DPG

Remake du film japonais Ne coupez pas ! (2017) de Shin'ichirō Ueda. Un tournage d'un film de zombie cheapos, lui même mettant en scène un tournage, dégénère petit à petit. Nouvel essai d'Hazanavicius après plusieurs échecs commerciaux. Ici on revient à du plus modeste (on annonce 4M€ de budget), plus "bricolé", mais sur un sujet qui permet au réal de faire une fois de plus parler son amour du cinéma. C'est ici le cinéma de la débrouille qui est mis à l'honneur, celui des courts métrages, de la bricole, des budgets fauchés, de l'inventivité. Quiconque a déjà bossé sur des courts métrages ou des projets bancals reconnaitra forcément des trucs ici ou là, entre le jeune acteur qui a déjà le melon et qui discute chaque ligne du scénar, le technicien qui a des pb, le comédien qui boit trop, le mec qui se réveille pas, etc... Mais l'ensemble est mené avec passion, une vraie sincérité (très beau dialogue de Duris sur la fin avec son producteur, sur "ce qu'on donne au public") et plein d'entrain. Le début est un peu poussif, on se demande où ça va nous mener, mais dès la 2e partie, tout rentre dans l'ordre, et justifie même les longueurs du premier tiers. Bref, une belle réussite. N'ayant pas vu l'original, je ne peux juger de ce que ce remake amène ou non, mais en l'état, ça fonctionne, c'est drôle, touchant, à voir !

En relisant le sujet là, je vois que j'ai lu plusieurs trucs découvert ou ramenés à ma mémoire par ce sujet, donc merci à vous J'ai notamment lu "Ces jours qui disparaissent", plutôt pas mal. Un chouia déçu au début, mais c'est vrai qu'on y repense, et je l'ai relu qque mois après, et je le relirai encore ! Et le "Time Bomb", pas mal, surtout intéressé par la partie zik, mais ça se lit bien, le mec est lucide, en fait pas trop. Sympa si on s'intéresse à cette période ! Là je viens de finir Assez paresseux, comme tous les Neuhoff, mais avec quand même une petite musique, quelques formules qui font mouche. On peut détester facilement, mais j'y trouve toujours un petit qque chose... Polar assez classique, assez court. Un Manchette dans la moyenne, pas ds ses sommets, mais carré, efficace, on retrouve bien son côté anar / nihiliste face à la bourgeoisie de province.

Une prod Netflix quoi...

Comment résumer les 15 dernières années de blockbusters hollywoodiens...

Un épisode de la Quatrième dimension d'1h30 plutôt sympa. Le pitch est bien tenu, le filmage de Shyamalan est élégant mais efficace. C'est parfois un peu tiré par les cheveux (mais bon, avec un synopsis pareil, quel film ne l'est pas ?). Le final ne m'a pas gené plus que ça, même si je comprends qu'on puisse être déçu. Voilà, pas le truc que je reverrais 10 fois, mais ça fait le job !

Chef d'oeuvre ! J'ai eu direct envie de le revoir en sortant de "Top Gun Maverick" !!!!!!!!!!! LE film d'été à son meilleur ! La jaquette faite pr les boitiers Bluray ! Un pilier de la période arrogante Tom Cruise 80's ! (Meilleur pilote d'avion, meilleur barman, meilleur pilote de voiture, meilleur joueur de billard, pour le meilleur videur, tant pis, ça sera Patrick Swayze !)

Un jour je l'ai aidée à démarrer son scooter parce qu'il fallait le démarrer au kick, mais elle était en talons hauts et y arrivait pas ! Toi aussi raconte nous une anecdote avec Sara Forrestier

Revu cette semaine, toujours autant la surpuissance ! Par ctre, le DVD accuse bien le poids des ans. Vais je craquer pr le BR ? Pr l'anecdote, une suite était bien prévue, ça se passait à Marseille, mais ça ne s'est pas fait car Berry a planté tout le monde peu de temps avant le tournage... Arcady en parle dans sa bio.

