois, les gangsters coréens... et ses deux adversaires.

 

Trailer : http://link.brightcove.com/services/link/bcpid1214128517/bctid1568171128

 

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  • 6 months later...

Vu hier soir et j'ai vraiment bien aime...sans plus !

 

J'en attendais peut-etre un petit peu trop, surtout au regard des precedents films du realisateur, mais j'ai ressenti tout de meme une legere deception, tellement je m'attendais a subir la meme mega claque qu'a la vision de "A bittersweet life".

Ca ne fait pas de "Le bon..." un mauvais film, loin de la ! Du spectacle genereux et impressionnant, ce serait etre tres difficile de ne pas etre rassassie par une telle debauche d'energie.

 

Si le film patie, a mon sens, d'un rythme un peu en dents de scie, le souci principal a mes yeux c'est qu'il a tendance a prendre la pose en citant (plagiant ?) du Leone ouvertement (c'est vrai, le titre etait un indice). Un peu comme dans les recents Tarantino, ou s'arrete la notion d'hommage/clin d'oeil ? Reprendre des situations identiques au "Bon, la Brute et le Truand", voire meme des dialogues, ca en deviendrait presque genant. Alors oui, le realisateur arrive presque toujours a se sortir de ces tranches "leoniennes" par une petite pirouette perso, mais je trouve que cette accumulation de vignettes l'empeche d'avoir sa propre personnalite.

 

Mais bon, a cote de ca, il y a de vrais moments epiques, des sequences d'action vraiment jubilatoires (la fusillade aerienne, l'attaque du train) et des bonnes tranches d'humour bienvenu (la poursuite finale cartoonesque). Du cinema heroique !

Cote casting, Song Kang-Ho devore le film a lui tout seul. Omnipresent, drolissime, il ne laisse que peu de places aux deux autres acteurs principaux qui se contentent de quelques poses iconiques. Le perso du Cingle est clairement le mieux servi par le script,

meme si la "revelation" finale, enieme clin d'oeil leonien, dessert un peu le potentiel sympathie du personnage.

 

 

Gros film d'aventures ultra referentiel (un peu trop d'ailleurs), "Le bon, la brute et le cingle" est un spectacle vraiment enthousiasmant malgre quelques scories. Et je suis persuade qu'il gagnera a etre revu encore et encore.

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Voui, ça péte en tous sens, mais alors je me suis quand même bien fait chier. Faut dire que le fait qu'il n'y ait ni histoire, ni personnages dignes de ce nom, ça aide pas...

Et lors du duel final, M. Kim, que j'apprécie pourtant, m'a fait de la peine, tant il souffre de la comparaison avec Leone...(en même temps, beaucoup souffriraient de la comparaison, mais dans ce cas, tu remakes pas une scène d'anthologie...MERDE QUOI! )

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quelle jolie petite coquille vide. Il ne suffit pas d'utiliser des archétypes pour avoir des personnages qui existent réellement à l'écran. Ici à aucun moment, on aime un personnage en particulier, à aucun moment on en a foutre de quoi que se soit. La rencontre d'une cinématographie en haute teneur artistique et un genre ultra codifié ne débouche que sur un œuf. La forme est parfaite mais à l'intérieur le poussin est mort né.

 

Comme Niko j'en attendais sans doute un peu trop et comme Pituite j'ai eu l'impression de me faire chier. Un film rythmé comme des montagnes russes, on arrive au dénouement et on est soulagé.

 

Grosse déception. Comme quoi tout le monde ne peut pas être Tarantino

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La version du Western de Kim Jee-woon que vous pouvez découvrir en ce moment dans les salles françaises dure 128 min, contre 139 min pour la version Coréenne.

 

Quelles sont les différences ?

 

Notamment le début et la fin du film qui ont été refaits pour le marché français. Le Bon apparaît normalement au début bien avant la scène du train. On comprend mieux ses motivations après son entretien avec la Résistance coréenne. D’ailleurs presque toutes les scènes avec la Résistance coréenne ont été supprimées pour le marché français.

 

La fin a aussi été remaniée, juste après le duel final et avant le générique de fin, il manque une grosse scène.

 

[...] le montage français se paie aussi le luxe de rajouter une scène non présente à l’origine, celle à la fin de la course poursuite dans le désert, qui voit le Cinglé poser de la dynamite pour stopper les Japonais dans la montagne.

 

En clair, il s’agit du montage international… qui d’après le réalisateur en personne devrait aussi sortir en DVD aux côtés du montage Coréen sur une édition collector. La date ? Aucune info officielle dispo….

 

Reste à trouver les autres différences !

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Faut être en forme, avoir le coeur bien accroché, et aimer les cartoons.

Si c'est votre cas, optez pour une salle populaire, avec des réactions pendant le film c'est encore mieux.

Eh oui, je vais toujours au ciné, et je ne me mets pas au blu-ray au grand dam de certains.

Sinon, c'est quand même du grand n'importe quoi avec une histoire, plus loufoque assumé qu'A Bittersweet life et avec un côté bip bip le coyote amusant.

Après c'est dommage qu'il manque des scènes politiques, et c'est marrant de constater que c'est exactement ce qui est arrivé à Sergio leone pour l'original : un film mutilé à sa sortie, restauré depuis.

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  • 5 years later...

Ouais c'est bien sans plus.

Y'a plein de petits trucs sympa ici et là mais je ne sais pas pourquoi tout cela m'a laissé un peu indifférent.

J'aime bien le mec qui joue le cinglé, il a une vraie présence qu'on a déjà vu dans Memories of Murder et The Host. Mais les autres sont soit ultra fade (le bon) soit ultra too much (la brute).

Après le mélange des style que l'on peut trouver dans certains mangas m'a plu, le coté western moderne tout ça.

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