Aller au contenu

Ben

Staff ZoneBis
  • Compteur de contenus

    3 202
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Ben

  1. Ben

    Faites le mur ! - Banksy (2011)

    Rien ne dit que c'est lui même qui a créé l'enchère, si?
  2. Ben

    Achipé achopé

    Je veux bien!! Cest tellement super!
  3. Ben

    Achipé achopé

    cLJuMjXLm0c Le 1er couplet
  4. Ben

    Marmaduke - Tom Dey (2010)

    Dédicace à Benj
  5. (attention il se peut que je dévoile malgré moi des éléments capitaux de cette superbe intrigue ) Mais quelle merde! Un scénario tout pourri sans aucune surprise, primaire, qui ne génère aucune piste sur laquelle se tritouiller le cerveau sur le pourquoi, pour qui, comment. Ca reste focalisé sur ce qui se passe à l'écran sans jamais essayer de prendre un peu plus d'ampleur, ça déroule le fil de l'action et point barre. Résultat, aucune parano, aucun mystère, aucune psychologie, aucun rebondissement, c'est d'une linéarité à toute épreuve. C'est quand même con pour ce genre de film. Avec en plus tout un tas de trucs qui servent à rien comme le perso de Chloé Sévigny censé faire des observations, et dont la seule observation sera "vous avez fait une faute d'anglais exprés pour qu'ils croient que vous êtes pas américains!". Bravo ma grande. Ca part même dans le n'importe quoi sur la fin avec le perso prête à se sacrifier qui tient de grands discours avant d'invoquer la vierge, c'était tellement gros que je me disais que ça annonçait enfin un rebondissement, bah non c'est sérieux... Putain, le mec qui a écrit ce scénar a fait ça sur ses chiottes un jour de chiasse.
  6. Ben

    Armadillo - Janus Metz Pedersen (2010)

    J'ai pas vu The hurt locker Par contre ça m'a plus fait penser à Jarhead, pour la vie du camp, même s'ils sont loin de glander autant que les persos du film de Mendes.
  7. Ca pèse! On dit parfois qu'un film est tellement réaliste qu'il ressemble un doc, bah là c'est l'inverse, on a un doc tellement léché qu'on dirait une fiction. Techniquement déja: la photo est impressionnante, on a parfois du mal à croire que les images sont captées sur le vif sans être travaillées; le montage est au top, tout comme la musique, mortelle et renforçant parfaitement la narration; le réalisateur ne se contente pas d'une simple mise en image, il utilise en alternance les différents moyens de captation pour immerger le spectateur et se permet même de beaux morceaux de mise en scène en utilisant les images qu'il a à disposition. Les scènes d'affrontement collent aussi bien au siège: c'est simple, quand ça tire, le cameraman fait comme tout le monde, il se jette par terre, et nous avec lui. Pour autant, le mec (chapeau le dévouement) continue à essayer de capter les meilleures images, et on n'a donc pas de scènes incompréhensibles, mais un parfait ressenti de la menace diffuse et invisible qui leur tombe dessus. Cette technique léchée, alliée à une capacité à faire de l'hyper réalisme, donne une impression étrange de plus vrai que nature, de presque trop vrai pour être vrai...Le réal arrive à capter des moments ou des expressions tellement vrais et touchants (cf la scène de repas au début, les adieux à l'aéroport ou les plans sur la tronche hébétée d'un mec qui vient de se prendre une balle ) qu'on a paradoxalement du mal à croire qu'ils n'ont pas été préparés, qu'ils ne sont pas joués. C'est pas que ça fait artificiel, juste impressionnant que la camera réussisse à se faire assez discrète pour choper de tels moments de vérité. Ca c'est pour la forme, irréprochable, mais le fond est pas dégueu non plus. Je ne sais pas ce qui fait un bon doc, mais il me semble que la capacité à documenter, à nous montrer le réel, tout en mettant en scène ce réel, en en tirant une histoire, est un gage de réussite, ce que Armadillo fait parfaitement. Evidemment, on suit avant tout le groupe de soldats, mais l'ami Janus parvient à embrasser l'intégralité du sujet en évoquant également, au détour de qqes plans et qqes scènes, le sort des populations locales, ou la finalité de cette intervention en Afghanistan. On a ainsi le sentiment un peu absurde d'une action assez vaine et inutile de l'OTAN, des soldats qui tournent en rond autour des mêmes villages, dans un périmètre minuscule, jouant au chat et à la souris avec des talibans toujours invisibles, et qu'ils ne réussiront jamais à éliminer... On partage donc surtout le quotidien de ces soldats pendant 6 mois; et le réalisateur a le mérite de les observer en toute neutralité, et sans chercher à les iconiser ou à en faire des personnages archétypaux qu'ils ne sont pas. On n'a donc pas le gros bras, le philosophe, le mec qui se pose des questions, etc...mais juste des types normaux qui ne sont peut être pas impressionnants individuellement et à première vue, mais qui se révèlent tous très intéressants pris comme éléments du groupe, justement parce qu'ils sont vrais. On suit ainsi leur évolution, de leur arrivée et leur hâte d'en découdre, à la découverte d'un quotidien parfois chiant et pourtant toujours dangereux (qqes scènes assez impressionnantes, où on passe en uen seconde avec eux de la glandouille à une grosse tension, juste parce qu'une forme indéterminée traversant la greenzone a été repérée...un taliban armé jusqu'aux dents où une poule échappée de la ferme voisine?), à la frustration face à un ennemi insaisissable, les blessures ou la mort de camarades, le désir de revanche, etc... Fidèle à sa ligne de conduite, le film ne s'achève pas sur un épisode spectaculaire ; les mecs font leur 6 mois, se font chier, font leur job, tuent 4 types, rentrent chez eux retrouver leur nana et bouffer des glaces, reviendront peut-être dans 6 mois, et basta. Du réaliste, de l'authentique; pour autant du passionnant et parfois du spectaculaire, pour un film pas pauvre du tout en réalisation.
  8. Ben

