chatterie royale

Quelqu'un ici s'est un peu penché sur la filmo de mick jackson ? Des recommandations ? Enfin je parle des docus et de la télé, hein, pas bodyguard et volcano...

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comment un film à sketches écrit et tourné par les mêmes auteurs arrive à être aussi inégal reste un mystère pour moi. ça commence très bien, voire très très bien sur les 2 premières histoires et puis arrive le segment de l'homme tronc et c'est la débandade. Un un putain d'homme-tronc inexpressif qui récite les mêmes bouts de textes en boucle, j'ai cru que ça ne finirait jamais ça repart vers le haut avec le vieil orpailleur, pour retomber aussi sec avec la caravane et une dernière histoire mitigée. 3 bons sketches, 3 mauvais, balle au centre.

les 2h45 passent plutôt bien malgré le gros coup de mou. comme pas mal de monde, je retiendrai surtout la première partie qui est un solide western, avec une touche d'originalité et de fun. puis ça part en vrille dès qu'ils mettent les pieds au mississippi. "caméo" de franco nero navrant, voyage interminable et peu utile à l'intrigue, dîner tarantinesque au possible (le cours de phrénologie, pitié...), puis gunfight grand guignol à la john woo (ça c'était sympa mais un peu tardif). surtout toute cette partie repose sur une stratégie commerciale fumeuse qui a pour seul objectif au final de racheter la femme de django à moindre coût, alors qu'ils ont accumulé un magot pendant l'hiver. et puis il y a aussi cette obsession du racisme qui m'a fait saturer au bout d'un moment. Je veux bien que ce soit pour dénoncer ou justifier une vengeance, mais j'ai trouvé ça lourdingue pendant presque 3h. enfin on sait tous que le nom "Django" a été collé sur des tas de westerns disparates, notamment pour en faciliter l'export, mais tout de même, un Django esclave qui chevauche avec des lunettes de soleil sur fond de hiphop, ça me laisse encore perplexe, surtout quand on cite l'original à plusieurs reprises

cette question de feignant !

Dans le futur, la planète est foutue, l'humanité est condamnée, : pollution, surpopulation, réchauffement climatique, blablabla. Et comme les gens n'ont pas vu Interstellar, ils se disent que c'est Titan, une des lunes de Saturne, qu'il faut aller coloniser. Problème : les conditions y sont éventuellement favorables à certaines cyanobactéries mais pas aux humains. Qu'à cela ne tienne, on va modifier génétiquement un peloton de soldats et leur faire travailler l'apnée pour qu'ils soient comme des coqs en patte à nager dans des lacs de méthane à -180°C. Une idée de départ qui en vaut une autre, me direz-vous. Sauf que je viens de raconter tout le film. Vers la fin, les bonnes femmes des dits soldats ne sont plus très d'accord pour voir leurs maris se transformer en alien cheapozoïde, surtout qu'ils ont tendance à devenir agressifs et les cogner comme Cantat un soir de mauvaise cuite. Alors ça part en rebellion dans la base militaire afin de pendre par les couilles le diabolique scientifique qui leur à injecté de l'ADN de chauve-souris pour les adapter au sol titanien : - vous avez transformé mon époux en horrible mutant de l'espace, c'est pas ce qui était prévu. - ...bah si c'était exactement le plan, afin qu'il puisse coloniser Titan, tout ça, comme je vous l'ai expliqué sur un powerpoint au début du film - mais il est devenu très agressif - certes, il va falloir qu'on travaille sur les effets second... - TUEZ-LE !! *bam bam* Donc voilà les salauds de chercheurs sans déontologie sont punis et l'humanité va rester crever sur Terre de faim et du choléra, à part le dernier mutant survivant qu'on envoie crever tout seul là-bas. Happy end.

je dirais qu'il y a une grosse ambiguité au départ qui finit malheureusement par disparaître totalement. jusqu'à la fin de la baston avec le géant du train, j'étais vraiment dedans. je pensais que ça allait partir en vrille... et ce n'est jamais parti en vrille, Barbara pique sa crise en devenant désagréable avec tout le monde, puis tout rentre dans l'ordre gentiment comme si de rien n'était, comme tu le dis, façon Totoro. bref, un gros potentiel gâché. mais j'ai quand même trouvé ça vachement mieux que le film que semblait vendre l'affiche

Dans une petite ville côtière des US, une adolescente perturbée et solitaire passe son temps libre à préparer des pièges, poser des appâts, planter des runes protectrices et interpréter les présages en vue de chasser des géants. Alors que l'affiche nous vend une n-ième tentative d'action fantastique boutonneuse décérébrée qui surfe sur l'interminable succès d'Harry Potter, il ne s'agit PAS DU TOUT de ça. pendant au moins la moitié du film, j'étais fébrile, je croyais tenir un digne successeur de Donnie Darko avec ce teen movie bizarre où le personnage principal semble se déconnecter toujours plus du réel pour se préparer seul à la fin du monde ...et puis il a bien fallu que je me rende à l'évidence, on est plus dans un drame fantastique convenu à la Guillermo del Toro cette sensation bizarre d'être passé à côté d'un film culte pour finir sur un "mouais pas mal"... en attendant c'est bien filmé, intrigant et les passages de chasse au géant pèsent lourd. apparemment c'est tirée de la bd éponyme I Kill Giants : quelqu'un l'a lue ?

