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Borderland - Zev Berman - 2007


Jeremie

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Et ben ça y est, Hostel fait des petits !

Après l'Australie, la Roumanie, le Brésil et la campagne française, le Mexique ! Ben oui, faut bien passer par là...

 

Un peu mitigé à la vision de ce choc des cultures entre une secte mexicaine sanguinaire et un trio de touristes américains venus au pays des tortillas pour s'enfiler des pépées. Des qualités pourtant, ce Borderland en a a pas mal : dans l'ensemble c'est relativement sérieux, vraiment très violent (un protagoniste se fait charcler à coups de machettes par une dizaine de psychopathes )...mais je sais pas, le sujet se prêtait vraiment à quelque chose de plus remuant, de plus fou encore (bordel, pas un sein ). Mise en scène léchée mais un peu clipesque quand même, c'est du tape à l'oeil à la Scott et c'est emballé en Scope. Bah, ce sera toujours mieux que la fadeur d'un Tooth and nail...

 

Boderland c'est le dtv bien emballé pour le Samedi soir, point barre. A revoir, ça je sais pas, ça manque de sang neuf et je m'attendais à une confrontation finale un peu plus épique et maligne (faut voir comment le big bad guy meurt, une vraie merde ). Mais bon dans le genre, y'a tellement pire, je conseille quand même de lui laisser une petite chance

 

Et pis bon Martha Higareda, on en mangerait à toutes les sauces

 

 

 

FORMIDABOUL

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  • 9 months later...
  • 4 weeks later...
Et pis bon Martha Higareda, on en mangerait à toutes les sauces

 

Surtout à la sauce blanche.

 

 

Voila, ça, c'est fait.

 

 

bon alors en fait il est bien ce film, les trucs de sorcellerie ça me gave d'habitude mais là ça va c'est pas trop relou comme l'autre truc nase du brésilien d'antan, j'ai pas trouvé le scénario basique, je me suis bien pris au film, le "héros" est bien cucul avec son trip humanitaire et l'autre arioul est marrant.

MAIS C'EST SURTOUT MARIA AVEC LAQUELLE ON A ENVIE DE PASSER UNE NUIT D'AMOUR LE CORPS PLEIN D'HUILE D'OLIVE AVEC DES GALETTES DE MAïS SUR LE CUL!

MARIAAAAAAAAAAAAAAAA!

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  • 3 months later...

Je suis tombé sur ce film en faisant des recherches sur Adolfo de Jesus Constanzo, "the godfather of Mataramos", qui a été l'un des tueur en série Mexicain les plus connu. Je voulais voir comment l'histoire originale avait été traitée.

 

En fait le film est assez fidèle aux faits, si on excepte le fait que jamais les amis de l'américain kidnappé sont venus le libérer (ce que veux nous faire croire la fin du film comme étant des faits réels), mais que c'est la police Mexicaine sous la pression de l'état du Texas qui sont tombés sur le ranch et ont mis à jour le culte de Constanzo lors d'une basique enquête quelconque sur le trafic de drogue. Finalement, c'est leur trafic de coke qui les a trahis, sans ça ces mongols seraient peut-être encore en train de continuer leurs sacrifices humains (enfin, ça n'empêche pas des centaines de gens de disparaitre chaque année dans cette région, vous connaissez les histoires et légendes urbaines qui tournent autour de ce sujet).

 

 

Bon, sinon cinématographiquement j'ai trouvé ça très bon, une utilisation du montage et de la musique un peu relou, clipesque et cliché, mais l'histoire tient la route, les personnages sont intéressants, les Mexicains ne parlent pas anglais au bout de deux minutes et ne servent pas de faire-valoir aux personnages américains, on est pris par les enjeux, les méchants ont vraiment des têtes de tarés, tout les personnages ont l'air "vrais", les acteurs sont très bons, et pour une fois, le Mexique n'est pas considéré comme une toile de fond cliché, pas mal d'aspects de la culture locale sont mis en avant et nourrissent considérablement le film.

