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Lord Ruthven

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Tout ce qui a été posté par Lord Ruthven

  1. Dans la catégorie "rien 'n’est impossible", Roland Mesnier se pose là. Fils d'une modeste famille Franc-Comtoise, Roland Mesnier entreprend assez tôt de devenir pâtissier et rentre donc rapidement en apprentissage. De là, se considérant lui-même en état de stagnation, on lui conseille de quitter la France pour approfondir ses connaissances. Ce sera donc l'Allemagne, où il vivote tant bien que mal, ne parlant pas un mot d'Allemand. Puis l'Angleterre, où, bien que ne parlant pas davantage la langue, il échoue presque par hasard dans un des plus prestigieux hotel de l'époque, le Savoy. S'ensuivent les Bermudes, où la largeur de son talent associé à la petitesse du territoire lui font rencontrer une belle notoriété (et toute pâtisserie mise à part, sa femme). Enfin, les Etats-Unis et là, une offre d'emploi incroyable pour notre frenchie : Mme Carter, la First Lady, cherche un pâtissier ! N'y croyant même pas lui-même, Roland Mesnier finira par être embauché comme pâtissier à la Maison Blanche, en 1976. Il y restera jusqu'à sa retraite, aboutissement d'une carrière où il se sera occupé de l'estomac de 5 Présidents successifs, sans compter leurs invités souvent prestigieux. L'ouvrage est très intéressant, mais assez curieux. Peu de révélations croustillantes (héhé !), pas d'analyse de la politique d'untel ou untel. C'est un livre sur les coulisses de la Maison Blanche sans être un livre sur les bruits de couloir. On apprendra ainsi de Reagan que c'était un gros gourmand (et moins raide que sa femme, avec qui il fallait marcher à la baguette), de Clinton qu'il était allergique à tout un tas de choses, que Jimmy Carter aimait la bonne bouffe...Quand à Bush Fils, il est décrit comme un homme simple (et non pas simplet) et chaleureux. C'est bien (co)écrit, mais il faut un minimum de gourmandise pour apprécier et se plonger dans les processus de fabrication des différents desserts, décrits parfois avec un secret frustrant. C'est un peu dommage de ne pas avoir de photos des réalisations, cela aurait pu permettre de se donner une idée de leur extravagance (certains avaient l'air bien monstrueux). Roland Mesnier nous raconte son boulot pas comme les autres, les petites manies et grandes exigences de ceux qu'il a servi pendant 25 ans, et se fend de quelques anecdotes plus ou moins plaisantes : le Prince Charles, complètement perdu face à un sachet de thé . Le comportement indigne de l'entourage de François Mitterrand, alors en visite à la Maison Blanche. La poigne de fer de Nancy Reagan. Une cuite mémorable à la suite de laquelle l'intéressé se retrouva, il ignore toujours comment, endormi dans les toilettes pour dames. Le bonhomme a du franc-parlé, une bonne dose d'autocritique -qui passe un peu pour de l'autocongratultion, mais qui est en fait la fierté du travail bien fait- et nous gratifie de quelques jeux de mots savoureusement foireux. Un bon livre à déguster.
  2. Yvette Leglaire, c'est la surpuissance ! Et Captaine Braquemard aussi !
  3. Ce soir s'annonce encore mieux que la semaine derrière. Là, il y a eu un sosie ringuard de Claude François et un comique dont le numéro consistait visiblement à se mettre en slip. Et ils ont annoncé la prestation d'un certain "Capitaine Braquemard".
  4. tiens, histoire que je meurt pas idiot, vous me conseillez quoi dans la collection Soul Cinema ?
  5. Lord Ruthven

    Drole !