    TOP / FLOP 2010

    Les patrons: Les 7 jours du Talion Kick ass A serious man Les très bons: Armadillo Faites le mur Black dynamite Le livre d'Eli Mother Shutter island Bad lieutenant Enter the void La disparition d'Alice Creed Inception Le bruit des glaçons The housemaid Heartless Notre jour viendra Le dernier exorcisme Simon Werner a disparu The social network Buried Moon Les merdes: House of the devil Unstoppable Le mac Le choc des titans Life during wartime Greenberg Eyes of war Splice Grace Crime d'amour ( ) Etrons suprêmes: Imogène McCarthery Freddy, les griffes de la nuit
  9. L'humour, comme la classe, n'a pas de frontières; ça a l'air mortel
  10. Ben

    Achipé achopé

    En effet, y avait peu de chances que je mette la musique de pong remixée au Bontempi pour te faire plaisir, jeune natif d'Oullins. Tu parles le vrai, DPG; Slaine >> Coka Nostra >> Everlast >> House of pain; la boucle est bouclée!!
  11. Ben

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    C'est l'affiche ricaine?
  12. Ben

    Lake Placid - Steve Miner (1999)

    Le panard total avec une histoire de monstre juste prétexte à de la grosse poilade, des acteurs et un scénariste en roue libre et qui s'en branlent, sont juste là pour s'éclater, des purs dialogues, des persos too much, de l'outrancier, du bis, le tout parfaitement assumé. "La Terre est ronde, et vous l'êtes aussi..."
  13. Ben

    Pusher 3 - N. Winding Refn (2005)

    Le meilleur pour moi!
  14. Ben

    Robogeisha - Noboru Iguchi (2009)

