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quand j'explore cet echange de discussions, qu'écoute-je ?


Basculo Cui Cui

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Loin du format habituel du trio orgue, guitare et batterie qui l'a fait connaître dans le monde entier, la carrière du spécialiste de l'Hammond B3 prend en 1972 une tournure franchement rhythm'n'blues voire carrément funky ! La formation qui l'accompagne ici en concert y est pour beaucoup, notamment le guitariste Arthur Adams, comme le répertoire choisi qui fait la part belle à une hypnotique version de "Let's Stay Together" d'Al Green. Soul à souhait, l'ensemble est basé sur de longues montées avec d'insistantes répétitions et des notes longuement tenues qui font progressivement monter la sauce. Cerise sur le gâteau, une alternate take incendiaire de "Root Down" vient mettre le feu aux poudres ! Les Beastie Boys ne s'y tromperont pas qui sampleront largement ce morceau en 1994 sur leur chef-d'œuvre "Paul's Boutique".

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When Devo's debut album came out in 1978, nobody knew what to make of the mutant new-wave quintet from Akron, Ohio. With Brian Eno's skillful production, Mark and Bob Mothersbaugh, Jerry and Bob Casale, and Alan Myers emerged fully formed and outrageous with their razor-sharp social commentary and exhibition of subversive media savvy. Beyond their industrial uniforms and pseudo-devolved demeanor, Devo also happened to be a rocking little band. Classic rave-outs like "Mongoloid," "Jocko Homo," and "Uncontrollable Urge" illustrate the band's perky-jerky intensity. On their inimitable cover of the Rolling Stones' youth anthem, "Satisfaction," Devo's avant-garde robot funk takes the song to a new level of alienation and discontent. While the band went on to greater fame, this was the only album they made that truly mattered.

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Jump (or be forced) directly into the three-plus hour DVD on this a/v split release for footage of Josh Homme and band on the stage in London during the hottest months of 2005. There are plenty of behind-the-scenes shots of the ever revolving group. Foo Fighter Dave Grohl pops up. ZZ Top's Billy Gibbons pulls a cameo. It's all here. Key performances include "No One Knows," "Little Sister," "Burn The Witch," plus smoking versions of "Fun Machine" and "I Wanna Make It Wit Chu" (from Desert Sessions Vol. 9 & 10). The audio-only disc provides listeners with 75 minutes of pure QotSA including a powerhouse reading of "I Think I Lost My Headache" and an appropriately ragged "Long Slow Goodbye." This often strange picture is a fine fitting snapshot.

 

You can think of this feature-length concert DVD/live album, which features all the crucial Queens hits from their studio albums, as a "to go" version of their decibel-happy shows, but that really won't be doing the three and a half hours of live, rare, and acoustic performances and behind-the-scenes footage of the band and their pals like Dave Grohl, Mark Lanegan, Billy Gibbons, and former Queens bassist Nick Olivieri making fools of themselves, justice.

 

It might help to think of Over the Years as a 21st-century version of Led Zeppelin's The Song Remains the Same for the volume of its material, or even A Hard Day's Night for its willingness to show the Queens having a laugh, but they'd rather you see and hear it for what it really is--the definitive encapsulation of the band and their music from their not-so-humble beginnings to their current status as one of the rock's biggest and most dynamic acts.

 

Included in the concert footage from the band's sold-out Brixton Academy and Koko shows in London last summer are live favorites from Rated R and Songs for the Deaf such as "No One Knows," "Feel Good Hit of the Summer," and "Go with the Flow," as well as new Queens classics from their latest album Lullabies to Paralyze like the smash single "Little Sister" and their most recent bombshell, "Burn the Witch." In addition to the three-plus hours of live and uncut Queens mayhem, Over the Years also boasts 75 minutes of audio bliss that covers all the bases Queens fans need to get the rush of their favorite songs performed live and loud shot directly into their homes.

 

Also included are the brand-new track "Fun Machine" as well as "Make It Wit Chu," a previously unreleased gem from singer Josh Homme's fabled Desert Sessions, an ongoing series of collaborative songwriting and recording sessions where marquee musicians such as PJ Harvey and Deen Ween are invited down to his studio Rancho De La Luna in Joshua Tree, California, to join him in collectively exploring new musical terrain.