    Florence Foresti je suis pas très client. Mais elle a fait un jour un sketch sur Ségolène Royal à se tordre de rire. C'était tout à fait l'idée que je me faisait de cette politicienne actuellement.
  6. Truck Turner est un ancien joueur de foot américain qui suite à une blessure s'est reconverti en chasseur de prime à L.A. Avec son coéquipier , il tente d'arrêter Gator, un maquerau qui, manque de bol, goûtera à son gros magnum. Dorinda, influente gérante d'un groupes de prostituées, ne l'entend pas de cette oreille et lance en retour tout les autres maqueraux de Los Angeles aux trousses de Turner. Celui-ci ne se laissera pas trouer la peau si facilement. Isaac Hayes est...Truck Turner ! ...Même qu'il dort avec son flingue, quelle classe ! Si l'histoire est un cliché ambulant, Truck Turner se suit avec plaisir. Isaac Hayes est parfait en justicier nonchalant (et qu'il assure la B.O, que demande le peuple) et ça se tire pas mal dessus. De durée plutôt courte et très rythmé, Truck Turner offre son lot de péripéties, entre poursuite, bagarre et exécutions sans sommations. Bien funky. Le coéquipier de Turner L'enterrement de Gator Un Blanc, vêtu d'une hideuse veste rose
  7. Lord Ruthven

    Doom Likes

    Tiens Heretic, j'y ai taté un peu. C'était vraiment de la repompe de Doom, mais le côté Heroic Fantasy surrélevait le tout. Rise of the Triad était bien barbare par contre. Je me souviens, les mecs te suppliait à genoux avant de se faire "finir" au .45. Je me rappelait plus qu'on pouvait sauter. Bien trippant était aussi l'innénarable Blood Au début du jeu, on sort de sa tombe armé d'une fourche et il faut tuer des monstres dans une ambiance de film d'horreur.
  8. Lord Ruthven

