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FUCK YOU BILL MURRAY

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Tout ce qui a été posté par FUCK YOU BILL MURRAY

  1. Par le mec qui a signé Casino Royale, ça peux casser des culs (même si perso je trouve le super héros un peu perrave).
  2. Franchement, j'en attends pas moins.
  3. Mahler à qui n'a pas vu ce film
  4. Pas mieux, je me suis poliment emmerdé. On voit où Delpy veux en venir en évitant l'aspect "bis" qu'un tel sujet évoque de fait, et en cherchant à traiter son histoire sous l'angle du "portrait intimiste", malheureusement la sauce a bien du mal à prendre. Pire, à plein de reprises, on a un peu la sale impression d'avoir zappé malencontreusement sur le téléfilm rotique de M6... mais sans le cul.
  5. J'avais adoré à sa sortie, mais là ça fait deux fois que j'essaie de le revoir, et, je sais pas, j'ai un peu de mal, j'arrive pas à aller jusqu'à la fin, je trouve le tout un peu longuet. Un film à plaisir unique pour ma part. Chef d'œuvre, oui, mais pas le genre de chef d'œuvre à voir et à revoir.
  6. Le film tourne autour de Jess et de ses amis qui partent en croisière sur l’Atlantique à bord d’un voilier. Après une tempête titanesque, le bateau est à la dérive, ils décident, afin de mettre leur vie en sécurité, de se réfugier à bord d’un paquebot de voyage qui semble être abandonné. Peu de temps après son arrivée à bord du navire, Jess est convaincue qu’elle est déjà venue ici auparavant… Bon, je ne sais pas trop quoi en penser... Ça m'avait fait la même sensation après la vision de "Los Chronocrimenes", la sensation d'avoir à faire à un film bien écrit, mais dont le résultat tient plus de l'épate-galerie que du film qui tient vraiment debout et qui a quelque chose à dire... J'arrive même pas à savoir si c'est une expérience divertissante étant donné qu'on est baladés de mystères en mystères et de "couches" en "couches"... Surtout qu'on a vite fait de deviner chaque micro-mystère que Smith cherche à nous faire mâcher. Ça m'a aussi méchamment rappelé "The Machinist" en moins abouti. Au fond, je préfère largement un bon film terrifiant avec un pitch déjà vu mille fois (Creep, par exemple) à un film de petit malin hyper écrit qui cherche à surprendre le spectateur sur toute la ligne.
  7. Remballez vos merde, écoutez BLACASTAN "Blac Sabbath". Ça c'est du titre d'album.
  8. Ce ne sont donc pas des rires enregistrés, mais des rires enregistrés
  9. C'est les mecs de DEADLICIOUS qui ont montés ce truc, les créateurs des "pâtisseries Rock'n'Roll" du même nom : http://www.itsdeadlicious.com/
  10. Grotesque, mal foutu, pénible, il m'a fallu m'accrocher pour ne pas appuyer sur stop. A force de vouloir sortir des chemins balisés du biopic, s'éloigner du "réel", de la chronologie et de l'histoire, je trouve que Sfar ne raconte... strictement rien. Pire, après la vision de ce film , on a juste l'impression d'en savoir encore moins sur Gainsbourg qu'on en savait. Ça part sur l'évocation de ses rapports amour/haine avec son judaïsme avant de se concentrer quasiment uniquement sur ses relations avec ses femmes. Clairement pas l'aspect le plus intéressant de la vie de Gainsbourg. Le film est une succession de scènettes dont la succession ne construit rien. Au lieu de filmer un scénario, ça m'a donné l'impression que Sfar filmait ses notes. Le double-marionnette de Gainsbourg est un vrai boulet, ne sert pas à grand chose narrativement parlant, sans parler de l'extrême lourdeur de la métaphore. Elmosino est plutôt bon au début et plus le film avance, moins il est convainquant. Le final dans la partie Gainsbarre est carrément embarrassante. Pour le reste, plein de scène (surtout au début) font penser à du Jeunet ou du Gondry mal dégrossi, la pseudo poésie dont Sfar saupoudre son film est juste de la "poésie de spot publicitaire" (les scènes sur la plage m'ont vraiment envie de m'acheter un téléphone portable). Mais la cerise sur le gâteau, c'est quand même la petite note d'intention de Sfar à la fin du film... "J'ai pas voulu parler de la "vraie" vie de Gainsbourg, mais plutôt de ses mensonges". Hey couillon, tu savais pas que les notes d'intentions étaient destinées aux producteurs du film, et que, logiquement, si tu as bien fait ton boulot, tu n'as logiquement pas besoin d'expliquer ton film au public ? Détestable de bout en bout.
