Usual suspects - Bryan Singer - 1995

[DPG]

Revu ce soir, ça devait bien faire au moins 10 ans que je me l'étais pas refait. Grosse claque en son temps, succès critique, public, avec un bouche à oreille du feu de Dieu, et bien j'ai trouvé que le film traversait très bien les années ! N'en disons pas trop pour les deux du fond qui l'auraient pas encore vu... mais le scénario est quand même super bien huilé, et même en connaissant la fin, on se laisse prendre au jeu et le tout supporte sans mal plusieurs visions. Le cast est en béton armé, chacun est à sa place, et Bryan Singer nous emballe tout ça avec un vrai savoir faire, classique mais classieux. Une belle ambiance, un vrai sens du rythme, de la progression dramatique, un classique du polar 90's que j'étais content de retrouver !

 

[Jeremie]

J'étais passé à côté du twist, donc j'ai pu profiter pleinement du film. Mais qu'est ce que m'avait laissé froid...

[Lord Ruthven]

mais le scénario est quand même super bien huilé

 

et ben si il est bien huilé, tu sais où tu peux te le mettre ?!

 

 

pardon

[machun]

Grosse claque, même si on m'avait grillé ZE twist, j'étais tellement pris dedans que ça m'a quand même fait un sacré choc.

[Binky]

Bah dis-toi que vaut mieux se faire griller le twist du Singer que celui des Rats de Manhattan !

[kevo42]

Le twist des rats de Manhattan est sur les photos de la jaquette, si je ne m'abuse, donc ça spoile pas des masses non plus.

[Lord Ruthven]

le vieux mac Donald avait une ferme, hiyahiyaho

Et dans cette ferme il flinguait des mecs, hiyahiyaho

[machun]

Je crois qu'on m'avait aussi grillé, mais moins ouvertement et il y a longtemps, le twist des rats de Manhattan. Mais dit avec les mots d'un pote et tourné par Bruno, voila la très très grande différence.

 

Pour Usual Suspects, ce que j'aime beaucoup

 

c'est la(es) relecture(s) qu'on peut en faire. Ce n'est que des détails, le nom de Kobayashi, des bidules de ce genre. Mais savoir que tout ça n'était pas raconté par qui l'on pensait, je doute sur tout et même ne pas savoir la distance entre les faits et l'histoire racontée ça me plait.