    Doom Likes

    J'aime flinguer des monstres au petit matin, et vous ? Au début, il y avait Wolfenstein 3D, un sale jeu de nazi où l'on contrôlaît un Américain qui, pour passer le temps, massacrait la Wehrmacht et ses dobermanns dans un château lugubre rempli de croix gammés et de portraits du Führer. Un héros à la machoire carrée -tout à fait nous, quoi-, quatre armes plus ou moins bien modélisées et des graphismes pastels et châtoyants. Wolfenstein 3D c'est un peu le jeu qu'on a honte d'aimer, à l'époque parce que c'était certes révolutionnaire (un shoot en vue subjective), mais un tantinet immoral, aujourd'hui parce que c'est très moche et gentiment ridicule. En tout cas, c'est la matrice du Doom Like : loooongs couloirs, passages secrets, de la nourriture par terre que l'on assimile en marchant dessus (c'est un peu sale, mais il n'y a pas de bouton pour manger), et bien sur, une vision du monde en forme de ligne de mire, où l'on avance précédé du canon de son arme. Les armes justement passaient du petit couteau à la grosse gatling et je garde un souvenir ému de quelques carnages provoqués avec cette arme terriblement fun. Je crois qu'il y a eu quelques dérivés, notamment un Wolfenstein dans l'espace , mais tout ça, c'était je pense avant qu'Id Software ne ponde...Doom. Doom nous propose d'incarner un space-marine psychopathe qui, sans qu'on sache trop pourquoi, se retrouve à désinguer tout ce qui bouge dans un complexe futuriste. Par rapport à Wolfenstein, la donne change pas mal. Doom est très violent, mais aussi très sombre, et distille une ambiance bien glauque, tant par sa musique que par son environnement fait de monstres, de cris, de corps empallés et de produits chimiques. Les ennemis sont variés, allant du militaire de base à de grosses créatures biscornues, le parcours labyrinthique, le gore omniprésent et l'arsenal bien complet. Pistolet, fusil à pompe, lance roquette, tronçonneuse (!), et d'autres trucs plus farfelus comme le pistolet à plasma ou l'épouvantable BFG qui était garantie de place nette. Doom est culte et Doom demande évidément une suite, intitulée Doom 2. Si. Doom 2 est assez controversé, beaucoup n'y voyant qu'une sorte de add-on déguisé qu'un vrai jeu. Il faut reconnaître que la valeur ajoutée n'est pas énorme, mise à part la possibilité de faire quelque pas en extérieur, et bien sur, la présence d'une nouvelle arme, l'implacable fusil à canon scié, capable d'envoyer ad patres quatre types d'un coup. Du reste, le concept et l'ambiance ne changent pas d'un iota. S'en suivra un Final Doom, pour boucler la boucle. Rayon concurrence, Lucas Art sort DarkForces, un Doom dans l'univers de Star Wars qui se jouait tranquillement, courir avec des stormtroopers aux fesses étant particulièrement trippant. Plus sombre, l'excellent Alien Trilogy se défendait pas mal non plus. Sans oublier l'infernal Descent, jeu quasimment infinissable nous faisant piloter une navette dans un labyrinthe où il était possible de trouver des dédales dans les dimensions verticales. Nouveau pavé dans la mare, Duke Nukem 3D viendra ensuite, à son tour, apporter de l'eau au moulin. Issu d'une série de jeux de plateforme 2D, Duke Nukem, caricature du militaire Yankee, avec coupe en brosse et ray-ban, passe à la 3D et à la vue subjective pour ce Doom Like alors hors du commun. Plus cartoonesque, plus fun, volontairement plus beauf et indéniablement plus ludique que Doom, Duke Nukem nous envoie botter les fesses d'extraterrestres débiles, aux commandes d'un gros tas de muscles amateurs de punchlines et de filles topless. Geler un ennemi pour le détruire à coup de Doc Martens, pubvériser la tête d'un sanglier humanoide, déposer des tonnes de bombinettes et les faire exploser avec une télécomande, donner des billets de banque à une strip teaseuse pour admirer ses nichons (un amas de pixels, mais tout de meme), tout cela devient possible. On peut même pisser un coup. En outre, Duke Nukem se fait malgré tout plus fin que ses congénères, en proposant un concept plus étendu que le "moi vois, moi tu". Ainsi, il y a quelques phases calmes où l'on cherche son chemin et un inventaire à gérer, où se trouvent des objets aussi indispensables que le Jet Pack, permettant de voler. En outre, Duke Nukem propose, et je crois que c'est la première fois, de pouvoir lever et baisser son arme, ainsi que de sauter et se baisser. Notre personnage n'est plus un canon sur jambes ! Il se forme assez rapidement un camp pro-Doom et un pro-Duke, notamment sur le terrain