Aller au contenu

Schizophrenia - Gerald Kargl - 1983


Basculo Cui Cui

Messages recommandés

La copie de Cine FX a l'air différente (sur la VHS, il manque tout le début avec le générique: bonjour la version intégrale promise par la jaquette)

 

Il me semble que la version passée à la TV récemment est moins longue que la VHS sortis chez Carrere.

Il manque le meurtre du début et les photos commenté racontant la vie du personnage principale.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...
  • Réponses 105
  • Created
  • Dernière réponse
Diffusion demain soir dès 23h00 dans la case Extreme FX de Ciné FX!

 

oui VF et copie cut... La même que celle qui servira au DVD Studio Canal

 

La tu viens de ruiner ma journée qui est déjà dans les tréfonds de la déprime en ce qui me concerne.

 

Et dire que Canal à présenté une copie uncut à Gérardmer

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

T'es sur de ça ??? tout le monde m'a dit qu'ils avaient passé la copie Cut justement...

 

Cut ou pas, c'était la même version que la VHS Carrere, c'est à dire avec le prologue alors que la version passé sur le câble récemment commence sur un travelling descendant devant les murs de la prison.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Putain c'est quand même dégueulasse de manger une saucisse de montbeliard avec les doigts et en gros plan en plus !!!! je suis outré.

 

Conneries mises a part c'est la premiere fois que je vois ce film dans une copie aussi belle et franchement ça fait plaisir!!

Modifié par Invité
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cut ou pas, c'était la même version que la VHS Carrere, c'est à dire avec le prologue

 

La copie de gerardmer contenait bien le prologue comme sur la Carrere, mais des scènes étaient cuts (la scène éprouvante dans le sous sol était bien raccourcie) contrairement à la vhs.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cut ou pas, c'était la même version que la VHS Carrere, c'est à dire avec le prologue

 

La copie de gerardmer contenait bien le prologue comme sur la Carrere, mais des scènes étaient cuts (la scène éprouvante dans le sous sol était bien raccourcie) contrairement à la vhs.

 

Et dans la version diffusé par FX , ai je revé ou encore une fois cette scene a été coupée , dans mon souvenir il baisait le cadavre de maniere bien plus explicite que ça , quelqu'un a la réponse?

 

En même temps le film reste de toute maniere monumentale!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On va etre franc, ce film est une galère matérielle... Impossible de tomber sur des copies complètes de qualité....

 

C'est ce qui retarde la sortie DVD depuis tant de temps.

 

Entre les versions cut mais avec prologue, cut sans prologue, uncut sans prologue et de pietre qualité etc... On en est tous à comparer nos différentes copies comme on comparerait nos bites (un jeu fort amusant au demeurant ).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

Attention, il revient sur Ciné Cinéma Auteur en Version Multilingue apparemment :

 

Le 26 Novembre à 20h45 ( VM ) sur auteur

Le 28 Novembre à 02h25 ( VM ) sur auteur

Le 29 Novembre à 02h05 ( VM ) sur auteur

Le 02 Décembreà 23h35 ( VM ) sur auteur

Le 03 Décembreà 01h25 ( VM ) sur auteur

Le 11 Décembreà 00h20 ( VM ) sur auteur

Le 15 Décembreà 23h55 ( VM ) sur auteur

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 months later...
  • 1 year later...
Il sort en Espagne

76 min

 

Il est sorti en Allemagne

75:41 min

 

Aucun sous titres anglais.

C'est quoi la durée de la VHS, je l'ai pas sous la main?

Je viens de la matter, y'en a pour 83 minutes de film, avec l'intro (le 1er meurtre et le retour en photo sur la jeunesse du personnage) et le générique de fin.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'histoire de "looser" la plus glauque de l'histoire du cinéma...oui, parce qu'on parle bien d'un mec qui patine du début jusqu'à la fin dans ses moindres faits et gestes, poussé par des pulsions animales dont on aura l'occasion de découvrir le pourquoi du comment...

 

Toujours vu le film sur la copie vhs, bien crade comme il faut, et avec l'excellente introduction : putain quelle flippe à la vision de ce pantin deglingué déambulant dans une banlieue à la recherche de sa prochaine victime L'impression d'être littéralement perdu dans un cauchemar...sans fin.

