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La double vie de Véronique - Krzysztof Kie?lowski - 1991


Jeremie

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J'avais jamais vu de Kieslowski, alors bon, à fin de m'éviter de me lancer dans une trilogie ou une saga, j'ai préféré opté pour l'unité

 

Véronique & Wéronique se ressemblent comme deux gouttes d'eau mais ne se connaissent pas : l'une habite à Cracovie, l'autre à Paris. L'une est prof de musique, l'autre est une diva à la voix frémissante. Un jour, Weronique meurt sur scène, à bout de souffle...

 

L'expérience a été positive, il n'y a pas de doute : ce que je regrette, c'est que la magie de la première partie (en gros, tout ce qui concerne Weronique) s'envole un peu par la suite, pour laisser place à une histoire de coup de foudre moins intéressante. Le film prolonge cette idée (qu'on s'est tous posé un jour ou l'autre) que quelque part sur la planète, nous avons un double...en tout cas physique.

Kieslkowski saisi à merveille tout le vertige du destin de ses héroïnes et toute l'étrangeté de leur état d'âme, confus. Il est quand même difficile de ne pas tomber amoureux d'Irene Jacob ou du score de Presner, qui élève le film sur des cimes divines. Un vrai beau film.

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Un des films préférés de Riad Sattouf, qui a donné à Irène Jacob le nom de Véronique dans les beaux gosses, et il l'a même pas fait exprès (c'est dire si le film est gravé dans son inconscient) (source commentaire audio des beaux gosses).

 

Sinon, j'ai pas vu le film, donc j'ai rien d'intéressant à en dire.

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  • 1 year later...

Revu en blu-ray (pas encore dispo à l'unité, mais en coffret avec la Trilogie des couleurs, ce qui est un très bon choix vu que le film est complémentaire) : le dvd était déjà satisfaisant, le blu-ray est un cran au-dessus, tant mieux.

Ma première vision était mitigée, les deux autres le furent bien moins : en réalité, je suis totalement fasciné par ce Kieslowski, beaucoup plus insaisissable que les films de la Trilogie. Le côté rêve éveillé est à peine forcé (on est pas non plus chez Lynch), très fin, et aussi très troublant. Il y a des scènes, des images, qui émeuvent parfois sans trop en montrer, une phrase, une expression ; Kieslowski a un vrai talent pour marier l’austérité et le lyrisme. C'est aussi le choix de ne pas livrer toutes les clefs au spectateur, et cette faculté à traduire les mystères de la vie, et les forces qui nous dépassent. Pas étonnant que Kubrick en était admiratif...

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  • 8 months later...

Revu au MK2 Bibliothèque dans une splendide copie à l'occasion de la Retro Kieslowski ce mois-ci (et qui se termine dans quelques jours) : une excellente initiative, bien qu'assez discrète (trop à mon goût, bref ). La fascination reste, voire s'amplifie...

Et ça n'interessera sans doute que moi (à moins que des amateurs silencieux passent par ici ) mais dans le bouquin d'Alain Martin dédié au film, on apprend que Kieslowski a monté une vingtaine de versions pour son film pour n'en retenir...qu'une l'équipe du film ayant vu ces différentes versions soulignent bien que le scénario avait tout d'un puzzle à construire ou à déconstruire d'autant de manières possibles.

 

Dommage que beaucoup de scènes liant les deux femmes aient été rejetées du montage final et ne soient guère visibles (si ce n'est la fin alternative rajoutée par Miramax à l'époque, visible sur le dvd Criterion) : elles renforçaient de manière plus lisible l'idée que la vie de Weronika était l'écho de celle de Véronique. A l'arrivée, le film préfère se montrer moins démonstratif et plus ambivalent : on peut cependant les découvrir dans le script justement publié dans le bouquin de Martin.

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