du multijoueur. S'en suivent quelques titres plus ou moins prestigieux, comme l'atypique Outlaw de Lucas Art, un Doom chez les Cow Boys où l'on peut jouer à se croire dans un Leone. Pas très sanglant, mais très sympa. La nouvelle révolution, ce sera de nouveau du fait d'Id Software, avec Quake. Marquant au point que l'on ne parle plus de Doom-Like mais de Quake-Like, Quake est une décalque de l'univers de Doom remis aux critères de l'époque (qui étaient par définition les derniers en vogue). Puis on découvrait tout doucement le concept d'Intelligence Artificielle. Les ennemis n'étaient plus amorphes ! Le but était d'enterrer Doom, c'est réussi. Sauter, se baisser, bouger son armes, est bien entendu du domaine du possible. Le multijoueur suit. Tout va bien pour ID. Lui succèdera un Quake 2 encore plus puissant et l'étrange Quake 3 Arena. Sorti en même temps qu'Unreal Tournament , -version orientée multijoueur online de l'assez joli et dépaysant Quake Like, Unreal, de chez Epic- Quake 3 est également voué essentiellement au multi. Le mode solo, sans trop d'intérêt, se joue contre des bots et consiste en des fragmatchs ou des captures de drapeaux. Le multijpoueur, pareil, mais avec des équipes ou des adversaires humains. Le jeu est assez beau, mais a du perdre quelques fans de la première heure. Depuis, je crois qu'un Quake 4 est sorti dans une relative indifférence. En 1998, nouvelle bombe, nouveau jeu qui remet tout à plat, le mythique Half Life !! Suite à une expérience qui tourne très mal, le complexe scientifique de Black Mesa est en proie au chaos. Vous, Gordon Freeman, devez sauvez votre peau et atteindre le monde extérieur. .jpg' alt='icon_cool.gif.cdf92404130ca86160a41292b9cf14c5.gif' alt='8)'>.jpg'> Pas de niveaux, une interraction exceptionnelles avec les autres personnages, une énigme qui se construit peu à peu, des monstres abominables et un peu lovecraftien, des munitions qui s'épuisent...Half Life donne dans le faux Survival Horror, où il faut être sur ses gardes à chaque pas, se ballader dans des conduits d'aération à la simple lueur de sa lampe torche, économiser ses balles. Moins qu'un shoot, c'est un jeu sur la survie, où ce n'est pas une vengeance ou une mission précise qui régit le tout, mais la loi du plus fort. Parfois c'est vous. Parfois non, et il faut fuir ou tenter de faire fuir la bestiole. Je me souviens quand je me suis rendu compte que Half Life est un jeu exceptionnel : il y avait une étendue d'eau et je réchignais à m'y plonger, de peur de trouver une monstruosité tapie dedans. L'IA est en outre particulièrement bonne : les ennemis de regroupent, attaquent, equivent, traquent...Une vraie difficulté s'installe. Half Life c'est aussi les nombreux dérivés qu'il a engendré : les suites, comme Opposing Force, mais aussi les paliatifs au classiques Deathmatch que sont Counter Strike, Team Fortress ou le truc se passant pendant la guerre dont j'ai oublié le nom. Counter Strike j'ai vite décroché, la mauvaise ambiance reignant sur les serveurs (français) n'aidant pas à progresser. Team Fortress est par contre un mode multijoueur bien fun. De la capture de drapeau classique mais efficace, où il est possible d'incarner plusieurs types d'unité (soldat, sniper, bourrin à la mitrailleuse, etc...). A noter un des rares phénomènes d'Half Life Like, avec Red Faction, et son ambiance Totall Recall. Après Half Life, on aurait dit qu'il n'y avait plus rien à espérer, hormi un Half Life 2. Signalons tout de même le kitsh et sympathique No One Lives Forever, N'oublionjs pas les deux Alien Vs Predator, titillant le cinpéhiles qui est en nous en nous proposant d'incarner les deux monstres sacrés ou un space-marine. Lucas développe quand à lui la série des Jedi Knight.. Le jeu de guerre revient à la mode, avec des titres plus tactiques comme Operation Flashpoint ou Call of Duty. Je ne saurai manquer d'évoquer les débilo-jouissifs Serious Sam, dignes héritiers de Duke 3D qui, nous plaçant dans la peau d'un gros balais eà l'humour gras, nous envoie démastiquer des créatures bouffones et sans cervelles dans des carnages sans nom. Dans le même genre ou presque, Far Cry fait également son petit effet. Puis survint le retour des mythes. Return to Castle Wolfenstein qui joue la carte du photoréalisme, sans pour autant mettre ses swastikas au placard. Doom 3 bien sur. Et l'arlésienne, Half Life 2, aussi attendu que controversé, les détracteurs débattants avec les fans, alors que son aîné faisait quasimment l'unanimité.
  9. Lord Ruthven