Un peu long vers la fin (l'effet temps réel oblige), mais je le préfère très largement à Henry ou à Maniac par exemple...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Petite "critique" écrite ce matin à la va vite pour mon blog...

http://blackcatboneseditions.blogspot.com/2008/07/mfm-schizophrenia.html

 

 

Quand on voit ce film, on relativise tout de même beaucoup le talent d'un Gaspar Noé. Particulièrement vis à vis de SEUL CONTRE TOUS. C'est bien simple, une bonne moitié des plans et des bonnes idées du film de Noé trouvent leur origine dans le film de Kargl. Voire même IRREVERSIBLE pour bien des plans (notamment ce plan de grue sur les murs de la prison qui rappelle irrémédiablement cet inoubliable premier plan du film de Noé sur les murs de l'immeuble voisin du Rectum).

 

Si on pense à Noé d'une manière presque embarrassante, le nom d'un autre metteur en scène nous vient presque immédiatement à l'esprit. Celui de Michael Haneke. Pour l'implacable froideur de l'ensemble, pour l'agencement hyper technique de chaque plan, et surtout le sens que cette technique véhicule.

En effet, on est loin du film virtuose auto-satisfait et dénué de sens. Plans de grue compliqués, plans réalisés avec un harnais pivotant autour de l'acteur, plans réalisés avec des miroirs afin de renverser les perspectives et déstabiliser le spectateur, une grosse moitié des plans surplombent continuellement l'action. Gerald Kargl nous donne ainsi l'occasion d'observer d'une manière quasi clinique le cas d'un tueur schizophrène. C'est à la fois la force du film, mais aussi sa faiblesse. En effet, on en vient très vite à se demander si ce point de vue psychanalytique n'est pas un habile subterfuge pour justifier cette débauche de violence graphique. Très vite, la question finit par ne plus se poser. Très vite, on finit par ne plus trouver la force de raisonner, les sens lourdement assaillis par cette débauche d'images troublantes et de sons tours à tours inquiétants et agressifs (musique de Klaus Schulze, tout de même, créateur de Ash Ra temple et de Tangerine Dream).

 

Suivant d'une manière on ne peux plus méticuleuse la véritable histoire de Werner Kniesek qui assassina trois personnes d'une manière particulièrement sauvage en juin 1980, Kargl nous invite à revivre cette nuit en nous racontant les événements depuis deux points de vue diamétralement opposés : un point de vue extérieur (le regard "surplombant" sur la situation : plans de grues, plongées), et un point de vue intérieur (la voix-off nous connectant en temps réel avec les pensées du tueur). Cette technique permet au spectateur d'approcher les motivations du tueur sans pour autant parvenir à les saisir. Et c'est là que le film fait fort : s'il se veut une étude assez approfondie de la psyché de Werner Kniesek, il ne prétend à aucun moment la comprendre totalement. Mieux, le film se clôt sur un légitime aveux de défaite : un esprit sain restera à tout jamais étranger aux raisonnements d'un esprit malade.

 

Ni un film bis crado et gratuit, ni jamais totalement débarrassé d'une certaine complaisance à l'égard de ce qu'il prétend étudier (la scène de viol sombre dans un grand guignolesque presque déplacé par rapport au traitement hyper réaliste du reste du métrage), le film de Gérard Kargl reste un cas d'école, une œuvre unique, mais surtout une expérience sensorielle éprouvante qui ne manque pas de nous questionner sur nos propres raisons de regarder un tel spectacle.

La réponse se trouve probablement dans la démarche cathartique qu'offre la vision d'un tel tableau. En effet, si Werner Kniesek projette sur ses victimes l'image de sa mère, de son beau-père et de l'amie de sa mère s'étant sexuellement servie de lui durant son enfance afin de mieux se purger de sa haine inmaitrisable, Dieu sait quelle anxiété et quelles névroses le spectateur est censé projeter sur cet écran troublé.

La démonstration est imparable.

Le film redoutable.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites


×
×
  • Créer...