Nicolas

Bon bah finalement, je l'avais loupé en salles... séance rattrapage en BD. Je ne regrette pas, c'est vraiment remarquable ! J'aime beaucoup cette façon de se détourner des codes du genre pour s'orienter vers la démonstration froide et la dissection d'un fait divers qui raconte l'époque. C'est vraiment la force du film, car c'est amené de telle manière qu'on se dit que les débordements vont arriver, ils seront un peu sado et gratos et ça sera forcêment casse gueule. Le film suit une autre logique, encore plus casse gueule et s'en tire avec les honneurs. On est plaqué par la fluidité du récit, l'intensité générale finalement crédible de l'ensemble, on ne tombe jamais dans la distance ironique de bien des films... on est dans le film d'épouvante, dans ce qu'il a de plus intéressant à mon avis, l'horreur ordinaire. Et ce final m'a achevé ! Mais bon, faut s'accrocher et être relativement en forme...

Ah oui effectivement, vu comme ça... Y a sans doute beaucoup de vrai là dedans, mais j'ai vraiment pris le film comme une grosse farce sur le moment, sans ressentir les rouages que tu décris. Bref un film de vieux bougre pas méchant et rigolo, mais j'ajouterai quand même assez imaginatif dans sa mise en scène pour maintenir à flot au final! Enfin, bon, je dois dire aussi... Henenlotter, à part "Frères de Sang", je suis pas très client. C'est peut-être bon de le préciser, quand je dis que j'ai pas été déçu.

C'est curieux, car je méconnaissais cet aspect du film, et j'ai pas senti le degrès de lecture hip hop du truc ! Quand bien même, je vois pas le soucis, mais bon... J'ai trouvé ce film réellement jubilatoire, drôle, sans en faire des tonnes, justement. Le bon ton, la bonne distance pour une histoire de bite rampante. Comme quoi... C'est vrai que le film a un côté un peu anachronique. Avec Wonderscope et Arioch, on se disait justement en sortant de la projection, que le film aurait très bien sortir en l'état dans les années 80. Un Z vidéo lubrique, qui se hisse sans problème au-dessus du reste des produits de sa catégorie par sa truculence et son esprit propre à l'auteur. C'est pas moi qui trouverai à redire à ça.

J'ai quand même envie de vomir quand je vois Malcolm McDowell, c'est pas que je l'aime pas, j'ai vu les mêmes films que vous... mais il joue vraiment comme une merde... sinon very exciting. Mais toi Meltingman, t'as pas aimé le premier... trop psychological. Tu bandes sur un remake des couloirs de Rosenthal? J'aime Zombie, il y va ! Il y a une opposition mise en scénique puissante dans sa version d'Halloween. Un rejet total de l'original, dans une transcendance personnelle qui est la proposition d'un vrai cinéaste. Une sorte de rejet d'amour salvateur. Utile, et beau. Han, j'ai hâte. Je mouille.

C'est l'un des rares films qui me fasse pleurer ! Il me prend aux tripes à chaque fois, toujours à la même séquence... j'en ai la gorge nouée rien que d'y penser... mais par pudeur, je ne développerai pas. Je me contenterai de dire que c'est mon Coppola (de coeur) préféré!

Une preview d'époque par Picsou Mag, à la pointe de l'info! Evidemment, ils confondent avec Christian Gion, le réalisateur de "Star Wars"!

La jaquette belge et son visuel activité dessin CE2 est superbe. Celle de Delta video affadie considérablement le concept, malheureusement.

C'est assez mal écrit, mais l'emballage est assez canon. C'est un peu frustrant de voir le film patiner, quand dans le même temps, on peut vraiment apprécier une certaine tenue dans les cadres, le jeu, les maquillages. Je suis tout à fait d'accord avec celui qui a dit içi, qu'on ne sentait pas les 30 jours dans la narration. C'est tout de même problématique. En résumé, je dirai que c'est un beau spectacle, qui a assez de qualités pour être apprécié... on n'est pas passé loin d'un p'tit incunable... J'aime beaucoup la fin d'un romantisme intense!