    Warcraft !

    Warcraft Tout commence en 1995 quand Blizzard sort un jeu de stratégie en temps réel à forte résonnance d'Heroic Fantasy -et plus simplement, assez inspiré de Tolkien- : Warcraft, donc. Warcraft nous narre la bataille entre les Humains et les Orcs, des créatures balaises et toutes vertes. , tout en nous proposant de jouer une race et l'autre. L'univers, tant graphique que sonore et bien sur, mythologique, de ce qui deviendra la série Warcraft est déjà là. Par contre, c'est un jeu qui accuse beaucoup le poids des années. Esthétiquement, Warcraft a bien sur très vieilli et montre bien ses pixels. Ensuite, les unités ne se contrôlaient qu'une par une. Ce qui n'était pas bien pratique pour diriger des grands combats. D'un autre côté, les escarmouches ne manquaient ainsi pas de piquant et incitait à bichonner ses bonshommes. Pour tout dire, j'ai finalement assez peu joué à Warcraft premier du nom, qui, somme toute sympathique, pâti de son aîné. Warcraft 2 En 1996, Blizzard donne une suite à son bébé...et créé un jeu culte : Warcraft 2 ! Ce jeu, c'est la surpuissance ! Car Blizzard a mis les petits plats dans les grands. Les graphismes sont superbes (et tiennent toujours la route), l'univers est jouissif, les batailles sont intenses et il est possible de selctionner les unités par paquet de 6. Les unités quand à elle passent par différentes classes, très traditionnelles pour les humaines (fantassin, chevalier, archers elfes, etc...) et plus fantaisiste pour les Orces (Ogre, Troll, les monstrueux Cavaliers de la Mort, etc...). L'aspect magique se développe, il est possible de lancer quelques sorts bien vicelards, ou de transformer les morts en morts-vivants. Le pied ! Bon il faut dire ce qui est, question stratégie pure, c'était pas vraiment ça, Warcraft 2. En gros, il suffisait de gravir la hierarchie des évolutions jusqu'à obtenir une unité bien bourrine. Ne restait qu'à en créer une armée monstrueuse pour l'envoyer à la gueule de l'adversaire. Le peu d'unités aériennes encourageaient cette redondance tactique. Warcraft 2 compensait toutefois ce côté bête et méchant par l'intervention des unités maritimes. Car oui, il y a de l'eau dans Warcraft et il est possible d'y faire naviguer quelques bâtiments de guerre. Détruire les défenses ennemis à coups de canon, attaquer simultanément par la terre et par débarquement, lancer un tir de barrage nourri pour seconder ses troupes devient possible et offrent un bonus tactique appréciable. Pour les nostalgiques de Das Boot, la présence de sous-marins étaient également un bonheur supplémentaire, ces saloperies étant indétectable, sauf par les Zeppelins (qui eux ne pouvaient pas attaquer, cantonnés qu'ils sont au transport de troupes), ou bien sur, par d'autres sous-marins. Si un effort a été fait sur le scénario, terminer le jeu avec les Orcs et les Humains n'a pas grand intérêt, les missions de chacuns se ressemblant un peu. Warcraft 2 connaîtra un Add-On et bien sur, la réedition Battle.Net pour le combat online. Avec Warcraft 2, il y a désormais un phénomène Warcraft. Si son bestiaire et son univers y sont pour beaucoup, il ne faut pas oublier quelques à côtés sympathiques, comme les fameuses répliques débiles dont se fendent les unités trop sollicitées. En cliquant comme un fou sur un bâteau Orc, on peut même entendre une chanson de marins. StarCraft Le public veut du Warcraft, mais Blizzard se fait prudent. Plutôt que de lâcher un Warcraft 3, la boite recycle le concept dans un autre environnement. En 1997 sort une nouvelle pierre blanche de l'histoire vidéoludique : StarCraft. Trois races totalement différentes, un univers space-opéra immédiatement addictif, des vaisseaux spaciaux, des extraterrestres, des space-marines...Un bonheur pour l'amateur. Avec Starcraft, Blizzard a créer un de ses meilleur jeu. C'est mon opinion, peut être aussi la leur à la vue de Warcraft 3... Warcraft 3 ...car oui, pourquoi cette déviation sur Starcraft ? Tout simplement parce que Warcraft 3 en reprendra directement quelques points. Warcraft 3, c'est une arlésienne. Annoncée puis repoussée, le jeu sort finalement en 2002, après quelques retouches pour que le jeu soit parfait. Warcraft 3 est une révolution, non pas du jeu vidéo, mais de son propre univers. Comme pour