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Nice Panda

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Tout ce qui a été posté par Nice Panda

  1. La s2 étant depuis peu dispo sur Netflix, j'en ai profité et plussoie chaque mot du mess précédent. Je ne suis pourtant vraiment pas client de ce que fait généralement Ryan Murphy mais trouve, en l'occurrence, son style parfait pour le récit. Instaurant une ambiance à la fois glauque et kitsch. Jusqu'à en faire cette odyssée, en fin de compte, surtout incroyablement triste. Quant à Darren Criss, que je ne connaissais pas, il est juste bluffant dans un rôle pourtant pas évident : parvenant, sous ses allures de geek effacé à susciter un vrai inconfort. Le seul bémol tient peut-être en une durée un peu trop longue qui délaye par endroits plus que de raison et oblige, effectivement, à une certaine redite - six épisodes resserrés au lieu des neuf existants et c'eut été idéal. Question, sinon, concernant la bio du vrai Cunanan :
  2. Qu'est-ce que c'était naze. Peut-être pas aussi crapoteux que le Snowtown de Justin Kurzel mais tout aussi inutile. Un postulat de fait divers qui ne raconte rien en dehors de son pitch de départ et se vautre dans le sordide et la crasse afin de camoufler la vacuité de l'ensemble. Avec, en plus (j'imagine histoire de se la jouer arty et/ou s'offrir un style à peu frais), quelques ralentis qui ne servent à rien et une bande-son estampillée "bon goût". Poubelle.
  3. Voici qui mériterait un film à lui seul.
  4. Nice Panda