  11. À la suite d'une explosion, sans doute nucléaire, qui a selon toute vraisemblance ravagé la Terre entière, Emmanuel Comte et ses six compagnons (La Menou, Momo, Peyssou, Meyssonnier, Colin et Thomas) font du château de Malevil, dont la profonde cave leur a permis de survivre, la base de départ de leurs efforts de reconstruction de la civilisation, qui passera également par l'affrontement avec d'autres groupes de survivants, que ce soient des bandes errantes ou des groupes structurés nomades ou sédentaires. J'ai vu ce film pour la première fois quand j'avais 10 ans, à la TV. Je ne l'avais jamais revu depuis. Malvil m'avait laissé une forte impression, je n'avais jamais vu un film aussi pesant, aussi bizarre. Vous imaginez bien le nombre de films que vous avez vus à 10 ans. La Soupe aux Choux et une poignée d'autres. Bref, j'ai remis la main sur ce film. J'avais vraiment la frousse que ça ait très mal vieilli, d'être face à un de ces vieux films français réalisé avec les pieds, sans saveur, sans idées. J'ai donc été très surpris d'être happé par une ambiance pesante, par une mise en scène loin d'être honteuse. Après, le film est loin d'être bon. La faute à une adaptation du livre de Robert Merle un peu foireuse, un peu éviscérée de son contenu, et une fin franchement plate (une happy end sans saveur très éloignée de celle du livre). Alors que le livre abordait des tas de sujets, on a un peu l'impression ici que les scènes s'enchainent et que le film n'a au final rien à dire. Cette sensation s'accentue avec la fin. Au final, on a la sensation que de Chalonge a gardé grosse modo la structure du livre, tout en évitant de traiter sérieusement ses thèmes. J'ai été content de retrouver ce sentiment de malaise que j'avais ressenti gamin (ces longues scènes sans dialogues, avec juste le vent qui souffle en fond sonore) mais je suis vraiment resté sur ma faim. Pas désagréable, pas terrible non plus. Ceci dit je me demande ce que pourrait ressentir un spectateur qui le découvre, comme ça, brut de décoffrage en 2010, sans aucune nostalgie pour nourrir les images.
  12. Ah ok, merci. Je connais Ankama, mais surtout à travers leurs livres qui se vendent les moins (les Juxtapoz, Los Tigres Del Ring), donc du coups pour moi c'est un "petit" éditeur, j'arrive pas à me sortir de la tête qu'ils éditent aussi du gros manga de merde dont ils vendent des palettes entières.
  13. C'est peut-être ça qui la rends plus belle que ces pouffes Hollywoodiennes aux plastiques de Barbies anorexiques.
  14. "N'oublie pas que tu vas mourir" est un film très ado, je peux pas le voir en peinture non plus, du coups il est évident que le Beauvois qui a réalisé "Le Petit Lieutenant" est devenu un autre homme depuis...
  15. J'ai eu une petite discussion avec ce même Aurélien qui me dit à propos du personnage de la gamine et de la BD :
  16. Moi ça me rappelle les dessins de Mike Bertino Ça a l'air chouette en tout cas, je vais essayer de chopper ça !
  17. Tu peux développer stp ? Just curious
  18. J'irais pas par quatre chemins. Vous savez que le cinéma français c'est vraiment pas ma tasse de thé, et là je dois dire que PERSÉCUTION est pour moi probablement le meilleur film français sorti ces 5 dernières années. Rien de moins. C'est d'autant plus surprenant qu'on retrouve au casting des acteurs habituellement difficilement supportables... Romain Duris et Charlotte Gainsbourg. Chéreau, je suis fan. Depuis INTIMITÉ qui m'a retourné quelque chose de maison. J'attendais donc avec impatience son dernier film. J'attendais aussi surtout qu'il retourne un film en France, avec des acteurs français, dans un contexte français, pour voir si la formule "Intimité" fonctionnerait de la même manière. Grosso-modo, PERSÉCUTION c'est dans le même esprit... Des films presque sans scénars qui reposent sur une succession de scènes à la fois étranges et ultra-réalistes et des dialogues qu'on ne retrouve dans aucun autre film. C'est bien simple : j'ai jamais vu des films pareils à ceux de Chereau. Parfois on a presque l'impression de se retrouver dans un film de genre... à cause des ambiances, de la tension palpable qui parcours le métrage... comme si quelque chose de brutal ou de fantastique allait arriver d'une seconde à l'autre aux personnages principaux, sauf qu'on reste dans un registre résolument dramatico-intimiste... Je sais pas, c'est dur à décrire. C'est un cinéma à la fois très "écrit" (les dialogues sont superbes) et en même temps, c'est hyper cinématographique. On flotte, on traverse la vie de ces personnages résolument pas comme les autres tout en suant une sorte de normalité presque agaçante. Cette manière qu'a Chéreau de capter la banalité en la prenant par le bout de sa bizarrerie. Bref, son cinoche me retourne la tête et capte des trucs que je n'ai jamais retrouvé dans aucun autre film. Chef d'œuvre.
