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Shining, les couloirs de la peur - Mick Garris - 1997


Jeremie

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Comme beaucoup de monde le sait, King n'a jamais apprécié le travail de Kubrick sur son roman : considérant le livre comme mineur, il en avait fait sa propre matière, quite à chambouler toute l'identité de l'oeuvre. Le résultat était plus froid, plus inquiétant, plus noir.

 

Le Shining de Garris sonne donc comme une pleine revanche : on ne peut s'empêcher de comparer et pourtant, il est fort conseillé de ne pas tomber dans le piège. Honnête artisan, Garris ne peut forcément pas rivaliser en terme de réalisation et de style (on y perd évidemment toute la gestion de l'espace extraordinaire du premier film), et jamais au grand jamais, il est question de singer un tant soit peu le précédent film. Bon point donc...

Du coup, sur plus de 5H, on retrouve tous les éléments du livre à l'écran avec une montée dans la folie bien plus intéressante : les Torrance y sont bien plus touchants, en particulier le personnage de Wendy qui retrouve la fraîcheur de son personnage, là où Shelley Duvall était une morue hystérique. Plus que Weber (qui ne vaut pas Nicholson, mais se débrouille plutôt bien), Melvin Van Peebles est certes plus classe que Scatman Crothers, mais moins convaincant.

 

Et si on ne retrouve pas l'Overlook labyrinthique, on y gagne l'hôtel qui aurait inspiré King himself. Mise à part quelques effets numériques très "tv", le résultat se regarde cependant sans aucun déplaisir. On est loin par exemple de l'escamotage de It...

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Euh, perso je préfère 100 fois "It" à ce truc, mais bon...

 

La vache, 5h !!!!!!! C'est pas demain la veille que je lui redonnerai une chance !

 

Mais bon, si ça fait plaisir à King que ce truc existe, tant mieux pour lui

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Passé à l'époque en prime time sur France 2 (ou 3). J'en ai aucuns souvenirs mais c'était pas honteux, ça constituait même le haut du panier des adaptations télévisuelles de King. Faut juste faire complètement abstraction du Kubrick parce qu'en terme de mise en scène et de direction d'acteur ce n'est évidemment pas comparable. Quoique j'ai jamais été un grand fan du Kubrick non plus...

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J'avais lu un truc à propos de l'existence d'une clause comme quoi King avait pu récupérer les droits de Shining (appartenant à la famille Kubrick) en échange de l'arrêt de toute critique de sa part envers le film de Stanley (avec lequel il n'a jamais été tendre et qu'il n'a, c'est vrai, plus évoqué après la mise en route du présent téléfilm).

 

J'aurais aimé être présent lors des négociations dudit contrat...

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J'avais lu aussi cette histoire sur le fait que King ait plus le droit de parler du film de Kubrick en échange des droits !

 

Et sinon, dans mes souvenirs, c passé un samedi soir en prime time sur TF1 il y a une douzaine d'années ce truc.

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