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Tout ce qui a été posté par Postscriptom

  1. Postscriptom

    Driver Walter Hill 1978

    Un film très surestimé selon moi, les poursuites ont franchement mal vieilli, et ce n'est pas dû à l'âge du film, certains classiques des seventies passent très bien l'épreuve du temps, pourquoi pas ce DRIVER ? Parce qu'il est assez moyen tout simplement... Voir cette (trop) longue poursuite à l'esbrouffe où on sent bien qu'ils ont essayé de rattraper au montage (un des points forts de Walter Hill) une suite de plans sans queue ni tête (cadrages moches, plans subjectifs à foison, montage trop hâché), en fait il n'y a rien à filmer, que des véhicules qui roulent, aucune péripétie particulière, pas de cascade, à part justement à la fin dans le hangar qui permet de spatialiser un peu les choses et avec la chute dans le trou où là comme par hasard les plans et le montage sont très bien car préparés à l'avance en fonction de la chorégraphie, bref ce n'est pas le talent de Hill qui est en cause, plutôt ce qu'il avait à filmer, dommage mais il se rattrapera par la suite dans des tas d'autres films (et j'adore Walter Hill)... Un petit machinima hommage à DRIVER quand même, qui a inspiré le jeu du même nom :
  2. Vu au ciné à sa sortie, ah, ah...
  3. Ouais j'irai plutôt voir Les Trois Mousquetaires, au moins c'est en couleur et en 3D...
  4. Du Yuen Woo-Ping dans le texte, malgré qu'il n'ait plus tourné depuis treize ans on le retrouve tel qu'en lui-même : artistes martiaux excellents, mise en scène déchaînée et omniprésente qui est un spectacle à part entière, montage virtuose, en plus le film regorge de combats ça n'arrête pas, autant dire qu'on en redemande !... Au niveau des thèmes on retrouve aussi les bases de son cinéma : son amour des arts martiaux, intransigeant car ils se doivent d'être étudiés dans les règles de l'art, à la Liu Chia-Liang si on veut, mais contrairement à Liu ici ça reste essentiellement tragique, l'être humain et ses pulsions de sexe et de pouvoir l'empêchant d'atteindre la perfection... C'était déjà le thème du superbe TAI CHI MASTER, et ici c'est pareil, il reprend même les (faux) frères ennemis qui choisissent chacun une voie différente avant d'essayer de se persuader qu'ils ont raison à coups de grand bourre-pifs dans la gueule, et là je dis oui !... Car pour ceux qui n'ont pas aimé je comprends leurs réticences : au bout de trente minutes le film ne raconte plus RIEN que le désir de vengeance du héros et ses séances d'entraînement obsessionnelles (un poil surréalistes qui rappellent un peu ses délires du début des années 80, MIRACLE FIGHTERS forever, j'adore...), et inutile de vous dire qu'en tant que vrai fan de cinoche d'arts martiaux non seulement ça ne me gêne pas mais c'est ce que j'ai préféré, l'essence du vrai ciné HK c'est ça, yeah !... Encore plus gênant pour les "non-initiés", alors que le film est fini (au bout d'une heure vingt, ben oui vu qu'il ne racontait plus rien, ah, ah...), il nous pond une dernière demi-heure complètement inutile dramatiquement parlant, sinon une petite rédemption pour son héros détruit (mais surprise - ? - complètement dans l'esprit de son chef-d'oeuvre, LEGEND OF A FIGHTER), et là encore et toujours ça débourre sec, sans se chercher d'excuses ou de grands thèmes autres que ceux qu'il a ressassé tout au long du film et de sa carrière, bref on pourra lui reprocher tout ce qu'on veut, mais pas de se renier... Donc un retour un peu nostalgique mais pas du tout triste, du Yuen Woo-Ping comme on l'a toujours apprécié, pas très fin mais diablement efficace, qui en remontre à bon nombre de films d'aujourd'hui et nous rappelle qu'il est un des derniers grands maîtres du genre (et accessoirement qui a fait la réussite du MAITRE D'ARMES, mais c'est un autre débat...). Bref à voir absolument, qui plus en grand écran, un plaisir trop rare pour le laisser passer, courez-y !