ne pas faire oublier qu'ils sont aussi les auteurs de Diablo, les petits gars de Blizzard donnent tout d'abord une dimension plus jeu de rôle à Warcraft 3. Outre les troupes, le joueur dirige également un ou plusieurs héros, qui gagne(nt) de l'expérience et des objets au fur et à mesure des combats. Unités puissantes dotés de magie souvent salvatrice en cas de mélées, les héros sont des atouts précieux pour la réussite des différentes quêtes. A noter la présence de créatures neutres (et pourtant belliqueuses) à combattre, permettant de récupérer des points d'expérience avant que ça chauffe vraiment. Le scénario est à l'avnant, avec son lot d'amour, de trahison, de drame et autres retournements. D'ailleurs le scénario est tellement béton qu'on a parfois plus envie de voir la cinématique suivante que de jouer la partie. Ensuite, le gameplay est revu. Fini les immenses armées , il y a désormais une limite de nourriture pour 90 unités maxis. Et ceci en supposant que l'on ne produise que des unités qui mangent pour une. Quand on sait que certaines créatures ou classes de personnages, particulièrement goinfres, mangent pour deux, trois, ou quatre, il y a donc intérêt à bien choisir la compostion de ses troupes. L'aspect tactique est donc beaucoup plus important et incite à faire certains choix, et à observer l'ennemi. Ainsi, si celui-ci a essentiellement des unités aériennes (assez présentes dans Warcraft 3), il vaut mieux de son côté créer des unités capables de tirer en l'air. Warcraft 3 propose quatre races très dissemblables. C'est pas encore Age of Empire, mais c'est pas mal quand même. Les Humains, bien sur, les Orcs, évidément, à quoi s'ajoutent les bien crados Morts Vivants et les Elfes de la Nuit. Ce sont les Morts Vivants qui portent le plus de stigmates de StarCraft, notamment par la présence d'une substance recouvrant le sol où ils vivent et construisent, rappelant celle des Zerg. Quatre races avec chacunes leurs points forts et faibles, peut être trop dissemblables d'ailleurs, en témoignent les quelques patchs pour équiliber les races sortis après-coup. Graphiquement, Warcraft 3 passe à la 3D et c'est très beau. Vraiment. Notamment l'univers des elfes, par définition très vert et sylvestre. La gestion jour/nuit fait son apparition (et la tactique qui en résulte avec), les variations climatiques également (zut, il pleut). Avec la molette de la souris, il est possible de zoomer pour plus de détails et contempler les unités à loisir. Le bestiaire d'aggrandie une fois de plus -les tolkiennistes seront heureux de combattre avec des hommes-arbres- et la magie se fait encore plus présente -les Elfes proposent en unité des Druides Polymorphes, se transformant en ours ou en corbeau-. Il y a possiblité de recruter des mercenaires bien "exotiques". Les Morts Vivants sont sans doute les plus jouissifs à jouer, de par leur esthétismes gore et macabre. Tout n'est pas sans faute hélas. La suppression des unités navales est une hérésie, la campagne humaine est plus un tutorial déguisé qu'une vraie campagne et les combats font parfois figure d'empoignades bordéliques où il n'y a plus qu'à attendre de voir qui reste debout. Puis la limitation des unités, c'est un coup à prendre. Au début, ça énerve. Le multijoueur est également à déconseiller aux débutants, sous peine de se prendre une belle raclée. Warcraft 3 a connu une extension, Frozen Throne et bien sur, un nouveau dérivé, World of Warcraft. Un jeu en ligne à univers permanent, réputé pour détruire la vie sociale de ses joueurs . Warcraft 3, je l'ai attendu, je l'ai eu, je l'ai aimé et je l'aime toujours. De tout les Warcraft, excepté Wow que je connais pas, c'est le plus beau, le plus dépaysant, le plus fouillé. Reste que je garde une nostalgie pour le 2, sa musique et ses petits bâteaux. De mon expérience de joueur, avant que le temps ne me manque, c'est le jeu que j'ai le plus terminé. Puis j'avoue que j'aimais envoyer mes Orcs par paquet de 12 à l'assaut d'une poignée d'Humains planqués. Ce n'est plus possible maintenant. Il faut se la jouer plus fine. Quel dommage...
  10. Je reviens à Warcraft III. Je viens de dévisser la tête à ce gros naze de Tychondrius ! Maintenant, le Seigneur Archimonde est en pétard et va me le rendre au centuple.
  11. Lord Ruthven

