Ben

En gros, 3 ou 4 tueries ou pas loin, 2 ou 3 morceaux de soupe assez pourris, et le reste pas mal qui s'écoute sans problème mais sans marquer l'oreille à vie non plus faut pas déconner. Dans l'ensemble plutôt bon, j'aime bien Battleaxe warrior!! ps: "le crime" de Démocrates D, c'était une tuerie mortelle de ouf à l'époque!!! (et ça l'est toujours en fait) Le 2 titres avec la pochette style série noire

http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=hypertension2 Crank 2 chroniqué sur nanarland... ... C'est quoi en nanar en fait?

Et comme d'hab chez Wook, il ne développe pas les thèmes de ses films, et laisse plein de bonnes idées inabouties. Pareil, j'ai décroché avec ce sentiment de culpabilité lourdement illustré, la deuxième partie tourne à la banale histoire du couple de vampires avec l'opposition "moi je respecte la vie humaine/ moi non c'est que du bétail", et l'humour pourri vient flinguer des scènes qui aurait pu être mortelles. Son plus mauvais film je pense.

C'est un truc qui me casse aussi méchamment mon plaisir lorsque tu pars dans un trip pendant 1h30, à chercher des clés pour comprendre, et que l'explication ou dénouement est bêtement terre à terre (c'est même très énervant quand le réal te fait un film fantastique (ou presque), pour ensuite en évacuer tout élément fantastique, comme dans "Dorothy") Mais je pense pas non plus que ce soit typiquement français, et l'exemple de Lynch est assez isolé. Pour rester dans la famille, "Surveillance" m'avais pas mal déçu dans son dénouement, aprés ce à quoi on avait eu droit. Belle réussite de trip irrationel qui ose surprendre son public jusqu'au bout: Hypertension 2

Je n'ai pas vu le 1, mais je ne crois pas avoir ri une seule fois à celui là...et j'ai passé les 20 dernières minutes en accéléré

Le visuel de Llik your idols déchire particulièrement (comme celui du Richard Kern d'ailleurs) Bravo. Par contre je doute que l'on puisse y apercevoir Tex

Aaaaah le bon vieux temps...

Ouais mais TGP c'est la crème de la crème, le film élu, du V-cinéma mutant! Les dieux du cinéma, dans leur grande bonté, et par l'intermédiaire de Nishimura, nous ont offert du rab, du grand délire qui dure aussi longtemps qu'un film d'auteur chiant! Loués soient-ils! TOKYO GORE POLICE, CA TABASSE!

L'avantage du V-cinéma, c'est que les films dépassent rarement 75 minutes

le retour de Nishimura aprés la tuerie Tokyo Gore Police, avec ce film réalisé à 4 mains avec le scénariste Naoyuki Tomomatsu. à ceux qui veulent se garder la surprise: la BA en montre quand même beaucoup... Bon, c'est pas du niveau de TGP, surtout parce qu'ils n'arrivent pas à atteindre le même degré de démesure outrancière et d'inventivité ni le rythme effréné de ce dernier. On a bien sûr notre lot de gore et d'idées bien barrées, mais on reste un peu sur sa faim. Par contre, on retrouve pas mal d'ingrédients réussis: une musique qui tabasse, un souci d'ancrer son histoire dans la réalité japonaise (cette fois, ce sont les ados et le lycée qui sont visés, et c'est assez jouissif) tout en faisant des clins d'oeil à ses figures traditionnelles (le Mt Fuji, les sumos, les samourais, le kabuki, sont tous tous dans la place!), un mélange de "kawai" et de gore (la gentille petite musique pendant qu'un perso se fait éventrer, ou la vampire qui balance "je l'ai mordu, maintenant il est mon esclave" avec cet air innocent et naïf estampillé ados japonaises), et dans l'ensemble, beaucoup d'humour, d'espiéglerie et d'ironie. Rien que pour les différentes "bandes" d'adolescentes (les gothiques, les dépressives adeptes de la lacération au cuter, les ganguro qui rêvent d'être nées black) ça vaut le coup d'oeil!

J'ai adoré "l'été du démon" et "Vase de sable", les deux seuls Nomura sorti en France à ma connaissance(hkflix avait un coffret 4 films, mais épuisé ), et celui-ci est décrit au choix comme un thriller hitchockien, une enquête à la Agatha Christie ou à la Dashiell Hammet, donc j'ai dit banco! Par contre, c'était pour combler un déficit de 6 euros afin d'avoir les fdp gratuits, j'ai donc pas vérifié ce que valait cette édition. Incha Allah je l'aurai pas dans l'os.

Toujours pas revenu

J'aime. De Monaco a du talent. C'est beau. Dommage que le segment de D'onofrio (même s'il est très bon) soit plus léger, moins intéressant dans les motivations du bonhomme, et plus dans l'humour (noir, certes). Les deux autres sont beaucoup plus touchants et plus noirs, ça casse un peu l'ambiance, mais vu qu'il arrive en 1er, ça passe. Par contre je trouve que le fait d'avoir fait 3 segments distincts qui se recoupent plutôt qu'une narration classique dessert le film. Mais c'est bien.

La scène avec les catcheurs dans Glory to the filmaker justifie à elle seule la vision du film Et Aniki ça poutre, une succession de scènes et de situations d'anthologie. Si c'est comme on entend souvent du "Kitano pour les nuls" bah jsuis un gros nul et fier de l'être

Le Progres.fr: Soit ils ont rien compris, soit ils n'ont eu connaissance que du tout premier épisode de l'histoire

Putain elle est magnifique cette salle (les chiottes, un bijou!) Ils savent vers quel style de salle ça part à Marseille?

