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The Thin Red Line - Terrence Malick (1998)


Tomfincher

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Puisqu'on parle beaucoup de Terrence Malick en ce moment (The New World oblige, que je vais voir demain. Vivement !), j'en profite pour faire un thread sur The Thin Red Line, La Ligne Rouge dans nos contrées.

 

Que dire si ce n'est que ce film est assurément un de mes trois films préférés de tous les temps. C'est un véritable miracle de presque trois heures. On trouve tout dans ce film. La beauté des plans (raaaaah, ces plans de collines avec l'ombre des nuages qui passe dessus ), de la réalisation, le talent de ses acteurs qui acceptent de partager leur place dans le film avec les autres, de l'émotion à ne plus savoir qu'en faire, la musique magnifique de Hans Zimmer couplée avec des chants mélanaisiens de toute beauté... Bref, le film parfait à mes yeux.

Peut-être un petit reproche : l'abondance de stars. Par exemple, on est tout étonné de voir apparaître George Clooney, puis on est tout aussi étonné de le voir disparaître en quelques minutes.

 

D'ailleurs, j'aimerais voir un DVD plus fourni que celui qui existe pour l'instant. Avec un bon gros making of et pleins de scènes coupées. Il me semble que le making of n'est pas présent dans le DVD alors que dans ma VHS (anglaise), il y en a un après le film. A confirmer.

 

Il me semble aussi que le film n'a eu aucun Oscar sur sept nominations, ce qui est tout de même une honte !

 

En tout cas, un film que je ne me lasse pas de revoir. Terrence Malick est grand.

 

 

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Tout pareil.

 

Et, soit dit en passant, bien meilleur que ce Nouveau monde qui en reprend la thématique (étonnant, de la part de Mallick) mais également de larges portions du script (dans les scènes similaires ou la construction dramatique).

 

Interprétation nirvanesque de Jim Caviezel, Sean Penn ou Ben Chaplin (et de tout le monde, en fait). Je rêve d'autant plus de choper les scènes coupées depuis que j'ai appris que Rourke en faisait partie !

 

A quand la chance d'un jour les voir ?

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  • 2 months later...

Revu hier et c'est toujours aussi fort.

La prestation de Nick Nolte beuglant dans sa radio me glace le sang à chaque vision.

 

Sinon quelqu'un a parlé de Mickey Rourke dont les scènes feraient partie des scènes coupées. J'ai remarqué en effet qu'il était dans les remerciements à la fin du générique. J'ai vu aussi qu'il y avait pèle mèle : Viggo Mortensen, Billy Bob Thornton, Bill Pullman, ... Y sont aussi dans les scènes coupées apparamment (sauf Billy Bob qui avait enregistré une voix off). On y apercevrait même un certain Gary Oldman.

 

Quelqu'un confirme ?

Quelqu'un sait où on peut récuperer un making of et les scénes coupées ?

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  • 4 years later...

J'ai franchement pas mais alors pas du tout aimé le film. Le soldat Ryan m'a vraiment glacé le sang et fait ressentir l'horreur des combats et le sentiment de mort et danger tandis que la ligne ne m'a absolument pas parlé. Du vide et des stars qui traversent l'écran pour apposer terence malick sur leur cv. Il n'y a que lors des séquences d'attaque que le film avait un semblant de choses à dire....

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  • 5 years later...

"Des hommes s'entretuent au sein de magnifiques paysages millénaires..."

 

Ça fait fort longtemps que je ne l'avais pas vu, mine de rien. Et étant donné qu'il est ressorti (notamment) à la Filmothèque, je me suis laissé tenter.

(projo d'ailleurs effectuée au sein d'une salle étonnement garnie. Preuve que Terrence fait toujours recette, alors que le film est loin d'être rare)

 

Il est rigolo de le revisionner aujourd'hui tant on s'aperçoit, avec le recul, qu'il s'agit d'une pierre angulaire dans la filmo du réal.

Autant parce que c'était le titre de son retour après vingt ans d'absence que parce qu'il implantait, de manière presque définitive, le style qui allait désormais être le sien.

 

Style, ces dernières années, tant poussé jusqu'à l'absurde et l'auto-caricature qu'il a fini par se transformer en formule.

Comme si Malick avait perdu de vue l'essentiel et s'était égaré dans un ciné purement formel dans lequel ses gimmicks tournent à vide...

 

Rien encore de tel ici, ce qui explique la fascination que continue à dégager l'oeuvre.

Même si, me dois-je de le reconnaître, elle n'est peut-être point l'ultime masterpiece partout vanté.

Le rythme accuse, en effet, un petit coup de mou passé les deux heures de métrage et donne l'impression (fausse ?) que le metteur en scène ne sait pas trop comment terminer son film...

 

Sans compter l'omniprésence des monologues en voix-off qui, s'ils bouleversent pour la plupart par leur simplicité brute, ont parfois tendance à (déjà) s'égarer du côté du philosophico pouêt-pouêt...

 

Défauts néanmoins mineurs à côté des splendeurs offertes.

À commencer par ce miraculeux premier quart d'heure, peut-être l'un des plus beaux de l'Histoire du 7ème Art.

Une interprétation chorale d'une justesse inouïe.

Un paradoxal (vu le sujet abordé) sentiment de bien-être qui se dégage de l'ensemble...

 

Pas forcément de quoi voir sa vie changée à jamais. Mais, peut-être, au moins sortir de la salle avec en tête, quelques - bonnes - interrogations.

Combien d'oeuvres de ces dernières années peuvent prétendre à autant ?...

 

P.s., en indispensable bonus : j924qaMb0d8

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