Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più) - Sergio Leone (1965)

[DPG]

BOUM.

 

Deuxième volet de la trilogie Leone / Eastwood / Dollars / Man with no name.

 

On commence à taper dans du lourd. Le premier pouvait sembler être une sorte de "brouillon", là on est dans le sérieux ! Le film joue sur un autre registre, plus sombre, plus noir, que les deux autres volets. Très peu de touches d'humour, en prime un méchant vraiment impitoyable, une histoire de "vengeance" au milieu de tout ça.

 

Soyons clairs, je trouve que cet épisode n'a rien à envier ou presque au classique qu'est "Le bon, la brute et le truand". Tout est maitrisé d'un bout à l'autre, Morricone est au top, les cadrages sont millimétrés, le tempo ne faiblit jamais, le cast est génial jusqu'au moindre petit rôle qu'on voit 30 sec. Eastwood et Van Cleef sont toujours mortels, mais c'est vraiment Gian Maria Volonte que je trouve absolument magistral dans ce film. Cruel, complètement fou, incontrôlable, imprévisible, sans foi ni loi, avec son gimmick de la montre et sa mélodie superbement trouvé, il crève l'écran à la moindre apparition ! Et ce final, ce final

 

Toujours un très très gros morceau de péloche donc, dont l'impact ne faiblit pas sur moi. J'ai du le voir pour la première fois à 8-9 ans, un truc comme ça, et depuis, chaque nouvelle vision est une nouvelle claque, toujours aussi intense, toujours aussi forte ! Masterpiece !

 

[Lord Ruthven]

Du très très lourd !!

Lee Van Cleef et son fusil démontable, les deux qui s''espionnent et finissent par se croiser dans la longue-vue, la montre, le début, la fin, Clint mortel dans tous les sens du terme, le duel de chapeaux...

 

Pour moi, c'est vraiment LE western spag, à placer aux côtés de Django.

[Natale]

tres bon mais je considere ce film comme un brouillon du bon la brute et le truand. le film est ambitieux mais il manque encore lhumour et le grain de folie pour en faire un chef d'œuvre et rythmer ces 2h30 de film. la musique de morricone est bonne sans être géniale. le principe de la montre musicale avec les flashback sera repris en beaucoup mieux dans il était une fois dans l'ouest avec l'harmonica.

 

je précise que j'aime beaucoup le film. son principal tort est que je lai découvert après le bon la brute le truand..

[chatterie royale]

c'est peut-être mon leone préféré, celui pour moi qui lance véritablement le spagh' en se débarrassant à la fois du western ricain et du chambara pour créer sa propre mythologie.

et la musique de morricone est tout simplement inoubliable.

[Cyril]

C'est mon western préféré de Léone.

Celui ou l'émotion est la plus palpable, la séquence final est je trouve a tout point admirable.

[DPG]

Pr Natale, le film ne fait que 2h10

 

Après je dois dire qu'entre celui là et "Le bon la brute..." je crois que je n'ai pas vraiment de préféré au final. Les deux sont suffisamment différents dans le ton, dans l'approche, pour être complémentaires à mes yeux. Je prends autant de plaisir devant les deux je pense, même si le suivant a peut être un peu plus de "morceaux de bravoure"

[Lord Ruthven]

Pour quelques Dollars de Plus a un côté nerveux et rentre dedans (voire un peu bisseux) que n'a pas le Bon la Brute et le Truand (qui est un chef d'oeuvre, par ailleurs) et en celà je trouve qu'il symbolise davantage le western spaghetti.

[Benj]

Le 18/01/2013 à 11:54, Lord Ruthven a dit :

Pour quelques Dollars de Plus a un côté nerveux et rentre dedans (voire un peu bisseux) que n'a pas le Bon la Brute et le Truand (qui est un chef d'oeuvre, par ailleurs) et en celà je trouve qu'il symbolise davantage le western spaghetti.

 

C'est ce coté bisseux qui me dérange un petit peu. Gian Maria qui est à la limite du cabotinage du western spag ça m'a crispé un peu, mais heureusement que Leone a su le contenir. Ce qui ne sera pas le cas dans El Chuncho. Après il est parfait en fripouille crado et c'est le meilleur contre-pied face à Van Cleef et Eastwood.

Je trouve le film sympa, y a de beaux moment, mais j'ai eu beau l'avoir vu plusieurs fois, y'a pas grand chose que je retiens et faut que je me force à aller jusqu'au bout.