Je trouve au contraire qu'en terme de concept pas exploité, Freddy se pose là, tout simplement parce qu'avant même la fin du premier, le concept de base est trahi. C'est censé être le maitre des rêves, de la pure terreur, un enculé qui t'attaque dans ce que tu as de plus intime et en plus dans un des derniers endroits où tu penses pouvoir te réfugier, le tout dans une atmosphère bien glauque et malsaine avec une bonne couche de SM. Tout ça n'est pas exploité, si ce n'est de façon juste fonctionnelle, pour justifier les délires visuels. Tout ce qui est du domaine de l'onirisme, du rêve et de sa symbolique, que dalle non plus. Par contre c'est clair que l'humour pourrave, ils ont fait le tour! Mais si les mecs au commande de ce remake avaient les couilles de revenir au Freddy de base, genre les 45 premiéres minutes (bien dérangeantes et flippantes) de Nightmare on Elm Street, et de développer dans cette veine, je signe direct. Mais je pense qu'ils vont plutôt opter pour faire de la merde. Edit: tout pareil que Prodigy en gros!

Va filmer sous toutes les coutures un mec pendu aux couilles d'un dragon en live

Ouais, un peu pareil (j'ai pas cru à Panam et ses bars non plus). Je pense que c'est parce que Corneau a cherché à projeter de façon brute sur pelloche la façon dont il visualisait l'histoire en lisant le bouquin, sans chercher à la rendre réaliste. Moi je vois son film comme un fantasme de gosse donant vie à son bouquin préféré. D'où le manque de nuances et le côté caricatural de la plupart des persos et les éclairages moches, et d'où aussi le générique de fin où on revient progressivement de la rue dans laquelle le petit Corneau projetait son histoire à la même rue, dans la réalité vraie. Mais ça reste un peu naze

Beaucoup citent la reconstitution des années 30 comme une des forces du film. Je ne sais pas, je n'y étais pas. Toujours est-il que, peut être à cause de l'image HD, j'ai trouvé un côté toc, trop lisse à tout ça. A la rigueur, j'aurais préféré un bon vieux noir et blanc. J'imagine que l'emploi de la HD devait coller au désir de Mann de faire réaliste, de coller le spectateur aux basques de Dillinger; et non de rendre une image fantasmée style film noir, mais quand même, sur le strict point de la reconstitution, je me sens bien lus transporté dans les 30's par un "The barber" que par "Public ennemies" (et il est vrai qu'on clope beaucoup dans The barber )

Chouettes lectures pour cet été sur la plage Nick

Avis aux lyonnais: dans le cadre des manifestations estivales qu'organise la Mairie, vous avez pt être noté qu'il ya plusieurs fois par semaine des projos en plein air et gratuites, Place Raspail. Demain, c'est une sélection de courts métrages asiatiques effectuée par mes soins. Dans les noms connus de réal passés aux longs, il y aura notamment un Royston Tan et un Na Hong-jin (the chaser), et dans l'ensemble c'ets une sélection assez légère et fun (c'est l'été merde!). Voilà, ça commence vers 19h30 avec repas apréo de quartier, puis projo vers 21h30 - 22h http://www.couretdocs.info/Court%26docs/LUNDI_13_JUILLET.html

C'est plus tout frais dans mon esprit mais j'avais beaucoup aimé. Ca m'a pas mal fait penser à Teeth (que j'aime aussi beaucoup): un film sur l'adolescence et les fantasmes masculins à cet âge, avec un parti pris très casse gueule d'illsutrer cette mentalité, qui fait que si on n'adhére pas, on trouve vite ça prétentieux, bobo, involontairement ridicule et risible. Je l'ai vu à Bruxelles, et une bonne aprtie de la salle était pliée de rire là où selon moi, il n'y avait rien de drôle. Et c'est vrai que certaines situations ou dialogues, pas remis dans le contexte, peuvent faire marrer. J'en ai plus de précis en tête, mais les trucs du style "merde elle est séche, je vais la retourner", ça peut sonner too much. Sauf que ça illustre parfaitement les fantasmes et la vision déformée de la femme que peuvent avoir les ados. Ici, la façon dont ils LA traitent fait très sites de boule: c'est de la viande (you know what i mean ). Difficile aussi de ne pas penser aux "phénomènes des tournantes" avec Deadgirl. Le film parle surtout de ça, et j'ai moi aussi bcp aimé la scène qu'évoque Black Cat, Bon, ça me donne envie de le revoir Déja un DVD?

Nan nan faut pas désespérer! Le jour où y en a un qui va cartoner, il va cartonner grave et ramener plein de pépettes! Et Europa Corp en sortira 2 par an, en remplaçant voitures, yamakazis et femmes en détresse par infectés, tronçonneuses et héro(ine)s couillu(e)s.

True! True! Mais en fait, justement, je ne pensais pas qu'au delà du titre provocateur, intrigant et accrocheur, on aurait un film lorgnant du côté du fantastique. Alors que même si c'est effectivement avant tout un drame psychologique et qu'il n'y a point de possession en réalité, il met quand même bien les pieds dans le genre, je trouve. En gros je m'attendais à un truc qui présentait un postulat de base fantastique pour partir dans du pur délire intello, ou qui fasse du fantastique sans l'assumer (genre "Dorothy") D'où mon agréable surprise.