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Visitor Q - Takeshi Miike (2001)


riton

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Une chouette famille : le père s'est fait fait jeter de son job de reporter et tente de revenir dans le coup en tournant des images choc sur sa famille. Et il a de la matière étant donné que son fils est le souffre douleur d'une bande de galopins vraiment pas tendres, que sa fille se prostitue, sa femme aussi d'ailleurs mais elle c'est plutôt pour payer sa dope.

Et dans cette famille en plein foirage arrive un inconnu qui a l'étonnante habitude de coller des coups de gadin sur le chef du quidam qui passe.

 

Miike fait son Théorème, tourné en vidéo avec probablement pas beaucoup de sous. Et pourtant c'est un des ses meilleurs films. Brutal, drôle mais aussi poétique, la manie de l'auteur de ne se mettre aucune borne et de tenter tous les mélanges fonctionne ici à bloc.

Un des meilleurs films que j'aie jamais vu, point.

 

Celui-ci a été largement diffusé (il est même passé en salles en France) malgré son aspect peu othodoxe. On peut penser que le pic d'intérêt suscité par Miike à l'époque n'est pas étranger à cet état de fait. Car Vizitor Q fait partie d'une série de films intitulée Love Cinema dont aucun autre n'a émergé. Dommage que la curiosité n'ait pas incité les distributeurs à pousser leur nez un peu plus loin dans la brèche.

 

On trouve Visitor Q par exemple en DVD Z2 fr, vostf fullscreen d'origine.

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Um must, ça c'est sûr.

Vu au festival de Locarno (où ils projetèrent les 6 volume de la série LOVE CINEMA dont VISITOR Q est le dernier) au milieu d'un public outré, choqué et bouche bée. La salle s'est vidée un peu, mais c'est Locarno alors ça ne le fait pas. PJ Harvey qui était membre du jury de la sélection vidéo, semblait être une des seules personne à trouver le film drôle. De mon côté, nous êtions 3 abrutis à rigoler comme des baleines.

Vu par la suite à l'Etrange Festival: euphorie générale dans la salle, explosions abdominales et souffles coupés, malgré les horreurs se déroulant sur l'écran, tout le monde s'est fendu la poire de manière aussi radicale que la première fois que j'ai vu LA SOUPE AUX CHOUX du haut de mes 10 ans.

Mythique !

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Car Vizitor Q fait partie d'une série de films intitulée Love Cinema dont aucun autre n'a émergé.

 

Vu récemment un court de Tsukamoto qui semblerais faire partis de cette série de film et qui est tout simplement prodigieux, je me renseignerais ce soir avec ma bible (le récent bouquin de Mess) pour en savoir un peu plus.

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Vu récemment un court de Tsukamoto qui semblerais faire partis de cette série de film

 

Je ne crois pas que Tsukamoto ait fait partie des réalisateurs de la série.

 

Les six films de la série Love Cinema : Tokyo Trash Baby, réalisé par Ryuchi Hiroki, Amen, Somen and Rugger Men, réalisé par Mitsuhiro Mihara, Enclosed Pain, réalisé par Isao Yukisada, Stake Out, réalisé par Tetsuo Shinohara, Gips, réalisé par Akihiko Shiota, Visitor Q, réalisé par Takashi Miike.

http://www.objectif-cinema.com/partenariat/013.php

 

C'est quoi le court dont tu parles ?

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Les six films de la série Love Cinema : Tokyo Trash Baby, réalisé par Ryuchi Hiroki, Amen, Somen and Rugger Men, réalisé par Mitsuhiro Mihara, Enclosed Pain, réalisé par Isao Yukisada, Stake Out, réalisé par Tetsuo Shinohara, Gips, réalisé par Akihiko Shiota, Visitor Q, réalisé par Takashi Miike.

http://www.objectif-cinema.com/partenariat/013.php

 

C'est quoi le court dont tu parles ?

 

Me suis trompé, en fait c'était pour la compil JamFilm 3 consacré à la femme

 

Le court se nomme Tamamushi

 

Basé sur le roman homonyme de Mariko Koike, «Tamamushi» est l’un des cinq segments composant le long métrage initial «Jam Films 3 – Female». Film à sketches, la série a été expressément créée à l’initiative d’un Festival de Films Asiatiques au Japon et jouit depuis d’une forte popularité. Son seul leitmotiv est de réunir des moyens métrages tournant autour d’un même thème.

Cette fois, il s’agissait d’adapter de nouvelles de l’émergeante génération japonaise d’écrivains autour de la féminité.

Ce projet permet au réalisateur culte Shinya Tsukamoto de poursuivre sa sensuelle et troublante exploration de la sexualité féminine entamée dans son antérieur «Snake of June» sans perdre de sa verve réputée.

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Il me semble qu'ils en parlent dans l'article consacré à Tsukamoto dans Mad Asia 1. Et ça donne envie de le voir !

 

Pour l'avoir vu (je le dis plus haut) c'est terrible, bien plus réussis que Haze à mon goût (qui est lui aussi très bon)

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