  19. Non, c'est juste que pour moi Joe Carnahan c'est NARC, c'est pas synonyme de "sous-Michael Bay" ou "sous-Emerich"... J'avoue que j'ai du mal à me faire à l'idée. Une chose est sûre : je n'irais pas. Peut-être un rattrapage en div-x dans six mois un soir où ma meuf sera pas là pour accueillir mes doigts
  20. Effectivement, ça donne envie Après, par rapport à l'infââââââââââââââââââââââme TRIPLETTES DE BELLEVILLE, c'est comment ?
  21. UP ! Damn, j'ai pris une belle tarte. Après s'être tapé des films français de flics au quotidien un peu idéalisé (Olivier Marschall êtes-vous là ?), c'est un vrai plaisir de plonger dans le quotidien de ces flics comme tout le monde, sans qu'on cherche à nous prouver qu'ils sont tous "pourris et facho". J'ai regardé ce film car je suis très impatient de voir le nouveau Beauvois (Des hommes et des Dieux), et je me suis rendu compte que j'étais passé à côté de son avant-dernier effort. J'ai adoré la mis en scène, la manière dont l'histoire est construite , la manière dont Beauvois avance pas à pas dans la découverte des personnages, la manière dont l'enquête est menée sans qu'elle soit une fin en soit, cette manière de ne pas chercher à tout prix à faire un film de genre ou un drame psychologique, tout en réussissant à être les deux sans tomber dans les écueils habituels de ces genres. C'est beau, c'est fin, c'est super maitrisé sans jamais être formellement vide ni esthétiquement pauvre. La classe.
  22. Partie II, "épisode" de transition, évidemment, dans la lignée de la première partie. IIème partie plus centrée sur les errements de Carlos et sa bande/famille, puisque abandonné par la plupart des pays qui l'ont autrefois soutenu. Bref, Partie II et III égale en qualité de la première, même si j'ai une préférence pour le film I scénaristiquement parlant. A ne pas manquer. Dommage que ça ne soit jamais sorti au cinéma...
  23. J'avais espéré pour le coups que la bande annonce était mensongère...
  24. Une interview de Poveda qui nous en dit un peu plus sur ses intentions... Dommage que ces infos soient absentes du film. http://www.biosstars.com/film/2009/l/la-vida-loca/Entretien.html «Christian n’a jamais cédé aux tentations d’un esthétisme hors de propos. Dans ce film, il s’interrogeait toujours sur le fait de restituer le mal sans le rendre beau», dit, extrêmement ému, Alain Mingan, photoreporter qui a partagé d’innombrables aventures avec Christian Poveda depuis leur première rencontre, au Liban en 1976. http://www.liberation.fr/culture/0101588731-poveda-mort-au-salvador
  25. Même sentiment que DPG, il manque des informations cruciales dans ce film pour qu'on en sorte un tant soit peu repu. On a la sensation de ne jamais avoir assez d'éléments en main pour pouvoir porter le moindre jugement sur cette clique. Sont-ils vraiment victimes d'un système ? Sont-ils leurs propres fossoyeurs ? Un peu des deux. Le soucis c'est que le spectateur ne peux jamais approfondir cette question et n'a que des généralités à se mettre sous la dent. Alors oui, ça donne envie de savoir plus, de lire des trucs sur le sujet, mais au final le film est un peu "léger" dans ce qu'il donne à penser ("léger" entre parenthèses, je me rends bien compte qu'il faut avoir eu une grosse paire de cojones pour avoir fait ce film). Ce qu'on ressent pour les protagonistes est aussi très ambiguë. On part avec pas mal de pitié pour eux, puis petit à petit de la colère pour finir dans le mépris le plus total. Pire, les effets de mise en scène à chaque meurtre (les coups de feu en off façon clip de hip-hop, la copine ou la sœur qui pleure, la "prière", l'enterrement, les promesses de vengeance) finit par avoir un effet "comique", un effet "comique de répétition"... Enfin, tragi-comique, mais je me suis surpris à rire à partir du troisième meurtre, parce qu''il ne peux rien se passer d'autre dans ce film, le spectateur est voué à les regarder se faire shooter les uns après les autres. En même temps, c'est très bien comme ça, ça m'aurait énervé qu'on essaie de m'attendrir sur le sort de mecs qui passent leur temps à vendre de la drogue et à tuer les membres du clan d'en face. Ceci dit, on enrage vite de ne pas en savoir plus sur le contexte historique, le contexte présent. Je ne dis pas que j'aime qu'on me prenne par la main et me dire ce qu'il faut penser, mais face à un sujet comme ça, quelques éléments de base n'auraient pas étés de trop... Bref, drôle d'expérience. Brutale et frustrante.
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