    LE jeu des jeux

    Rah, StarCraft et ses trips "Starship Troopers".
  12. C'est pas du matos, mais un jeu : Conçu pour être révolutionnaire en son temps, il a subit divers coup du sort alors qu'il était en pleine gestation. Entre autre chose, il était conçu avec le moteur graphique de Quake et quand Quake 2 est arrivé sur le marché (et Daikatana toujours pas sorti, donc), il a fallu changer de moteur pour rester dans la course. Bref, arriva ce qui devait arrivé, lorsqu'il est enfin sorti, avec trois ans de retard, il était déjà obsolète. Il a fait un bide.
  13. Lord Ruthven

    LE jeu des jeux

    "Zog Zog !" Je ne pardonnerai jamais à Blizzard d'avoir supprimé l'eau et les bâteaux dans Warcraft 3 !
  14. Quelques impressions de déjà vu (non, pas le nouveau Tony Scott), notamment dans le Soldat Ryan, Windtalklers ou Stalingrad, gâchent à peine cette oeuvre subtile et forte. C'est moins un film de guerre qu'un film sur la propagande et l'héroisme construit. J'attends la suite avec j'espère un Clint libéré de ses influences.
  15. Le meilleur et le plus fun de cette trilogie lamentable . J'ai toujours eu une faiblesse pour celui-ci, ses dialogues débiles et ses requins en caoutchouc.
  16. Je vais de ce pas adopter un chien, ça semble un bon moyen de drague. Sinon le sujet ressemble vaguement à Shocker.
  17. Déjà c'est très con, puisque que le "heros" de Je suis Une Légende est censé être me dernier homme sur terre (The Last Man on Earth, comme dirait Vincent Price).
  18. Flute, j'en ai déjà deux sur trois. Le Jour des MV sort pas à l'unité par hasard ?
  19. Je me souviens d'une épreuve où Eddy Murphy jette un sou dans une cavité pour voir où est le fond. Il n'y a pas de fond. Ah, il y avait aussi un vieux Tibétain qui collait ses crottes de nez sur sa robe. J'avais bien aimé quand j'étais gamin.
  20. J'aime beaucoup aussi ce Romero. Une nouvelle preuve de sa filmographie hors-zombie très intéressante. Pour moi, Incidents de Parcours serait presque à relier avec Bruiser et la Part des Ténèbres, qui parlent chacun de l'esprit, de la personalité et de leurs méandres tortueux. L'histoire est belle, en dépit de l'espèce de malaise qui monte tout au long du film.
  21. Bonne plan ça, j'en profiterai pour chopper The Deadly Spawn.
  22. Bon, le film est sorti aujourd'hui. Pour ma part, j'en suis sorti plus que rassasié, même si je regrette ke sous-emploi flagrant de Michael Berryman et Dany Trejo.
  23. Un film solide. J'aurai néanmoins aimé que le film se concentre sur son sujet plutot que sur les délires de Dupontel et un axe fantastique qui surgit sans crier gare.
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