    The Mule - Clint Eastwood - 2019

    Pas faux. Mais j'ai trouvé que l'ensemble affichait une simplicité et une humanité touchantes (et je suis pourtant loin d'être fan du bonhomme). Clint ne faisant même plus semblant de se camoufler pour parler de lui, évoquer ses erreurs et, surtout, s'excuser auprès de ses proches d'une vie perso à moitié flinguée. Pas un grand film mais un joli moment qui, selon la formule consacrée, pourrait faire office d'idéale oeuvre testamentaire.
  5. Sept nominations aux Oscars, dont celle... du meilleur film.
  6. Puisque les gens te disent qu'il est horrible dans les rôles dramatiques !
  7. Y a les suites de Avatar qui arrivent bientôt.
  8. J'avais trouvé le premier sympa. Le deuxième, beaucoup moins. De quel côté penchera celui-ci ? NbUt7Apl_Z0
  9. Bah, il est pas si mal, Échec et mort, non ? Moins que Nico, Justice sauvage ou Désigne pour mourir, certes. Mais il tient de la Palme d'Or, comparé aux croûtes que Steven a ensuite enquillé avec la régularité d'un métronome suisse. La réalisation de ces Faucons tient cependant du mystère, puisque Gary Nelson (Le trou noir, Allan Quatermain 2) premier choix pour le poste, fut viré au bout de quelques jours. Étant donc remplacé par un Malmuth qui, s'il signe officiellement le film, semble ne pas en avoir eu le contrôle créatif - des bruits de couloir laissant même entendre que c'est, en fait, Stallone lui-même qui en a mis en scène une bonne partie partie. Légende ou réalité ? Concernant l'édition blu-ray, elle semble en tous points conseillée, que ce soit au niveau de l'image ou des bonus : http://www.dvdclassik.com/test/blu-ray-les-faucons-de-la-nuit-l-atelier-d-images-et-the-corporation
  10. Wulfgar, le terroriste le plus redouté d'Europe, annonce son arrivée à New York de façon explosive. Deke DaSilva de la brigade anti-terroriste se voit alors confier une mission quasiment impossible : le traquer et l'appréhender avant qu'il ne frappe à nouveau... Tout juste mis en ligne sur Netflix, je me suis refait ce qui reste une madeleine de mon adolescence. Et trouve que, malgré les années, elle reste tout à fait regardable et, peut-être, même parmi ce que Stallone a fait de mieux. Certes, le script n'a pas du demander beaucoup de taf et le faux-rythme, pas super-trépidant, est typique celui de bien des productions de genre d'alors. Mais l'ensemble a acquis un cachet pas désagréable, surtout grâce à une patine fin 70's-début 80's qui le place dans la catégorie des thrillers typiques de l'époque. On y voit un New-York sombre et crado, des flics qui cognent sans (trop) d'état d'âme et un récit qui va de A à Z sans trop s'encombrer de fioritures (le tout étant emballé en à peine plus d'une heure et demie). En bonus : un chouette cast qui voit se croiser Super-Jaimie, Lando Calrissian, Roy Batty et un Sly qui s'était fait le look de Pacino dans Serpico. Et ça le fait plutôt pas mal. g4gN0nWL6NI
  11. La suite de l'autre... J'avais bien aimé le premier, qui était plutôt fun et ne se prenait pas au sérieux. Donc, pourquoi pas si la suite est du même calibre ? t_iyB6vCa1I
  12. Cette ambiguïté est présente dans la bd - dans sa première moitié, en tous cas. Joli ouvrage d'ailleurs, qui ne révolutionnera rien (que ce soit au niveau du graphisme ou de la narration) mais parvient, sur la longueur, à faire monter une émotion aussi discrète que réelle. Je m'avoue, du coup, curieux de découvrir le film (tout en étant conscient du casse-guele de l'adaptation qui peut facilement tomber dans le larmoyant appuyé).
  13. Pas trop compris l'intérêt de la chose. Ou, plutôt, au contraire un peu trop compris : vu comme LVT étale complaisamment son discours et ses parallèles entre l'Art, le meurtre, la mort, sa propre oeuvre et j'en passe. Sauf que, contrairement à ce dont il est généralement capable (et qui figure son talent), j'y ai trouvé moins de fluidité que d'habitude : comme s'il assénait ses théories sans chercher à, plus que ça, les mettre en forme. Rendant, du coup, l'ensemble un peu laborieux... Après, c'est pas la purge non plus. Je ne me suis pas vraiment ennuyé malgré la durée, Dillon est impeccable, on a droit (comme souvent chez l'auteur) à des images stupéfiantes et tout l'épilogue m'a saisi bien comme il faut - me laissant du coup sur une impression finale plutôt positive. Même si subsiste ce sentiment général de "tout ça pour ça"...
  14. J'ai profité de ce que le film affiche encore quelques séances au Brady pour, en fan de la réal, rattraper mon retard et... c'était pas forcément nécessaire. Je n'ai pourtant rien contre le contemplatif, bien au contraire. Mais encore faut-il qu'il soit au service de quelque chose - un discours, une vision, que sais-je. Ici, les seules sensations se résument en un ennui poli, du début à la fin : il ne se passe strictement rien, c'est plat et je ne comprends honnêtement pas où Denis veut, au juste, en venir. Ni de quoi parle son film. Restent quelques beau plans épars (comme ces corps jetés du vaisseau qui s'enfoncent lentement dans l'espace), la scène WTF citée plus haut dans laquelle Binoche se fait du bien, ainsi que, justement, cette même Binoche à qui je ferais bien des saletés. Sur près de deux heures, c'est peu...
  15. Nice Panda

