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The girl who cut the time - Nobuhiko Obayashi - 1983


Jeremie

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J'étais très curieux de voir ce que donnait le Obayashi hors-Hausu (vous savez ce truc démentiel avec des chats qui dansent et des filles en jupettes qui se font bouffer par des pianos ?), et je n'ai pas été déçu du tout...sans pour autant recevoir la même baffe que Hausu (high level quand tu nous tiens).

 

En fait il s'agit de la première adaptation d'une histoire de Yasutaka Tsutsui, qui sera plus tard adaptée à la télévision puis en anime avec La traversée du temps.

Ainsi, après une mauvaise chute dans le laboratoire de son école, la petite Tomoko découvre qu'elle peut contrôler le temps !

Je ne sais pas ce que donne l'anime de 2006 mais en l'état, on se retrouve avec un bien joli film exploitant finalement assez peu son potentiel. Pour ainsi dire, l'heroÏne découvre ses pouvoirs uniquement après une heure de métrage !

C'est traité tout en douceur et en finesse, c'est vraiment mignon (kawaï ? ) et le rythme y est lancinant : Hausu s'amusait un peu de ce côté fleur bleu et le démontait, ici, il est clairement assumé jusque dans le générique en comédie musicale. L'heroïne est super super cute et Obayashi retrouve ses pulsions pseudo kitch-criardes dans une dernière partie plus onirique et freestyle. Très peu d'humour, ça m'a beaucoup etonné : c'est clairement respectueux et nostalgique. Le score de Masataka Matsutouya est absolument divin

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  • 2 weeks later...
  • 9 months later...

Vu ce soir, et effectivement ça n'a strictement rien à voir avec Hausu.

 

 

 

 

 

Pas vu le dessin animé, donc peux pas comparer du tout, mais d'après le résumé wikipedia, ça n'a rien à voir non plus.

 

En gros c'est un mélo, assez lent et poétique. Ca m'a un peu fait penser à the taste of tea, mais en moins surréaliste.

 

Il reste quelques séquences psyché ou avec de faux arrières-plans, mais ceux-ci sont beaucoup moins présents que dans Hausu, la narration l'exigeant moins.

 

La question du souvenir et du temps qui passent sont traités de façon mélancolique, et d'une certaine façon rappellent quand même un peu Hausu :

 

 

En tombant amoureuse du voyageur dans le temps, la jeune fille se condamne au même futur que la tante dans Hausu : son amour ne reviendra plus, elle ne se mariera peut-être jamais. La fin de ce point de vue est déchirante : comme il l'a prévu, elle le revoit mais ne le reconnait pas.

 

 

Pas à tomber à la renverse, mais bon film.

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