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Inside Deep throat - Fenton Bailey & Randy Barbato (2005


ParaNorman

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It was filmed in 6 days for 25 thousand dollars. The government didn't want you to see it. It was banned in 23 states. It has grossed over 600 million dollars. And it is the most profitable film in motion picture history.

 

Plus de 30 ans après les debut plus que provoquant de "Deep throat", ce documentaire examine les tenants et aboutissants du film le plus rentable de tout les temps

 

Bon déjà je n'ai pas vu le film deep throat mais bon c'est pas necessaire pour comprendre le film - le contraire d'ailleurs serait même plus judicieux je pense : avoir vu "inside deep throat" pour mieux comprendre et apprecier "deep throat", dans une mesure plus large.

 

Le film/documentaire démarre sur les chapeaux de roues. Montage assez cut, musique 70' à fond, effets post prod à gogo : en moins de 5 minutes, le film prend l'attention du spectateur et ne se relache très peu, que pour mieux introduire le thème suivant décrit. On passe donc de la génèse à la préprod puis au tournage de "Deep throat" de manière très active mais pas fatiguante on ne s'ennui pas une seconde (enfin pas moi ) et pour être sûr d'en avoir pour son argent, il y a les remarques acerbes, droles, vulgaires, intelligentes des différents interviewés comme John Waters, Norman Mailer, Wes Craven, Larry Flynt... (pour ceux que j'ai gardé en tête...)

Mais du réalisateur, au producteur, acteurs, famille, amis, badauds, tous ont leur petit mot à dire et jamais inutile, tout sonne vrai (hum hum normal pour un doc).

Ton plus grave avec la sortie et distribution du film, avec les scandales politique, ethique, social et financier qu'il a engendré. Partie un petit plus lourde et longue mais necessaire puisque c'est presque le sujet premier du documentaire. Ca enchaine donc assez longuement sur les procès, les enjeux mafieux, la censure gouvernementale et une fois de plus les avis de chacun. L'humour y est plus discret mais toujours présent. La musique toujours nickel.

Dernière partie pour conclure, plus courte forcément mais très bien réalisée, allez voir le film pour savoir ce qu'elle raconte...

 

Rudement efficasse et vraiment passionnant.

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Pas trop mal mais le film ne fait qu'effleurer le sujet au lieu d'aller "à l'intérieur" de Gorge Profonde.

 

le documentaire retrace ainsi, du tournage à la fin du scandale, la vie du film aux USA et tente un approche curieuse de vision sociale des USA dans les 70's. se permettant ainsi des raccourcis douteux.

 

Gerard Damiano a bien vieilli mais reste plutot vert...avec ses enfants dans une banlieue US quelconque.

 

L'acteur principal reste celui qui retient l'intéret car (et je n'ai toujours pas compris pourquoi) c'est lui qui fut accusé d'indécence et comparu davnt un tribunal qui, par le truchement de Nixon, tentait de faire disparaitre le film et d'abolir la pornographie. C'est assez hallucinant dans le mécanisme judiciaire et il ne dut sa peau qu'à l'élection d'un démocrate (Jimmy Carter) juste avant le verdict. Comme quoi... l'acteur s'est depuis converti au catholicisme . sacrés ricains!

 

La panorama de la société US de ces années là (comme quoi Gorge profonde auarait révolutionné le pays, ni plus ni moins!) emprunte là aussi un chemin pavé de bonnes intentions mais trop réductrices pour etre vraies. De faire de la pornographie un cheval de bataille politique pour les conservateurs, c'est bien de le dire, mais c'est en même temps enfoncer des portes ouvertes. Le documentaire en reste au stade du brouillon et ne va pas franchement au fond des choses en demeurant très (trop?) prudent.

 

reste le destin des différents protagonistes. de Linda Lovelace crachant sur son passé indiquant que son mari l'avait obligé à faire le film, entre autres, également sa soeur et sa fille (qui se vit proposer de tourner dasn deep throat 7!) , des propriétaires de cinémas de l'époque...une série d'intervenants faisant office de mémoire collective. C'est là où le film est le plus intéressant. mais il ne sait pas aller au delà et c'est bien dommage.

 

Ensuite, de faire des féministes de l'époque les responsables des maux qui ont suivi le film après 77, c'est assez petit et très réducteur. Cet argument massue fut développé en 60 secondes et via un extrait d'un talk show de l'époque : ridicule.

 

Le film avance aussi des chiffres (comme quoi le film de 1972 aurait rapporté 600 millions de $ à ce jour) qui ont été contesté par plusieurs sources proches du business.

 

Au final, une tentative intéressante mais incomplète, voire biaisée.

 

SWS dit : X

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Il est vrai qu'il aurait été plus percutant d'aller au fond des choses une fois pour toutes afin de mettre au grand jour ce que tout le monde pense, à savoir les conections entre la mafia et le porno : l'attitude des retraités distributeurs laissent carrément sur sa faim.

Harry Reems fut pris pour cible afin de décourager à d'autres éventuels hardeurs de se lancer dans le métier : à l'époque le "star system" dans ce milieu n'était guère développé : le scandale "deep throat" a d'aileurs lancé ce star system.

Quant à linda lovelace c'est damiano qui la décrit sans doute véritablement comme elle est : manipulable à souhait (critique de son bouquin dans le prochain n° de Trash times )

Enfin le doc révèle bien ce qu'à toujours été l'Amérique, d'un coté les puritains et de l'autre les libéraux.