    Bon, comme on se disait avec l'ami Norman au NIFFF, l'enjeu avec le V-cinéma, c'est pour les réals d'arriver à se renouveler, à faire preuve de toujours plus d'imagination pour inventer toujours plus de trouvailles visuelles. Un gimmik hyper fun parce que vu pour la première fois dans « Tokyo Gore Police », fait forcément beaucoup moins d 'effet lorsqu'il est reproduit 40 fois dans les 40 films suivants du genre. Dans ceux sortis récemment, «Vampire girl vs Frankenstein girl » s'en sortait en misant un peu plus sur l'humour et un peu moins sur le gore, mais dans « Mutants Girl Squad » par exemple, ça tournait un peu en rond. Ici, Iguchi s'en sort bien niveau inventivité, avec au milieu des incontournables geysers de sang et corps tranchés en deux, des idées absolument mortelles qui font le charme du V-cinéma . Le problème, c'est qu'on a quasiment déjà tout vu dans la BA, et qu'elles arrivent quasiment toutes dans la dernière partie. L'autre gros problème du film, c'est son ambiance générale. Autant chez Nishimura, on sent un esprit bien punk et turbulent, notamment grâce à une musique péchue toujours excellente, autant là, une musique molle qui ne parvient pas à faire décoller les scènes, et du coup un manque de fun et de dynamisme. On a des scènes qui avait le potentiel pour faire sauter au plafoond, et qui tombent à plat. Le film est paradoxalement trop sage, voire trop « adulte ": on sent que le réal veut faire un truc plus carré que le tout venant du V-cinéma: il essaie de raconter une histoire, la réalisation est appliqué, mais tout ça au détriment du fun et de l'énergie qui font la force de ce genre de films. Les 20 dernières minutes sont nettement plus énervées, mais avant ça, c'est quand même, sans être désagréable, un peu chiant et mollasson, et ça manque de morceaux de bravoure! Donc bien déçu au vu de la trique que pouvait foutre la BA. @burial: tu es dans quelle scène de Symbol??
  15. UN peu comme Steve et Flo en fait. J'ai adoré Tropical Malady et encore plus Syndromes and a century, mais là, je suis moins rentré dedans. Comme d'hab, ya ce côté mystique, hypnotique des films du réal, avec un gros travail sur le son, mais cette fois je suis moins parti dans le trip. Peut être parce que c'est plus découpé que les deux autres, où à chaque fois, la dernière partie du film était un gros voyage sensoriel sans coupures. Donc un peu mitigé, mais toujours quelques plans ou scènes magnifiques et hyper marquantes, comme le face à face avec le tigre de Tropical Malady (l'apparition de la femme ou le plan sur la Lune depuis la grotte). Aprés comme disait Steve, il m' surement manqué des clefs sur le rapport aux esprits et aux vies antérieures chez les thais pour tout capter.
  16. Oui, ca m'avait frappé en voyant les photos de tournage, je m'étais dit que pour un film moyennageux sur fond de peste noire et de grands coups d'épée dans la tronche, c'était un peu propret et ça manquait de figurants, et j'étais du coup très sceptique. Tout ça pour dire que ce côté cheap, même si c'est vrai que le design aurait pu être plus classe, m'a beaucoup moins gêné que prévu, et au final le film poutre pas mal.
  17. Ca veut dire que vous l'avez pas fait très souvent ça? Genre deux, trois fois, pas plus?
  18. Ben

    Poetry - Lee Chang-dong - 2010

    Moi j'ai trouvé ça très bon. C'est très beau, beaucoup plus violent que ce qu'on pourrait imaginer en s'arrêtant aux scènes de lecture de poèmes (une habitude chez Lee Chang dong, qui en met toujours plein la gueule à ses persos, l'air de pas y toucher), et une fois de plus, une belle observation de la société coréenne. J'aurais même versé ma petite larme à la fin, si j'étais pas un mec vraiment badass endurci par le quotidien hardcore du hood lyonnais. Marrant qu'il sorte qqes mois aprés "Mother", avec qui il partage de nombreuses similitudes, et pas seulement parce qu'il suit une vieille femme dans quasiment chaque plan. Quand tu dis qu'il ne filme rien, j'avoue être tant je vois rarement un mec faire des plans aussi riches avec une telle subtilité. Que ce soit quand il filme le quotidien, notamment les 20 premières minutes où chaque plan est blindé jusqu'à la gueule et que tu as autant à observer au premier qu'en arrière plan; ou quand il fait passer énormément de choses juste en filmant le visage de sa comédienne (quand elle va voir la cultivatrice et lui raconte de la merde avant de commencer à partir et de se rendre compte qu'elle a oublié la raison première de sa visite, ce plan est MORTEL!) Et puis très franchement, Lee Chang dong fait certes du cinéma d'auteur, mais on est à mille lieues du ciné d'auteur casse-couilles et prétentieux qui donne envie de se pendre (ou de se tailler les veines). Merde quoi!
  19. Ben

    Les chiens - Alain Jessua - 1979

    Et puis le décor, dans une ville nouvelle toute neuve toute lisse toute propre (je crois que Jessua dit dans les commentaires que les habitations n'étaient même pas encore occupées) donne une atmosphère assez étrange, presque rétro-futuriste, tout à fait
  20. je ne dirai qu'une chose. Los Bastardos.
  21. http://www.lyonpremiere.info/site/index.php?option=com_content&view=article&id=5529%3Ales-cinemas-qart-et-essaiq-bien-mal-en-point-a-lyon&catid=49%3Asociete&Itemid=93
  22. Ben

    NIFF 2010

    Primal, ça reste de la merde
×
×
  • Créer...