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In the early 1970s Gil Scott-Heron's tough-talking jazz-rock came across like a slap in the face, fiercely filling the Establishment in on issues ranging from substance abuse to the poverty and desperation raging through the black community. Winter in America was his breakthrough, with pianist Brian Jackson's dense arrangements matching the words blow for blow on the uncompromising title track (actually a bonus cut), the stinging "H20gate Blues," and the grooving anti-alcohol warning of "The Bottle"--"Don't you think it's a crime," Scott-Heron riffs, "the way time after time, people hit the bottle?" Some of Jackson's music may now sound a bit dated, but the years have done little to dull what writer Nathan George called Scott-Heron's "uncomfortable truths."

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Les pionniers du down tempo autrichien, inventeurs du nu-dub, nous présentent leur dernier album intitulé Dehli 9, mais n'ayant aucun rapport avec l'Inde, si ce n'est par l'aspect plutôt zen de la base du projet Tosca. Les collaborations vocales y sont plus nombreuses que les fois précédentes et les rythmiques ont parfois tendance à s'accélérer par rapport aux deux premiers albums, témoignant de l'intense activité de DJ "club" désormais pratiquée par Richard Dorfmeister. Mais le contre-pied est pris sur un CD bonus, initié par Huber, et composé de séquences ambiant. Il y règne une atmosphère mélancolique où des notes de piano comme suspendues dans les airs alternent avec des temps de silence, tel des flocons de neige qui planent avant de se déposer sans bruit au sol. Sans déception, mais sans surprise non plus, l'écoute de Dehli 9 est un moment plaisant et relaxant qui nous laissera l'impression d'un album de down-tempo bon du début à la fin, chose assez exceptionnelle, avouons-le.

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Bien que réduit à un trio - Phil Collins, Tony Banks et Michael Rutherford -, Genesis n'en a pas moins abordé les années quatre-vingt avec une nouvelle rage de vaincre et une farouche volonté de surprendre. C'est-à-dire abandonner les grandes fresques progressives des années soixante-dix pour une démarche plus "directe" - entendons plus proche des préoccupations du public. Duke a été enregistré pendant que Collins vivait un douloureux divorce. C'est sans doute ce qui explique que l'oeuvre, dans l'ensemble, soit assez sombre, nostalgique même, comme le montrent les ballades "Guide Vocal", "Heathaze" et "Alone Tonight". Mais c'est une oeuvre qui comprend aussi ses hits, "Misunderstanding" et "Turn It On Again".

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Neo Bossa. - Tanto Tempo... Tant de temps à échapper à la pression d’un succès familial. Il aura fallu plus de 25 ans à la chanteuse pour enregistrer ce premier album solo, et poursuivre ainsi une tradition dont son père Joao Gilberto et son oncle Chico Buarque sont les principaux acteurs. Sans oublier sa mère à qui Bebel doit sa première apparition sur scène aux côtés de Stan Getz. Durant cette longue période, elle a travaillé avec David Byrne ou collaboré à plusieurs compilations brésiliennes, d’où ce goût prononcé pour les reprises des années soixante signées Gilberto Gil, Buarque, et l’alternance du chant anglais ou portugais. Ajoutons à cela les percussions de Carlinhos Brown et l’intervention de The Thievery Corporation et l’on obtient un disque mêlant tradition et modernisme.

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Angel Dust est un excellent album qui reçut pourtant un accueil mitigé. Les aspects insolites de ce disque le rendent particulièrement fascinant. Il est guidé par la voix très particulière et les paroles parfois perturbantes de Mike Patton. "Land Of Sunshine" est un morceau entraînant ponctué par les cris hystériques de Patton. Coller l'étiquette hard-rock à Angel Dust serait trop réducteur. La musique de Faith No More est bien plus complexe. "Midlife Crisis" est teinté de funk, la ballade "RV" (confessions amères d'un homme mûr) est amère, "Smaller And Smaller" est angoissant et suffoquant et "Be Aggressive" est un titre où l'orgue est omniprésent et sur lequel les refrains sont interprétés par une chorale de majorettes. Angel Dust est un album impossible à classer mais incroyablement distrayant, alors, laissez-vous tenter.