Originaires du Montana, les frères Phil et George Burbank sont diamétralement opposés. Autant Phil est raffiné, brillant et cruel – autant George est flegmatique, méticuleux et bienveillant. À eux deux, ils sont à la tête du plus gros ranch de la vallée du Montana. Une région, loin de la modernité galopante du XXème siècle, où les hommes assument toujours leur virilité et où l'on vénère la figure de Bronco Henry, le plus grand cow-boy que Phil ait jamais rencontré. Lorsque George épouse en secret Rose, une jeune veuve, Phil, ivre de colère, se met en tête d'anéantir celle-ci Le dernier film de Jane Campion est une prod Netflix. Ce qui ne l'a pas empêché d'être couvert de récompenses aux 4 coins du globe (Golden Globe, Oscars, Lion d'Argent à Venise...). Mais qu'on ne s'y trompe pas, c'est paradoxalement un vrai film de cinéma, à des années lumière des DTV interchangeables que la firme SVOD produit à longueur d'années. On peut d'ailleurs vraiment regretter de ne pas avoir pu voir ce film en salles, car les paysages Neo zelandais sont assez bluffants et participent à la réussite du film. Car oui, le film est une réussite. A la fois très proche des thématiques actuelles (masculinité toxique) et complètement dans son époque (1925), charnière entre un monde archaïque (symbolisé par la figure du cowboy, en voie de disparition) et la modernité qui pointe doucement le bout de son nez dans les villes (auquel les études de médecine du fils peuvent renvoyer). Les personnages sont très travaillés, le tandem de frères fonctionne à merveille (Cumberbatch est excellent), Kirsten Dunst défend bien son perso de femme à la dérive, et le fils est très intéressant, avec une évolution assez fine, loin des clichés auxquels on pouvait s'attendre au début du film. Le film est à la croisée de plusieurs genres, entre western, drame et suspense. On ne sait pas toujours où tout cela va nous mener, mais les surprises arrivent sans tambour ni trompettes, sans effet de manche grossier, tout est limpide, sobre, clinique, au service de l'histoire. Je ne vais pas trop en dévoiler, mais clairement, je ne voyais pas le film aller par là. Bref, une belle réussite, prenant, profond, bien servi par des acteurs au sommet. Il faut un peu de temps pour rentrer dedans, mais ensuite, c'est du tout bon !

L'archétype du film Netflix. Plutôt bien fait, appliqué, relativement efficace, mais sans surprise ni folie. Vu et oublié deux jours après.

La source c'est quoi ? Rokhaya Diallo ? Bon sinon le film, bp aimé, comme tout le monde. Malgré d'énooooooooormes ellipses, on passe un très bon moment. C'est fun, bien filmé, prenant, un vrai film de cinéma à une époque où on en a trop peu. Bizarrement, on apprend pas tant de choses que ça malgré la durée, mais bon, le sujet était tellement vaste qu'il fallait bien tailler dedans de toute façon... Le traitement Elvis / Colonel Parker est intéressant, ça m'a rappelé (toutes proportions gardées) le rapport Mozart / Salieri de "Amadeus". Le cast est top, l'acteur qui joue Elvis est vraiment bluffant. Super utilisation de la musique, comme toujours chez Baz, et sur la mise en scène, c'est un peu plus "sage" que ses précédents films, même si toujours très riche et inventif. Bref, c'était très chouette !

Je sais, c'était juste une blague pourrie pour que les gens aillent vérifier ...

Moi c'est surtout la présence de "Les rois du gag" qui m'a surpris !

Incroyable mais vrai, si on en croit cet article, le film serait ds une liste de films préférés de Stanley Kubrick ! https://faroutmagazine.co.uk/stanley-kubrick-93-favourite-films-list/?fbclid=IwAR1Z576oZaOnqhlddDPPPcYFF-ejY8AmxvqeEJdipoAResLS-cKEZ3Wg6oo

C'est pas mal ouais. Au dessus du tout venant des found footage, clairement. Des idées intéressantes, quelques moments bien flippants, c'est efficace et sans gras, bref, un bon Blumhouse, avec un vrai réal aux commandes. Pas non plus le truc qu'on revoit 50 fois, mais ça fait bien le job !

Ah ben oui, c'était un peu le but malheureusement. Je suis revenu mi-mai

Je l'ai enfin branchée ds mon nouvel appart, et ça défonce ! Dracula X, Star Parodia, le premier Splatterhouse, PC Kid 2, des tonnes de shoot'em up, un régal !

LA meilleure scène ? Mais il le fait au moins 10 fois tout au long du film !! Sinon hier j'ai maté le bonus avec Christophe Gans, très intéressant, comme toujours. Plus centré sur John Woo que sur Van Damme, mais très bonne analyse du film, de sa place ds la carrière de Woo, des différents montages qu'a connu le film, vraiment très bien !

Revu hier en BR, et un très bon moment. Petite série B efficace et qui envoie le bois. Alors, oui, y a qques fautes de gouts qu'on aurait pu éviter, ds les ralentis, les solos de guitare un peu cheap, ou bien Van Damme qui vide un chargeur sur un mec, mais qui se sent obligé de lui foutre un coup de pied retourné ensuite, bon... Mais sinon ça fait le job, le tandem de bad guys est cool, la nana est joli, l'oncle pèse lourd, ça mitraille bien, bref, un bon concentré de videoclub 90's qu'on revoit encore avec bp de plaisir !

Revu hier, ça faisait un petit moment, et ça fait vraiment du bien ! LE classique absolu du buddy movie, un film bien plus sombre que l'image qu'il a aujourd'hui (notamment due à ses suites), un héros suicidaire, des fights bien vener', de la tôle froissée à l'ancienne, une meuf qui se défenestre en séquence d'ouverture, des tas d'idées de folie, un ton général loin de l'aseptisé actuel, de la punchline culte, bref, toujours un mètre étalon du blockbuster 80's, qui vieillit très bien !