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  • 6 months later...

[FebioFest 2006]

 

Un documentaire divertissant, un peu dans le style de ce qui avait été fait pour Robert Evans et "The Kid Stays in the Picture". Ca a vraisemblablement demandé un boulot monstre, j'imagine 2-3 ans pour venir à bout du projet, et ça se sent. Des aspects positifs du doc (rythme soutenu, montage visuel et sonore captivant, beaucoup d'humour), on passe assez vite à une impression de pas assez, comme s'il privilégiait la forme sur le fond. Effectivement, le doc enfonce des portes ouvertes, mais c'est surtout l'aspect "expliquons les seventies à la génération MTV" qui agace un peu plus. Tout comme le côté satirico-démago à la Michael Moore quand il s'agit de comparer le X d'"avant" et le X de "maintenant". Enfin ça reste quand même assez bien résumé à défaut d'être exhaustif, et il y a des interviews toutefois intéressantes, surtout celle du procureur, ou des ex-types du FBI qui surprennent par leur apport du point de vue opposé à la majorité des intervenants. Enfin finalement ce qu'il m'est resté de cette 1h30, c'est de la pitié pour Linda Lovelace, une femme fragile qui aura finalement été utilisée par les deux camps.

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Je ne crois pas que l'on aurait pu beaucoup plus quant à la connection entre la maffia et le porno. L'essentiel est dit et montre le magnifique autogaol de l'administration américaine qui en interdisant le film le voue à une diffusion clandestine dont elle ne verra pas un dollar.

Aller plus loin: facile à réclamer en tapottant sur son ordinateur tout anonyme. Enquêter sur le véritable rôle de la maffia dans ce cinéma: sacré challenge pour une équipe de cinéma. Personnellement cela me parait plutôt suicidaire.

 

Que le film ait rapporté huit au lieu de six millions: et alors. Il n'a pas coûté grand-chose et en a beaucoup, beaucoup rapporté alors que les acteurs ont eu un cachet et aucun retour sur recette. L'essentiel est aussi dit.

 

Restent quelques raccourcis, mais bon pas bien graves

 

 

Quant au film (pas le docu), il est à conseiller en d'urgence à ceux qui n'auraient pas encore la bonne idée de le visionner. Tout à déjà été dit sur ce moment d'anthologie baigné d'une bande son qui en jette.

Le Damiano jovial et décontracté, le Hitchcok du porno, est bien le même que l'on retrouve dans le documentaire. C'est aspect bon enfant, souligné par MovieRev, se pose comme lien du film au docu et comme image finale de l'esprit Deep Throat.

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  • 1 year later...

J'ai trouvé le docu pas mal du tout, bien que trop court.

L'angle choisi est certainement celui d'une certaine nostalgie, et donc vouloir tirer une vision globale de la société de l'époque par ce biais est illusoire, mais d'un autre coté on n'a pas de mal à constater que le porno 70's pouvait présenter des qualités absentes de la production contemporaine.

Sur le plan de l'histoire juridique, je ne savais pas que DT avait subi un nombre aussi important d'attaques.

Bien sûr Inside DT manque sa cible militante, à savoir d'aborder en profondeur la définition de "l'obscénité vs les bonnes moeurs", et son utilisation par divers bords.

 

En ce qui concerne le choix de Reems pour les poursuites, je pense que le but était aussi de prendre la cible qui avait le plus de chances d'être condamnée, puisque les persécuteurs voulaient créer un précédent.

Le réalisateur pouvait présenter une défense fortement axée sur la liberté d'expresion, Linda Lovelace pouvait paraître comme victime aveugle de la pornographie, et Reems était probablement le mieux habilité à endosser le costume du méchant.

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A noter que les bonus du disque US de la version uncut proposent des extras contenant des passages amusants - Marilyn Chambers faisant une tentant d'expliquer comment réaliser une "deep throat" mais n'arrivant pas à garder son sérieux - mais surtout une interview d'Annie Sprinkle, absolument charmante, qui évoque sa recontre avec Damiano, lequel évoque la belle Annie avec une émotion communicative.

 

Je ne sais pas si ces bonus sont inclus dans l'édition Z2 ?

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  • 6 years later...

Je reste légèrement sur ma faim après ce docu que j'aurais voulu plus immersif dans ce qui a secoué les fondement des cochonnailles Linda Lovelace et Harry Reems. On nous apprend que Damiano n'a pas touché 1$ sur ses films pornos? Porquoi-comment est sans doute la question à laquelle nous aurions voulu plus de réponse (le coup des mafieux étant à peine survolé, on peut imaginer que c'est de leur faute... sur toute une carrière? Vraiment?). Mais ça reste plaisant dans l'ensemble, les réalisateurs prenant soin de ne prendre parti ni pour les pro, ni pour les anti porno... mais peut-être est-ce là aussi la faiblesse du docu qui, à force de ne pas se positionner, n'apporte rien de supplémentaire au schmilblick.

 

Je ne sais pas si ces bonus sont inclus dans l'édition Z2 ?

 

Au dos de la jaquette, il est écrit "Bonus cachés (avec Marilyn Chambers)". On peut donc supposer que oui... mais je ne le saurai que demain. Bonne nuit.

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