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Le premier album incontournable de cet amoureux des mots qui devient en 1991 la toute première star du rap français. Révélé par le ludique single ''Bouge de là'', basé sur une boucle chipée chez Cymandé (groupe noir-américain de funk 70's), Claude M'Barali casse la baraque en faisant swinguer les syllabes et les signifiés comme personne depuis Serge Gainsbourg ou Bobby Lapointe. Jeux lexicaux sur groove fluide : voilà la formule du duo que MC Solaar forme avec son DJ-compositeur Jimmy Jay. De la profession de foi ''Qui sème le vent...'' à la ballade douce-amère ''Caroline'' en passant par la critique de l'artificialité en vogue (''Victime de la mode''), Laarso le suave se révèle fin observateur des moeurs et travers de son époque. On découvre également ici ses comparses Soon E MC, Melaaz, Raggasonic et Kéry (futur Idéal J). ''Que dire ? Que dalle ! Claude MC s'installe, ancré dans les annales''.

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Privé de voix, cet album compile les meilleures plages instrumentales et expérimentales des albums des Beastie Boys. Un disque qui peut être considéré comme la bande-son de la vie à New York, "ville où il est impossible d'appartenir à un clan étroit, où la culture ambiante est complexe, métissée", dixit Mike D. Cocktail d'ambiances ("Drinkin' Wine"), brassage des styles, avec une nette influence psychédélique, le mélange d'instruments live, de samples, de boîte à rythmes, et de scratches dans The In Sound... transmet les vibrations urbaines d'une métropole hors-normes.

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Sur la lancée du succès du premier album éponyme des Headhunters sorti un an auparavant, Herbie Hancock remet cela en 1974 avec Thrust. Autant l'ambitieux Mwandishi, en dehors de la critique, n'a pas réussi à trouver son public, autant les deux albums suivants caracolèrent en tête des charts, boostés par le carton de la version liftée de "Watermelon Man". La formule est désormais rodée : quatre thèmes relativement longs prennent le temps d'installer un groove hypnotique dû au bassiste Paul Jackson et à la sophistication des entrelacs rythmiques inventés par Mike Clark et Bill Summers sur lequel improvisent le saxophoniste Bennie Maupin et le claviériste, aux synthés et au Rhodes. Comme Miles, Hancock, d'ailleurs fraîchement converti au bouddhisme, a beaucoup écouté le funk de Sly & The Family Stone. Ce disque témoigne d'une époque de créativité intense où jazz, rock, soul et rythmes africains se mélangeaient, inventant des saveurs inédites totalement inouïes. Parallèlement, d'autres accompagnateurs de Miles planchaient également sur la musique des décennies à venir : John McLaughlin et le Mahavishnu Orchestra, Chick Corea et Return To Forever, Tony Williams et Lifetime, Billy Cobham, etc. Un pan d'histoire.

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De La Soul burned out on their own hype fast, and their dark, strange second album is a counter-blast to their image and hip-hop culture: perverse, dissatisfied, sometimes brilliant, sometimes out of control. Occasionally it seems mean-spirited--the single "Ring Ring Ring (Ha Ha Hey)" finds them grousing about getting deluged by demo tapes, and "Kicked Out The House" is a nasty (if very funny) parody of hip-house. But no one's ever made a rap album that sounds like this. Sickly out-of-tune loops drift in and out; songs derail themselves with loud sneers, or give way to bizarre dialogues; Posdnuos and Trugoy chant together like the words have lost all meaning. The concept that ties the disc together---an imaginary radio station called WRMS--gives it an extra kick.

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Aaaaahhh, indispensable !!!!

Il ne manque guere que "La complainte de Sir Robin" de "Sacre Graal" pour que ce soit parfait.

 

OH PUTAIN GOLDORAK EST MORT !!!

Vu hier soir en concert (j'y reviendrai plus longuement par ailleurs).

Merci a mon frangin adore de m'avoir fait decouvrir ca. Ultime !!

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