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quand j'explore cet echange de discussions, qu'écoute-je ?


Basculo Cui Cui

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Rien ne laissait prévoir que Stan Getz allait répandre la bossa nova en Amérique. Les rythmes latins ne l'intéressaient guère, le jazz cool lui allait comme un gant lorsque, en 1961, le guitariste Charlie Byrd lui fit découvrir une nouvelle musique brésilienne qui, découlant rythmiquement de la samba, avait également subi l'influence du jazz, très en vogue au Brésil dans les années cinquante. Les règles de la bossa nova étaient bien spécifiques. Les accords servaient tout autant le régulier balancement rythmique que le soutien harmonique d'une musique syncopée au lancinant pouvoir mélodique. Cette bossa nova dont l'étrange mélancolie s'accordait si bien au tendre lyrisme de son saxophone, Getz mit du temps à bien la comprendre. Il put néanmoins l'étudier en direct, au contact de ses créateurs rencontrés à New York. Après Jazz Samba Encore avec Luiz Bonfa, c'est avec Joao Gilberto et Antonio Carlos Jobim qu'il popularisa en 1963 "The Girl From Ipanema", "Desafinado", "Corcovado" et "So Danco Samba". Ce disque célèbre, authentiquement brésilien, fera le tour du monde.

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C'est sympa mais tu te le passes pas en boucle tous les jours non plus !

 

Mais bon, ça merite une ecoute, ya des delires sympas comme "Marine Le Pen" ou "Excuse moi" et puis "100% VIP" est trop FUNKY !

 

Sinon moi je me suis acheté ça cet aprem' :

 

 

La version 2CD, le premier j'avais déjà tout sauf une je crois, par ctre le deuxième contient des trucs plus rares, j'en avais déjà la majorité mais il me manquait quelques versions italiennes dont celles des "Mots bleus" ou de "Petite fille du soleil" assez dures à trouver donc au final je suis content

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Longtemps qualifié de "Sgt Pepper's" du rap, ce disque a, en tout cas, inauguré son courant le plus cool : le Daisy Age. Loin des thèmes habituels vindicatifs ou macho du rap, ce trio de Long Island a créé la surprise en 1989 en abordant des sujets comme la défloraison d'une jeune fille ou en tournant en dérision l'égocentrisme des rappers. Mais il y a plus novateur encore, les De La Soul piochent leurs samples là où aucun groupe de rap ne s'était encore aventuré. Qui, avant eux, aurait eu le culot de sampler le crooner à paillettes Liberace, Steely Dan ou Johnny Cash ? Ils sont d'ailleurs parmi les premiers à être poursuivis pour sampling non déclaré et perdent un fameux procès contre le groupe de folk-rock, les Turtles. Sous la direction du génial producteur Prince Paul, roi du collage surréaliste et azimuté, ils ne se contentent pas de détourner des musiques, ils construisent aussi des morceaux autour d'enregistrements de jeux télévisés ou d'une hilarante leçon de français. Sous sa pochette flower power fluo, cet album n'a pas fini de dévoiler ses richesses. Il suffit de voir à quel point il a influencé des gens comme A Tribe Called Quest, P.M. Dawn ou MC Solaar.

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