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Blood Freak - Brad F. Grinter & Steve Hawkes - 1972


Jeremie

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Oh putain

 

Du très gros Z grindhouse tendance prévention anti-drogue, avec son éphèbe cobaye d'expériences pas tout à fait catholiques Et c'est vrai qu'elles sont pas catholiques, puisqu'il finira avec...une tête de dindon vorace

Alors que sa maîtresse tchatche dans le salon avec des hippies pour sauver son amant à plume, celui-ci écume la campagne en égorgeant tout ce qui passe. Mais comme c'est pas pas très pratique de sucer du sang avec une grosse tête d'emplumé, il accroche systématiquement ses victimes, les saigne comme des porcs, et se met en dessous pour profiter du precieux liquide.

 

Tout un programme donc, avec un bon gros montage foireux et des cris réutilisés à plus soif (genre alarme d'école humaine), le clou étant une jambe tranchée à la scie electrique (pas trop mal foutu mais bon).

Avec son esthétique de films de vacances chopés dans la cave à grand papy, Blood Freak nous offre une vf dantesque, avec sa totale absence de synchronisation et ses dialogues en totale free-style...

De l'impro ? Y'a des chances....

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  • 4 years later...

Il y a une semaine, vu en groupe après Twins Effect, Peur Bleue, et un obscur film de boxe en prison de Walter Hill avec Wesley Snipes et Peter Falk ( ) et donc l'effet de ce Blood Freak après ces trois... trucs avalés les uns après les autres sur fond de pizzas über grasses, c'est :

 

 

C'était quoi cette chose ? J'avoue avoir fait fort en ayant ramené lors de ce genre de soirées des trucs comme Flic Ou Ninja ou encore Eaux Sauvages, mais là...

 

Commençons par le doublage qui est l'un des pires jamais entendus, créant un décalage entre ce que l'on voit et ce que l'on entends. Le scénario est totalement WTF, pas du tout aidé par un des montages les plus catastrophiques de l'histoire du cinéma, on croirait qu'il s'agit d'un amoncellement de rush sauvages du tournage.

 

Le fait qu'il y ait des longueurs effroyables malgré les petites 1h20 du métrage me conforte quelque peu dans cette idée. Le film, entre le doublage foireux, le montage ahurissant, son non-jeu d'acteur, son message totalement idiot et son ambiance sous-grindhouse foirée ne met pas ce film au même niveau que les nanars poids lourds comme Eaux Sauvages, Crocodile Fury et autres délires Z du même genre. Le niveau n'est pas constant à cause justement de ces longueurs qui égrènent trop des scènes sublimes comme certaines conversations religieuses sous crack ou des meurtres dont les cris sont des patterns en boucle.

 

Mais sinon, ça a franchement fait son effet lors de cette soirée, on en rediscutera longtemps.

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Pour information, la version diffusée lors de l'étrange festival était une version longue où le narrateur apparaît tout le long du film façon Rocky Horror Picture show. A la fin, il manque de s'étouffer à cause de sa clope, rajoutant encore une couche de signification à ce film déjà très riche.

 

A lire : une interview où Jan Kounen explique sa fascination pour ce film, et comment il l'a fait subir aux cinéastes de sa génération dont Gaspar Noé.

 

http://twitchfilm.com/2012/09/letrange-2012-interview-jan-kounen-on-windwalkers-the-french-version-of-blood-freak-and-more.html

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Tttt, ton "obscur film de boxe en prison" n'est autre que Undisputed, meilleur film de son auteur de ces deux dernières décennies, alors un peu de respect, jeune homme...

 

Je connaissais pas ce film avant, et faut dire qu'on me l'a présenté de cette façon : "C'est un double DVD cheapos que j'ai eu grâce à ma carte d'abonnement Total " Je ne l'ai pas trouvé moisi, mais après Twins Effect et Peur Bleue, il faut quand même avouer que la digestion de pareille œuvre est plutôt laborieuse. Mais je ne l'ai pas trouvé génial non plus.

 

@kevo42 : Merci, je vais pouvoir briller en soirées en mettant dans la même phrase "Blood Freak" et "Gaspar Noé"

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