  5. En plus le meilleur film de bagnole tueuse c'est le mien !... http://www.youtube.com/watch?v=NEORUSD-OxI
  6. Course-poursuite ultra-speed dans les rues mal famées de Nice... NEORUSD-OxI
  7. Oui le meilleur sans problème (et moi j'ai vu les deux premiers au ciné à leur sortie, ah, ah...).
  8. Pour ceux qui ont vu le film voilà une analyse thématique qui remet totalement en cause tout ce que vous avez cru voir dans le film, ENORME !!! http://lestoilesheroiques.blogspot.com/2011/03/sucker-punch-fin-sucker-punch-reve.html
  9. Ouais pas de quoi se prendre la tête ce rédacteur François Forestier se prend pour le chantre du bon goût qui a tout compris au cinéma (voir ses livres affligeants de pédantisme, les "101 NANARS"...), donc sa critique sans aucun recul de DISTRICT 9 est quasiment un compliment pour le film...
  10. Il est complètement à la ramasse oui, témoin cette interview surréaliste où il dit qu'avec ce film il a voulu "explorer la dimension ésotérique du cinéma", et que Patrick Lussier le réalisateur sera bientôt au niveau de James Cameron, moi désolé mais des conneries pareilles d'accord ça fait bien rire mais c'est aussi affligeant... http://player.canalplus.fr/#/444244
  11. Perso j'ai trouvé ça horrible, scénar' vu et revu en dix fois mieux dans les Rocky, combats de boxe nuls, mais alors à un point (je pare en plan-séquence pendant trois rounds, je mets un coup au foie et l'autre s'écroule, jamais vu ça, c'est vraiment le même qui a fait LES ROIS DU DESERT ?!?...), bref c'est pas un film sur la boxe mais sur cette famille insupportable dont on a envie de foutre des baffes à tous les membres tellement ils sont insupportables, un film à Oscar avec "performance" bonus (suivez mon regard) qui n'apporte rien...
  12. Disons que pour certaines personnes la deuxième partie n'arrivera pas à atteindre la fameuse "suspension d'incrédulité" qui fait qu'on marche à fond dans un film, même face à des scènes improbables, parce qu'on est bien dans le film et qu'on "croît" (entre guillements) au pouvoir évocateur du cinéma...
  13. Oui c'est exactement ce que je disais, certains qui doutent du cinéma vont rester sur le carreau, dommage, moi j'adore...
  14. Dans la série "les Espagnols ont tout compris au cinéma de genre" je demande Guillem Morales, protégé de Guillermo Del Toro qui vient de produire son superbe LES YEUX DE JULIA, sorti en catimini au cinéma chez nous il y a quelques mois et que je viens seulement de découvrir, un "thriller" sur une femme perdant la vue et qui enquête sur la mort de sa soeur jumelle, elle-même déjà aveugle et retrouvée morte, pendue et soi-disant suicidée dans des circonstances mystérieuses... J'ai vu ce film un peu par hasard et quel choc, une mise en scène de fou, aussi millimétrée qu'un film japonais de la grande époque (non pas les années 80), un montage imparable, des acteurs superbement dirigés, un scénario tout aussi énorme qui enchaîne les twists avec un rythme de métronome, un jeu sur la lumière et le son digne des plus grands giallos, bref un pur plaisir sadique de bout en bout, sans oublier une certaine poésie, de l'émotion et des degrés de lectures divers, le tout sans jamais oublier que c'est du film de genre complètement assumé, le début a priori sérieux finissant dans un délire