 

Perso je n'ai pas regardé ce film comme un vulgaire "torture flick" à la con, je trouve que le film va bien au delà de ça. Il y a un vrai fond, une histoire véridique qui charpente le scénario, certes on ne nous cache pas grand chose, y'a des scènes bien "exploit", mais fondues dans un ensemble cohérent et bien écris. le scénar' n'est jamais prétexte à montrer des meurtres, contrairement à un Saw ou un Hostel. Pour moi il s'agit plus d'un drame inspiré de faits réels avec glissements dans le scabreux qu'un pur "torture flick" (y'a quoi ? deux scènes de tortures ? et elles sont loin d'être complaisantes. le reste des meurtres se passe souvent hors du cadre).

 

Bref, c'est 100 coudées au dessus des films d'Eli Roth. Je trouve qu'il y a dans ce film un vrai intérêt pour l'arrière-plan. Là où Roth nous disait "Mon film se passe dans les pays de l'est, ces pays de la vieille Europe qu'on se fout de connaitre mais qui sont probablement encore peuplés de sauvages dégénérés" (voir ces scènes ridicules au début du 1 avec les gamins-de-la-rue, les petits sauvageons bête et méchants à peine sortis des bois), Berman installe tout un contexte socio-culturel qu'il semble connaitre et qui tient la route.

 

Un très très bonne surprise pour moi.

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(voir ces scènes ridicules au début du 1 avec les gamins-de-la-rue, les petits sauvageons bête et méchants à peine sortis des bois)

Roth montre l'Europe imaginée par des ricains pas trop intelligents. Il suffit de parler 10s avec un touriste pour comprendre que pour lui le français se promène encore avec sa baguette de pain sous le bras pour aller bosser. C'est du second degré pour se foutre d'eux et montrer qu'au final se sont de gros losers qui se font ramoner le cul. C'est pas du tout le monde volonté.

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C'est pas du tout le monde volonté.

C'est quelle langue ça ?

 

Je ne suis pas d'accord, si Roth avait voulu montrer que ses personnages sont des crétins mais que lui n'est pas dupe, il aurait fait en sorte que sa mise en scène le prouve. Dans Hostel le regard des personnages EST le regard du réalisateur, je ne vois pas dans quelle scène il pose une distance par rapport à ça.

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  • 3 months later...

J'ai profondément détesté !

 

Visuellement, c'est horrible (et pourtant j'adore Tony Scott période Man on fire /Domino) certaines réactions sont prévisibles et risibles (particulièrement la fin).

 

C'est pas crédible un moment...je sais pourtant c'est vrai..mais le doc d'une trentaine de minute dispo sur le dvd est bien plus flippant (un collier en colonne vertébrale ) que tout le film. Quelque petites scène qui font mal mais du déjà vu (le talon d'Achille).

 

Grosse déception, l'histoire et le folklore mexicain est tellement peu exploité par les productions américaines que j'espérais beaucoup de ce film qui alignent autant de poncifs que Hostel, qui sur un mode binaire est bien efficace et qui crée un vrai malaise...et ce malgré ses nombreux défauts. Ici j'ai trouvé que rien n'était juste.

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Je ne suis pas d'accord, si Roth avait voulu montrer que ses personnages sont des crétins mais que lui n'est pas dupe, il aurait fait en sorte que sa mise en scène le prouve. Dans Hostel le regard des personnages EST le regard du réalisateur, je ne vois pas dans quelle scène il pose une distance par rapport à ça.

 

On voit se style de scène dans la plupart des films ricains. Voir Road Trip qui est une comédie. Y a de l'humour noir dans Hostel mais bon faut le chopper. Si tu prends tout au premier degré là effectivement je ne peux rien faire.

roth faisait la même chose dans Cabin Fever avec des ploucs américains. On l'oublie un peu.

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