dj nick de retour aux platines, ça fait du bien je relance d'un peu de high energy sovietique lCm4-YpTqGA Z_lx9ZjKiOY Ofn_tWUtxsk

dans le genre indé surcôté qui n'est même pas vraiment un "jeu", je vous avais parlé de To the moon

Je voyais tellement venir la photocopie de tatantino/ritchie avec 20 ans de retard que je ne suis même pas franchement déçu. On va dire que la copie est plutôt bien exécutée jusqu'à l'arrivée de "bobby lee" où je rejoins le commentaire de nice panda (je rajouterai même "brad pitt d'aldi" )

Une première heure tout bonnement excellente, avec des jump scares qui fonctionnent comme rarement et une creature qui a une bonne gueule. et puis ça s'égare dans une surenchère sans grand intérêt qui décrédibilise un peu le truc

Une lacune de comblée. Tout a été dit sur le film, je savais à quoi m'attendre et c'est pas si mal. On ne retient pas quelques sourires devant des fulgurances ultra-bisseuses, voire puériles, mais le soin apporté à l'univers fait plaisir. Le mad max de la mer, enfin le gentil, celui du thunderdome quoi.

Tout comme prodigy, je ne savais pas trop ce qui m'attendait et j'ai pris une petite claque. Le film raconte comment Robert Bruce est devenu Robert 1er d'Ecosse. Ca démarre à peu près là où Braveheart s'achève, mais le traitement historique est nettement moins fantaisiste (même s'il reste de la romance un peu neuneu pour flatter la ménagère). Esthétiquement c'est un sans faute et les combats sont sauvages et épiques. Plusieurs plans m'ont bluffé, les effets spéciaux et cascades envoient du lourd. De loin le meilleur film netflix que j'ai vu. Je rêve d'une reconstitution de la bataille de Bannockburn du niveau de celle de Loudon

Un scénario digne de la Cannon avec 115M euros de budget. Il y a quelques passages grand guignol qu'on ne voit pas trop venir (la grenade dans la gueule) et...euh ben c'est tout ce que je retiendrai de positif

si ça fait chier DPG, laisse-les

Les infectés débarquent et boulottent tout le monde ou presque. Quelques années plus tard, un petit groupe de survivants (un père, sa fille et le "voisin") pense que le froid a eu raison des zombies, mais la menace ressurgit. Ce qui est bien avec les films de zombies en 2018, c'est qu'on s'en est tapé tellement de mauvais, voire carrément nuls à chier, qu'on n'en attend plus rien du tout. Alors me retrouver devant une petite série B propre, simple et faite avec soin, ça a suffit à me réchauffer le coeur. L'introduction tout en shaky cam laisse craindre le pire, mais de toute évidence le réal n'est pas un manche et dissipe vite les doutes. La suite bénéficie de décors gelés particulièrement soignés, le budget est clairement mis sur la qualité plutôt que sur la quantité (acteurs, unité de lieux,...) rien de renversant ou de follement original mais ça fonctionne. ça flirte parfois dangereusement avec le gnangnan (la gamine ) sans s'y vautrer. je me risquerais presque à parler d'un retour aux basiques de la Nuit des Morts-Vivants salutaire.

qui a envie de revoir pulp fiction aussi ?

très intéressant comme outil ce soundsgood, merci de la découverte

idem, j'écoutais sa chanson "rest la maloya" en boucle à une époque AnoVNgJ-qWg

pas encore testé mais le concept est cool en tout cas. on assiste peut-être au début d'une mode ?

enfin. je me sens moins seul, merci. parfois je repense à la scène du restaurant, ce malaise putain

On ne va pas présenter le film ni revenir sur ses déboires de festivals qui ont modifié le produit fini et plombé les recettes. Je suis assez étonné de ne trouver aucun topic dédié alors qu'il est plusieurs fois plutôt positivement dans le bilan des films de 2010 et dans plusieurs topics sur le réal. Rien de très bis, me direz-vous, mais ça a une petite touche SF et presque tout le monde semble l'avoir vu. En ce qui me concerne, j'ai trouvé que, malgré le talent évident de Van Dormael et des interprètes qui permettent de faire passer les 2h20 sans problème, il y a un truc qui coince et empêche d'en faire un film vraiment émouvant et marquant : la redite. Le gars il a fait un court métrage singulier, E Pericoloso Sporgersi, dont il a tiré un premier long-métrage qui l'a révélé, Toto le Héros, et il revient encore avec la même obsession, en recasant des idées, des plans, des scènes,... Le souci c'est surtout qu'à vouloir taper dans la SF, caser tout plein de musiques à la Forrest Gump, il se disperse un peu dans les registres. Là où un Toto le Héros s'avérait simple, efficace et déprimant à souhait en passant de l'innocence à la nostalgie et l'amertume, Mr Nobody m'a laissé détaché et un peu las. Ca me fait mal au coeur de me dire que la carrière de Jaco aura décliné de film en film

il y a encore peu, j'avais leur reprise du thème du Clan des Siciliens sur ma playlist. rien de renversant mais c'est bien exécuté.