total, bref des surprises comme ça j'en veux tous les jours, quel pied, à tel point que je me suis dit "encore" et que j'ai donc cherché s'il avait fait quelque chose d'autre avant le bonhomme, peut-être le film qui a décidé Del Toro à le produire qui sait, et bingo, mon instinct, quasi-infaillible il est vrai, ne m'ayant pas trompé... EL HABITANTE INCIERTO, réalisé quelques années auparavant, non seulement n'est pas un premier essai qui annonce son film suivant, mais est déjà un film époustouflant (du coup Del Toro n'a plus aucun mérite de l'avoir repéré, ah, ah...) : toute la mise en scène et le montage des YEUX DE JULIA sont là, avec toujours cette assurance tranquille du type qui a tout compris et qui le sait, mais qui ici rajoute au scénario diaboliquement agencé de ...JULIA un huis-clos (yeah !...) où peut s'exprimer tranquillement sa mise en scène virtuose. C'est tout simple en fait : un architecte dans sa grande maison ouvre sa porte à un type qui veut téléphoner, le type disparaît d'un coup et l'autre comprend qu'il doit être encore dans la maison (immense) qu'il a lui-même construite, à moins qu'il ne soit fou et que le type ne soit qu'une matérialisation de l'amant imaginaire de sa fiancée qui vient de le quitter, et sa maison-labyrinthe une métaphore de son esprit dérangé... On le voit un pur film concept jouissif, qui gagne évidemment encore en intensité du fait de la mise en scène géométrique de Morales qui s'accorde parfaitement avec tous les recoins sombres de la maison, et faites-lui confiance aucun pan ne sera laissé inexploré, ni aucun plan au hasard... Mais bien sûr vous l'avez compris Morales est un petit génie qui sait parfaitement où il va, complètement conscient qu'un concept, aussi brillant soit-il, ne fait pas un film... Il veut plus, beaucoup plus, et comme dans ...JULIA pète de nouveau les plombs dans la deuxième partie et nous livre alors un truc complètement fou auquel rien ne nous avait préparé, qui va en laisser certains qui ne croient pas au genre (au cinéma ?) sur le carreau, mais les autres complètement retournés par cette oeuvre folle qui va tellement loin à tel point qu' elle surpasse allègrement son dernier essai, pourtant déjà énorme, bref EL HABITANTE INCIERTO est déjà un classique, et les deux réunis deux oeuvres incontournables du nouveau cinéma de genre mondial, qui dit mieux pour un jeunot, donc jetez-vous dessus dès que vous le pourrez, vous ne le regretterez pas !...
  15. Un hommage à RIEN QUE POUR VOS YEUX et CONDORMAN... cd-mogf-Rv0
  16. Oui en plus si on a vu l'original français c'est peut-être pas la peine, ou alors pour la mignonette de TRON LEGACY, je crois qu'elle joue dedans...
  17. Ca se laisse voir au moins une fois...
  18. Moi j'ai bien aimé le nouveau TRON, la 3D est superbe, le film se laisse voir, et le film original que je viens de revoir, à part les scènes de l'ordi qui ont pris une patine, donc les scènes en live c'est vraiment nul, avec Bridges qui cabotine tellement il y croit pas alors qu'il est impressionnant dans le nouveau, et quand au scénar' du 1 il est juste débile (il veut récupérer une preuve qu'il a bien inventé tous les premiers jeux de l'histoire du jeu vidéo, ben voyons...), bref avant de cracher sur le nouveau arrêtez de l'idéaliser et revoyez l'ancien...