    Hurlements -Joe Dante - 1980

    C'est cohérent,vu que The Fog est tout aussi chiant.
  16. Se déroulant après Split, Glass suit David Dunn à la poursuite de La Bête, la personnalité surhumaine de Crumb, tandis qu'Elijah Price sort de l'ombre et semble détenir des informations capitales au sujet des deux hommes. Le film a, hier, en même temps été projeté à la Cinémathèque (où Shyamalan et James McAvoy ont ensuite donné une master class) et à l'UGC Bercy, où j'étais - le réal et l'acteur profitant de la proximité géographique des lieux pour gratifier la salle d'une apparition surprise. Et c'est pour moi une déception, sachant que je suis fan hardcore du réal et que c'est le titre que j'attendais le plus cette année (je peux donc arrêter d'aller au ciné jusqu'en 2020). Difficile d'en causer sans spoiler mais disons que, bien que suite directe à Incassable, le film emprunte, hélas (même si c'est logique), plus au style Shyamalan "dernière période" qu'à celui de ses débuts : soit des tunnels de dialogues pour sur-expliquer ce qu'on avait parfaitement compris et, en plus, guère de maestria dans la mise en scène pour relever le tout (faut qu'il change de chef-op, histoire de ne plus infliger à ses films cette morne photo télévisuelle). Le pire étant qu'au niveau de la thématique, il n'apporte rien de plus à celles de Incassable et Split (cette dernière sentant déjà la redite. Et j'aime pourtant bien le film). Mon souhait ? Maintenant qu'il a enfin bouclé cette arlésienne de trilogie super-héroïque, le voir revenir à un petit budget à la The Visit, qui lui permettrait de se renouveler et surprendre à nouveau. Restant ainsi curieux de voir sur quoi il va ensuite enquiller. 95ghQs5AmNk
  17. Un mélange de Clerks et de Reservoir Dogs, avec un budget minimaliste et des comédiens dont on devine qu'ils ne sont pas pros. On va dire que ça a permis au réal de se faire la main (tout comme, en son temps, Dark Star avait permis à Carpenter de débuter). (Blue Ruin, sinon, est pour moi son meilleur film )
  18. Tout enthousiasme délirant de ta part pour un film sera - forcément - désormais jugé suspect... #nioublinipardon
  19. Nice Panda

    The Predator - Shane Black - 2018

    Je ne comprends honnêtement pas ce que Shane Black a tenté de faire avec ce film. C'est écrit avec le cul, bourré d'idées nazes (les chiens-predators...), les persos n'ont aucune épaisseur (mais vu qu'ils sont incarnés par des acteurs sans charisme, on peut noter une cohérence certaine) et la toute dernière scène parvient à rivaliser en ringardise avec celle de Venom (même si on a visiblement échappé à encore pire, à en croire les rumeurs). Qu'il retourne se faire une santé avec petit polar fun à la Kiss Kiss Bang Bang ou Nice Guys et laisse, pour de bon, tomber les blockbusters franchisés qui ne lui réussissent en rien...
  20. Académisme tiède : c'est exactement ça. Un gros téléfilm - pas désagréable à mater, juste quelconque d'un bout à l'autre - qui aurait eu sa place sur France 2 plus qu'au ciné. Et pendant ce temps, des titres comme le Roma de Cuaron se retrouvent direct sur Netflix sans passer par les salles. Drôle de période...
  21. J'ai eu l'impression de me retrouver plus de vingt ans en arrière, à la période où se succédaient les croûtes inspirées par Pulp Fiction. Différence d'époque oblige, le réal fait donc ici son Huit salopards à lui, encore plus inintéressant, pénible et peu inspiré que l'original. Soit un machin qui ne raconte strictement RIEN, mais mets en plus dix plombes pour le faire (2h20. Temps ressenti : le double). Multipliant les artifices (narration éclatée, flash-backs, points de vue à la Rashomon) pour tenter de camoufler la totale vacuité de l'ensemble. (je passe charitablement sous silence la compo de Hemsworth en sous-Manson de Prisunic) C'est bête, j'avais plutôt apprécié La cabane dans les bois, qui était ludique sans se prendre au sérieux. Tout l'inverse du présent produit, en somme. Poubelle.
  22. J'ai trouvé ça si nul que c'en était parfois gênant. Script torché par un môme de huit ans (qui plus est complètement crétin), interprétation en roue libre, dialogues indigents, scènes d'action lambda... Du Z à 100M$ dont le succès me laisse totalement coi. Je ne demande pourtant pas du Kubrick quand je mate ce genre de truc : mais au moins quelque chose d'un minimum pensé qui ne me donne pas l'impression de me faire tendre un doigt d'honneur, une heure trente durant. Cerise de caca sur le gâteau de merde : la pire scène post-générique jamais faite. À se demander à quel point on n'est pas dans la parodie.
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