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Anthropophagous - Joe d'Amato (1980)


Tomfincher

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Pour une première fois, je pense avoir Antropophagous dans des conditions quasi optimales. Je m'explique : enregistré le film cette nuit sur Cine Effisque. Je commence à le regarder... Bonne surprise, c'est la VO ! Cool, ça démarre bien. Et puis d'un coup, je me sens pas bien, un peu nauséeux... Le café était pas tellement bon, pas très frais non plus à vrai dire. Et voilà que c'est parti pour 1h20 de film avec une sensation de mal-être et de malaise qui en rajoute une couche au film déjà bien glauque ! J'avais envie de gerber pendant toute la séquence de la caverne... Le bonheur quoi !

 

Bon sinon, le film est vraiment pas mal. Une ambiance bien glauque et oppressante donc, mais aussi un rythme "soutenu" (c'est bien simple, je n'ai pas vu le temps passer). Soutenu parce qu'on ne sait à aucun moment quand peut surgir le monstre.

Sinon, c'est quand même pas aussi gore que ce que j'avais pu lire ici ou là et le film fonctionne plus sur la terreur que le dégoût...

 

Il était fort ce d'Amato quand même... Donnez-lui un village fantôme, 7 ou 8 acteurs, 2 kilos d'intestin de porc, et vous vous retrouvez avec un excellent film d'horreur. Franchement, je m'attendais à un truc bien kitsch et au final, le film est une excellente surprise.

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Bon, ben moi je me fais pas chier et je fais un copier coller d'un post que j'ai faits il y a 2 jours sur unforum dont je ne citerais pas le nom !

 

Revoir "Antropophagus" une seconde fois permet d'appricer celui ci a sa juste valeur en l'abordant d'un façon paradoxalement quasi virginale.

 

En effet, lors de cette seconde vision, on ne s'impatiente plus comme un malade en se disant toute les 5 minutes "Mais quand est ce qu'il bouffe un foetus bordel !"

 

Celà permet d'aborder le film de Joe D'Amato de façon plus sereine et de profiter de ses nombreuses qualitées, en particulier une ambiance morbide et inquiétante particulièrement bien rendue.

La longue scène se déroulant durant l'orage est a ce niveau vraiment excellente.

 

Aussi, si on avait souvent été fatalement déçu la première fois de voir que le film n'était pas aussi gore que sa réputation le prérendait, on s'aperçoit ici avec bonheur que finalement, le film se montre tout de même assez généreux à ce niveau, et que les scènes sanglantes ne manque pas.

 

Bref, Un classique du genre.

 

Et ceux qui disent le contraire sont surement des fans d'Harry Potter. Voilà !

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mon problème c'est que je fais des films trop sérieux alors qu'à la même époque le gore c'était Mattei. Avec un peu plus de thune j'aurais pu faire du Fulci mais j'étais mon propre producteur. Mais j'ai fais quand même des bons films: Emanuelle and the Last Cannibals, In America, Blue Holocaust, Antro qui est quand même pas mal même si trop lent. Mais quelle fin. On a rarement vu ca quand même ... mais c'est sur. Ma deuxième partie de carrière est plus bis et plait mieux...

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  • 3 years later...

Découvert cette semaine en copie 35mm française (le son est dégueulasse), et effectivement ça pisse pas bien haut. Les décors sont sympas il est vrai, et y'a des moments de tension plutôt efficaces, mais putain les scènes où ils se perdent et se cherchent tous sur l'île sont insupportables, et les maquillages sont forcément ultra décevants pour qui a pu fantasmer dessus pendant plus de 20 ans.

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UN film que l'on peut trouver excellent ou à chier selon les passages que l'on repasse dans sa tête. Je me souviens de la séquence de l'orage, de l'atmosphère morbide constante. Je me souviens aussi du synthétiseur de charlie holeg, de la parodie des dents de la mer au début, d'une fausse tête dans un sceau qui ressemble à un ballon de foot coiffé d'une moumoute frisée de la scène du foetus pou bizarrement la musique fonctionne et enfin le brave george qui croque dans des tripes crues et dégueux.

UN mauvais film mais qui réussit à installer une ambiance ce qui en soi est dejà une grande réussite.

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Très inégal. Un statut culte dû à ses deux fameuses scènes chocs, tenant en effet du jamais vu (même encore maintenant je pense), mais le film rame.

Une ambiance qui colle, où ça grouille, ça moisi, ça irrite, mais en allant par là, c'est plutôt chiant. Ceci dit, c'est les quelques sursauts que propose le film (la pendaison avec chute de mannequin, l'apparition terrifiante de Eastman pendant l'orage, la chambre aux cadavres, l'antre de la bête...) qui le rendent attachant je trouve.

 

Et l'affiche originale est l'un des plus beaux visuels du genre

Elle transpire une espèce de poésie apocalyptique qui ne se trouve absolument pas dans le film

 

SCIOTTI POWA

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  • 8 years later...

Fait assez curieux, le film est sorti deux fois chez le même éditeur, la boîte UK 88 films. En 2015, ils ont sorti le film dans leur collection de bis italien, et cet été, ils ont ressorti le film en édition spéciale avec un transfert 2k. Sauf que j'étais pas au courant, et je me suis gauffré le premier transfert, qui est assez naze ceci dit, le film est assez moche à l'origine. Voilà la bonne édition :

anthro2d_1400x.jpg?v=1507558510

 

Le film gagne des points grâce à son choix de décors, son atmosphère : le village fantôme, la Grèce 70's de carte postale (j'ai l'impression qu'entre Exibition 2, Les révoltés de l'an 2000 et Island of death, c'était grave à la mode ), la nécropole, le palace abandonné avec la piècre secrète où pourisse une famille de cadavres...c'est très fort si on sort de ça, le film est assez mal filmé et pas très beau. Amato n'a jamais été un esthète c'est sûr, mais pour avoir revu récemment Emmanuelle en Amérique ou La nuit fantastique des morts-vivants, y'a rien de honteux. Là on sent la caméra à l'épaule, le côté à l'arrache, les cadrages pas top...c'est pas la fête.

C'est quand même clairement un slasher, mais je trouve ça étonnant de voir des adultes et non des ado, ici présentés sans clichés. Eastman est toujours flippant, l'apparition durant l'orage c'est toujours aussi impressionnant

Beaucoup de longueurs aussi...le film aurait pu perdre facile 15 ou 20 minutes. Mais le charme glauque de l'ensemble fonctionne encore assez bien. La zik est bien "autre", entre les délires aux synthés et l'orgue

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