  19. Je confirme, une très grosse surprise pour un putain de bon film, parfaitement pensé, scénarisé, joué et filmé par une équipe hyper-motivée, c'est pas pour rien que le producteur et scénariste est un pro qui a fait toutes les plus grandes plongées de James Cameron, dont l'ombre plane sur tout le métrage même si c'est difficile de savoir ce qu'il a fait : filmage ? beaucoup de plans rappellent ABYSS bien sûr, ou peut-être la structure narrative, parfaitement cohérente (chose assez rare pour un premier film), ou peut-être simplement méthode de tournage "immersive" avec mise en condition des acteurs qui se donnent à fond et ont appris à plonger pour le film, bref peu importe l'important c'est le résultat, et c'est superbe, un des plus beaux films d'action-aventure vu depuis longtemps avec un décor naturel hallucinant, rarement vu aussi réaliste, pas de blue-screen et d'effets spéciaux numériques à la noix ici, ça sonne vrai du début à la fin et le tout en plus très bien filmé, pas de fioriture, les plans qu'il faut quand il faut, et certains sont inoubliables pour un film qui ne pète pas plus haut que son cul, qui raconte juste une histoire d'au qui monte mais qui le fait très bien, bref plus qu'un bon film déjà un petit classique, façon série B à l'ancienne mais avec les moyens d'aujourd'hui, allez-y sinon vous le regretterez, c'est à voir absolument en 3D et sur grand écran !!!...
  20. Ah oui je confirme que WHITE JAZZ est illisible, j'avais laissé tomber au bout de cent pages alors que je suis un grand fan d'Ellroy... Sinon pour LE DAHLIA NOIR ben oui c'est raté et ridicule comme il a été dit plus haut, par contre à sauver les 3 ou 4 scènes du film dans le film avec Mia, elle EST le Dahlia (mais ça ne sera émouvant de la voir (re)vivre à l'écran, même dans ces scènes aussi étriquées, qu'à ceux qui ont lu le bouquin...). Sinon si il y a aussi le tueur à la fin, il me semble que c'est William Finley, inoubliable Phantom du Paradis, ça m'a fait plaisir de le revoir au bout de deux heures de cette purge...
  21. Pareil, je me suis tenu au mur pour sortir de la salle tellement j'avais les jambes coupées, je l'ai acheté en DVD et je ne l'ai jamais revu...
  22. Mon premier machinima GTA 4 : MASSACRE IN LIBERTY CITY ! (Annulé mais REUPLOAD IMMEDIAT si le sondage atteint 10 !!! )
  23. Enorme, vu à sa sortie au ciné et vraiment impressionné par la mise en scène de Cosmatos, il y avait vraiment un plus par rapport aux autres films de l'époque (un doublé gagnant après RAMBO 2, et c'est lui qui aurait du faire RUNNING MAN avec Schwarzy, dommage...) ! Et sinon pour un bel hommage à COBRA regardez ce court-métrage GTA 4 du génial Slate209 (voir topic dans "Insert Coin"), plus précisément à 1mn50 : http://www.youtube.com/user/State209#p/u/1/WNZMK7KPZWs
  24. Ben c'est le type qui a fait DEUX SOEURS et A BITTERSWEET LIFE, tout dans l'image, rien dans l'écriture, donc pas de quoi s'étonner...
  25. Oui c'est vrai que le début est assez speed mais en fait la topographie est simple, il y a trois types à abattre près du bar, un planqué derrière, un qui se tient au bout du bar sur la droite (c'est le chef, qui s'enfuit plus tard dans le couloir...), et un autre derrière un petit meuble lui aussi sur la droite du bar, et quand je poursuis le gros bonhomme j'ai abattu seulement celui tout à droite derrière le petit meuble (et un quatrième, celui attablé devant le bar qui est pris dans la fusillade), et je leur tire dessus seulement ensuite depuis le balcon après avoir abattu le gros... Moi encore une fois cela me semble très lisible même si il faut peut-être le revoir pour ceux qui ne sont pas habitués à un filmage "asiat" et peut-être verrez-vous aussi les petites transitions pour rendre le tout plus lisible (si), par exemple juste avant que Tanner fasse sa roulade au sol face au bar on voit le type caché derrière, j'annonce aussi assez explicitement que celui attablé va se faire abattre, etc...
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