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quand j'explore cet echange de discussions, qu'écoute-je ?


Basculo Cui Cui

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Enfin, la voilà, la compilation définitive des standards signés par Burt Bacharach et Hal David. Revendiqué comme influence par l'ensemble de l'internationale pop, des Beach Boys à XTC en passant par Elvis Costello, personne n'osera lui contester son titre mérité de roi de la pop. Ses mélodies, de "Close To You", repris par des centaines de groupes et de chanteurs, d'Engelbert Humperdink aux Cranberries, à "Walk On By", tout le monde les connaît pour les avoir fredonnées au moins une fois dans sa vie. Triple album dans sa version américaine, l'édition française de The Look Of Love est réduite à un double CD qui dresse cependant le plus complet des bilans d'un parcours qui couvre pas moins de quatre décennies. The Drifters, The Searchers et Gene Pitney, surtout connus des plus pointus des amateurs, sont là. Mais aussi Carpenters, Aretha Franklin et, évidemment, Dionne Warwick, ainsi que les chansons des films Butch Cassidy et le Kid, Quoi de neuf Pussycat ? et de la parodie de James Bond, Casino Royal. Hormis l'avant-dernier morceau avec Elton John et Stevie Wonder qu'il vaut mieux oublier, c'est un sans faute. Indispensable.

 

 

Cinquante morceaux signés par le roi du easy-listening sur un même double CD, comment faire pour résister ? Certes, on connaît les versions françaises de la plupart de ses tubes yéyés : "Quand un bateau passe" et "Mais n'essaie pas de mentir" par Cloclo, "Oui, il faut croire" par Sheila, "Toute la pluie" par Distel, "Baby c'est vous" par Vartan, "Quoi de neuf Pussycat ?" et "Va plus loin" par Anthony, "À tous ceux qui ont un cœur" par Petula, "T'en va pas comme ça" par Holloway, "Toujours un coin qui me rappelle" par Mitchell..., on retrouvera donc ici avec avidité les VO de toutes ces chansons par leurs créateurs ou de sublimes "repreneurs" : Les Carpenters, T. Jones, D. Warwick (son interprète fétiche), P. Como, A. Franklin, D. Sprinfield, S. Shaw, T. Lopez, Ch. Cross, Les Pretenders... Sans oublier Burt en duo avec E. Costello en 1996 ! C'est exceptionnel, car la carrière de Burt s'est effondrée suite à la fin de son tandem avec Hal David vers 1973, après plus de 15 ans de magique collaboration (y compris pour des musiques de films : Casino Royale, Butch Cassidy et le kid, Arthur...). Courez donc acheter ce disque où le livret – bourré de photos et d'anecdotes (en anglais) – vous prouvera, si vous en doutez encore, qu'une telle carrière de songwriter est exceptionnelle !

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Identifiable entre mille, la voix rocailleuse de Busta Rhymes est devenue indissociable de la scène rap new-yorkaise surmédiatisée. L'ancien membre des Leaders Of The New School s'y est forgé une sérieuse réputation en solo et une belle collection de disques d'or et de platine que ce quatrième essai est venu rallonger juste avant le deuxième essai du collectif qu'il emmène (le Flipmode Squad). Dans la droite ligne de son prédécesseur, on y retrouve les sonorités en vogue aux Etats-Unis, confectionnées par des producteurs avec lesquels il a l'habitude de travailler (Ruff Ryders, DJ Scratch ou Rockwilder), mais également des titres nettement moins formatés comme ceux produits par Jay-Dee et surtout celui réalisé par l'emblématique Large Professor. À la quantité des invités, la qualité a été préférée (Raekwon, Ghostface Killah, M.O.P. et Lenny Kravitz à la guitare sur un titre) pour venir accompagner le timbre charismatique de Busta.

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Après les confessions semi-acoustiques de l'album "Avenue B", Iggy Pop délaisse son côté crooner et renfile son costume d'iguane. Brutalement, il annule les ambitions des Korn, Limp Bizkit et autres combos "bruitistes", et se réapproprie sa couronne inoxydable de parrain du punk-rock. À plus de cinquante ans, Iggy Pop balaie de riffs bruyants et rageurs 15 brûlots hautement efficaces, concoctés avec le renfort d'une équipe de choc, dont le fidèle Pete Marshall à la guitare et feu Lloyd "Mooseman" Roberts, bassiste de Body Count (combo rock du rappeur Ice-T), décédé cet hiver lors d'une fusillade en voiture. S'il retrouve ses habitudes rebelles, l'ex-Stooges pratique aussi la rigueur sous sa casquette de producteur. Sevré de ses excès passés, il conserve une énergie binaire à peine entamée par le calme tranquille de "Talking Snake". Plus en forme que jamais, Iggy Pop a enregistré son Raw Power de l'an 2000. Un seul mot d'ordre : Beat'em up !

 

 

Rock stoogien. Il y a quelques années, on parlait de plus en plus sérieusement d’un retour des Stooges sur disque. L’iguane et les frères Ashton avaient même composé (enregistré ?) quelques titres ensemble, mais cela n’avait débouché sur aucun disque, Iggy continuant seul son chemin, assurant le meilleur comme le bien meilleur, un sans faute d’autant plus surprenant que notre homme n’a jamais fait dans la facilité. Tout ceci pour en venir au fait qu’Iggy n’avait sans doute pas oublié ses envies de Stoogeries, comme le prouve cet album endiablé, dans lequel se succèdent bolides punk & roll, morceaux métal rentre-dedans, quelques homéopathiques restes de ballades (si peu) et même un “V.I.P.” final de plus de 13 minutes qui n’est pas sans rappeler Fun House. Et ce type a plus de 50 balais, incroyable !…

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Une pure compil mine de rien avec qques morceaux cultes comme "Pucc Fiction" d'Oxmo ou "Les vrais savent" de Lunatic voire "3 spliffs et un freestyle" d'Afro Jazz qui laissait esperer bp mieux pour la suite que ce qu'ils ont finalement offert (même si le 1er album avait des qualités)

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Là je me reecoutais ça, ya du bon et du moins bon, mais j'adooooooooore la pochette !

 

 

Et tjrs chez RZA, je me demandais si certains d'entre vous auraient ça et ce que ça vaut ??? Les deux Bobby Digital donc et une compil où il choisit la selection

 

 

 

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House - Changement de décor pour le teuton, Meridian figurera toujours parmi les surprises house de 98, mais Since Then annonce un passage à la vitesse supérieure. Il n’est plus question des mélodies entêtantes qui ont fait le succès du sublime «What’s Your Number», mais de savoir-faire, voire d’une réelle passion pour la deep house, délicatement susurrée ça et là par des chanteuses portugaises. Du Brésil aux vibes de Detroit, il n’y a qu’un pas, comme en témoigne ce single très ‘’clubbing’’ «900 Degrees» incarnant une technique mise au service de Daft Punk, Dee-Lite ou The Cardigans, le temps d’un remix. Une reconnaissance qui ne fait que marquer le début d’une nouvelle référence house.

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