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The Incident - Alexandre Courtes - 2011


Jeremie

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Une coupure de courant aura suffit pour plonger le personnel d'un asile psychiatrique dans le noir. Problème : le système électrique les condamne à l'intérieur...et ouvre les cellules des fous dangereux. Une bonne nuit en perspective.

 

C'était un peu la petite bombe de Gerardmer à mon sens, mais aussi, de la manière qu'Amer représentait ce que j'aurais voulu voir en matant un des derniers Argento, on a droit à ce que Carpenter était en droit de nous livrer avec The Ward !! Clippeur de talent, Courtes signe un film carré et beau, sans esbroufe, avec une tension qui a le mérite de monter, monter...plutôt que de tout balancer dès le premier quart d'heure.

En cela, le film distille une atmosphère de survival-horror redoutable, avec ses grands couloirs vides d'où peut surgir des psychopathes prêt à tout. Pour le coup, oui, The incident fout vraiment les pétoches, en plus d'être sacrément violent (dont une scène d’épluchure qui a un peu traumatisé tout le monde ). On peut regretter la note finale qui se donne des allures de twist, ce qui n'est vraiment le cas à y regarder de plus près. Tant mieux on peut dire...

 

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Pareil, j'ai jubilé pendant la projo à Gérardmer. "The Incident" est d'une brutalité parfois assommante (peut-être aussi à cause des quelques films pour pisseuses que le festival nous à fait bouffer... "Eva", "Moth Diaries"...), mais terriblement efficace! Et puis j'aime bien ces héros, membres d'un groupe grunge qui gagnent leur croute en servant de la bouffe dans un asile de débiles dangereux. Ca aurait pu être n'importe quoi, des sportifs, des étudiants en beaux arts, des collectionneurs de timbres, mais non, ce sont des rockeurs aux cheveux longs du coup

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  • 4 months later...
  • 3 months later...

Revu en blu-ray et c'est toujours aussi brillant et efficace. Seul bémol (léger) à mon sens : de la part d'un clippeur comme Courtes, ça n'aurait pas été de trop d'avoir un vrai beau score à disposition. Le peu qu'on entend durant le film est franchement anecdotique : ça aurait donné encore plus de corps à l'ambiance à mon humble avis, mais bon. Au final, ça reste pour l'instant ce que j'ai vu de mieux dans le genre cette année...

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  • 2 months later...

- Allo ?! Allo ?!

- Police j'écoute

- oui bonjour, je suis georges marshall de l'asile, tous les fous sont dehors, les portes sont ouvertes, le boss a été décapité, il faut que vous veniez au plus vite.

-ok d'ici une heure,

 

ok le mec précise que le film se déroule en 1989, il n'y a pas de générateur de secours en 1989 ?

 

pas aimé.

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  • 1 month later...

Alors là :

 

Dans le genre, ça faisait longtemps que j'avais pas vu quelque chose d'aussi bien.

Comme dit plus haut : c'est simple, carré, tendu et terriblement efficace. Courtès installe une ambiance oppressante en à peine quelques plans (ce décor !) et parvient à instaurer une sensation de réel malaise...

Le film m'a d'ailleurs (dans sa construction et ses intentions) un peu rappelé Wolf Creek avec sa lente progression et son ensemble réaliste, presque crédible : en gros, on y croit et ça fait d'autant plus peur.

 

Les acteurs sont tous impeccables.

Quant à

la fin, je l'ai, perso, trouvée cohérente, quand on suit le cheminement du "héros". Elle permet, qui plus est, un plan troublant et absolument magnifique sur ces fous aux yeux jaunes et brillants qui attendent derrière la porte.

.

Impatient de guetter le prochain effort du réalisateur (qui, en plus d'avoir du talent, se révèle humble et sympathique dans l'interview située dans les bonus du dvd).

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