Artem Kolchin, un champion de boxe russe, débarque aux Etats-Unis pour disputer le championnat du monde. Provoqué par un boxeur agressif lors d’un entraînement, Artem réplique violemment et le tue accidentellement. Ce qu’il ignore, c’est que le père du défunt est le parrain d’un clan mexicain extrêmement puissant et qu’il ne compte pas en rester là. Désormais, c’est pour protéger les siens qu’Artem va devoir se battre… Cela sort demain chez Europacorp. Un film d'action efficace avec un héros qui ressemble à Olivier Besancenot.

D'autres avis ?? Tous avec Fred!

Avec le recul, je crois que c'est mon Batman préféré.

LA NURSE n'est pas un très bon film, non. Faut pas déconner, quand même. Et cela fait longtemps que tout le monde a bazardé RAMPAGE!

Je suis d'accord avec toi. L'un de ses pires travaux, sans problème. Cela me donnerait presque envie de me replonger dans JADE.

Cela devrait te combler, Tom. Enfin, j'espère ! Je n'ai pas eu l'occasion de l'apprécier en BD, mais du coup ça me gratte... J'aime beaucoup ce film, y a rien à faire. Sous ses apparats de film de studio sans âme, se cache une véritable série B, qui respire l'amour et la dévotion, qui fait la part belle aux personnages, aux acteurs, à son ambition modeste assumée, et visuellement, c'est un spectacle de tous les instants. Du cinoche, quoi!

Vu également en DVD. Et j'ai pas trouvé ça bon du tout. La faute à un film qui ne sort jamais de sa démonstration poussive à l'extrême et une mise en scène à la paresse comme moteur. Quand je lis qu'il a réussi a explosé le cadre théatral de l'intrigue, c'est qu'on n'a probablement pas vu le même film. Pour moi, le gros problème justement c'est que l'ensemble repose trop sur les comédiens (tous excellents, ça on est d'accord)... résultat, je me suis ennuyé devant le déroulé dramatique et ses enjeux prévisibles de bout en bout. On comprends trop vite ou le film nous amène, le délire paranoiaque est abordé avec la légèreté d'un éléphant dans un magasin de porcelaine... et puis comme quelqu'un la dit très justement, le film sacrifie tous les personnages secondaires sans qu'on sache trop pourquoi... à l'arrivé un film lourd et ennuyeux, sans fulgurance, mais une excellente bande démo pour Ashley Judd, comédienne brillante, s'il en est!

Je ne vois pas de dialogue de sourds là-dedans, juste des gens qui exposent leurs idées respectives. Moi ce que j'aime dans cet échange -je me place en spectateur-, c'est que je ne me reconnais ni d'un côté, ni de l'autre, cela m'apprends des choses!

Pourquoi avoir verouillé ce sujet? Cela discute bien, c'est intéressant, non?

Je n'étais vraiment pas pressé de le voir, celui là... Le film de Danny Boyle ne m'avait pas du tout emballé. Et résultat des courses, c'est carrêment mieux. Comme quoi, les gens, içi, ils disent des choses bien. Et pourtant, ça ne démarre pas très bien... sincèrement dès les premières images, j'en étais à me dire que j'allais me faire chier comme au premier, en zieutant le timecode. C'est pas intéressant, ce qu'on voit. C'est affreux. Je trouve que la bonne idée majeure c'est quand même d'avoir filé les roles principaux à deux frère et soeur. Ca m'a beaucoup plus impliqué dans l'affaire... on retrouve tous les tics modernes de mise en scène, MAIS assez habilement digérés içi, et j'ai trouvé le dosage entre sérieux et fun très habilement tenu, jusqu'à la fin. Bref, un bon film construit avec un très beau crescendo. J'adhère. (et ouais, le score de Murphy est superbissime!)

Je n'ai rien compris à ce film, mais alors vraiment rien. Le clip de Gellar m'a néanmoins fait hurler de rire. Je le repose, et m'y replongerai dans quelques temps.

Non mais de quoi je me mêle !

Haaaaan !!!

Ce n'est pas un alibi. "L'empire des sens", c'est de la culture!

J'ai pas vraiment envie de le revoir, je crois... (seul souvenir: je m'étais poliment ennuyé )

Je n'en ai AUCUN souvenir.