Thomas Edison, bientôt âgé de 36 ans, est un joueur de tennis dont la carrière n'a jamais vraiment décollé. Pourtant, 17 ans plus tôt, il était l’un des plus grands espoirs de ce sport en France. Mais une défaite en demi-finale du tournoi de Roland-Garros en 2001 l’a fortement marqué, ainsi que des blessures. Il stagnera ensuite dans les profondeurs du classement. Aujourd’hui professeur de tennis pour enfants, Thomas refuse pourtant d’abdiquer. Il se prépare pour le tout dernier défi de sa carrière, participer à Roland-Garros. Il est désormais envahi par un désir de sauver son honneur et se lance à fond dans ce dernier challenge, malgré la désapprobation de ses proches dont sa femme Ève et sa mère Judith. Thomas est d'autant plus motivé qu'il suit assidûment l'ascension d'un jeune Français, Damien Thosso, âgé de 17 ans, qui participe lui aussi à Roland-Garros. Un film sur le tennis, mais pas que. Plutôt sur le sport en général, les sportifs de haut niveau plus exactement, et notamment la toujours difficile étape de la fin de carrière. On parle toujours des vedettes, des champions, mais il y a tous les autres. Derrière Nadal, Federer ou Djoko, il y a des centaines de joueurs pros, qui parcourent le monde toute l'année, s'entrainent aussi durs que les meilleurs, se blessent, ont des vies de famille chaotiques, sacrifient tout, et parfois, ça ne marche pas comme prévu. Tout cela est traité très finement, avec plein de petits détails sur le quotidien qui renforcent l'immersion au côté de ce tennisman en fin de course. Alex Lutz est parfait, très crédible, avec son look à la Leyton Hewitt. Les seconds rôles sont tout aussi bons, de Kristin Scott Thomas en mère autoritaire éleveuse de champions (un grand classique du sport pro) à Ana Girardot en femme sacrifiée. C'est bien foutu, prenant, touchant, et çé évite habilement pas mal des pièges du "film de sport". Une belle réussite !

On m'a offert ça récemment ! Pas encore eu le temps d'y jouer, et vu que je vais déménager là, je pense que je l'ouvrirai que ds mon prochain logement. Mais j'ai hâte, j'ai peu joué à la PC ENGINE (que ça soit en vrai ou emulateur), donc ça va etre grosse découverte !

Je viens de finir le dernier Houellebecq. Un cru intéressant, dans les rails de ce que propose Houellebecq habituellement. Du coup, ça plaira aux fans (dont je fais partie), mais ça ne fera pas changer d'avis les réfractaires. Le ton (et la vision du monde) reste globalement assez sombre, mais il y a quelques élans plus optimistes qu'à l'accoutumée. En gros, c'est la merde, on y changera rien, on va tous mourir, mais d'ici là, on aura parfois droit à quelques bulles de bonheur / d'amour ici ou là, autant en profiter. Sinon j'ai commencé ça : J'ai eu les 2 tomes à mon anniv', bouquin d'entretien, donc parole aux reals. C'est très bien sur le peu que j'ai lu !

C'est pas mal. Le film ouvre pas mal de pistes de réflexion, on ne sent pas passer les 2h et quelques, y a du gore et du cul, mais ça ne sombre jamais ds un vulgaire bis racoleur. Tout n'est pas parfait non plus, si les acteurs sont très bien, on sent que visuellement c'est pas toujours au niveau où le film aurait pu aller. Idem dans le scénario, tout n'est pas complètement maitrisé, les ellipses sont parfois un peu brutales, comme s'il manquait quelques bobines ici ou là. Sans aller jusqu'à parler d'un film cheap, on n'est pas non plus face au nouveau "Nom de la rose". Voilà, inégal, imparfait, avec des creux, mais quand même une offre intrigante et qui mérite une vision. Pour un réal de plus de 80 balais, on a qd même de quoi voir le verre à moitié plein !

Je rejoins complètement l'avis de Leo. C'est carré, bien emballé, toujours mieux qu'un Marvel, mais au final, bof quand même... Ça manque quand même cruellement de souffle, d'un truc un peu épique. On pourrait parfois croire à un bout à bout de 3 épisodes d'une série TV. L'intrigue avance petit à petit, mais on en a un peu rien à foutre de chaque étape / indice... Pattinson est convaincant en Batman, bp moins en Bruce Wayne. Le reste du cast fait le taf. Au final, on est en deça des meilleurs Batman (Burton comme Nolan), au dessus des mauvais (Schumacher comme Nolan). C'est moyen quoi, pas déplaisant, mais un peu vain, un peu creux... J'espérais mieux qd même