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Jeremie

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Tout ce qui a été posté par Jeremie

  1. Jeremie

    Halloween - John Carpenter (1978)

    Acheté et vu ce soir via le beau blu-ray de Pathé. Le second (sorti outre-atlantique en zone free avec sous-titres français) est en route aussi Eh bien, à vrai dire je crois que je n'ai jamais revu Halloween en dvd, ayant un souvenir tenace de la chose : la galette BR étant l'occasion de déterrer tout ça. Une seule vision sur X années, ce n'est pas très bon signe pour moi... Au final, Halloween ne fait non seulement pas parti des Carpenter dont je suis fan, et encore moins des classiques que je vénère. La faute à quoi ? Je ne sais pas trop...sans doute qu'il ne se passe grand chose dans cette demi-nuit d'horreur. J'ai encore revu Alien la semaine dernière et c'est fou de voir à quel point ces deux là prennent leur temps, absorbés plus par l'atmosphère que leurs effets chocs (pourtant bien présents). Sauf que chez moi, ça fonctionne un tantinet moins sur Halloween : ce climat de "calme mortuaire" fonctionne bien mieux selon moi dans Fog ou Prince des Ténèbres, s'il fallait citer d'autres films de Big John. Pour aller plus loin même, je lui préfère même Black Christmas, beaucoup plus audacieux et drôle. Chacun son truc... Pour ce qu'il en reste, et ce que j'admire, ça reste quand même divinement filmé ; enterrant tous les modèles qui ont pullulé à son époque : un filmage précis, ample, maîtrisé. Mais après coup j'ai quand même plus d'affection pour ses deux suites, plus hargneuses et plus dynamiques !
  2. Je ne sais pas si je suis aussi enthousiaste mais je n'ai qu'un mot à la bouche : VIRTUOSE. Y'a un ou deux trucs embarrassants (je pense juste à la scène de l'avion), une histoire classique mais efficace, une technique irréprochable et surtout deux morceaux de bravoure qui m'ont laissé totalement sur le cul
  3. Jeremie

    Polisse - Maïwenn - 2011

    Ben Tous les perso sont super bien croqués, superbe équilibre en humour et gravité, tension et explosion. C'est convaincant, un tantinet éparpillé (quel est l'utilité de commencer la sous-intrigue sur le pédo bourgeois pour la relancer une demi-heure plus tard ? Le rapport entre le perso de Maiwenn et sa "famille" est assez trouble...), et vraiment très noir. C'est pas que ça donne pas envie de faire des gosses, ça donne surtout envie de foutre le feu à la planète
  4. Je suis pas sûr que le prochain va te convaincre davantage On dira que ça se calme un peu, ça respire...et puis bon la fin reprend joyeusement le dessus de manière bien amorale. Mais là encore soucis : à force de creuser l'histoire de la baraque et ses fantômes, le sujet risque de se vider rapidement...en tout cas, au delà d'une saison.
  5. 1976. Dernier jour de cours pour les troisièmes années d'un lycée américain type. L'occasion de faire la fête et de bizuter un bon coup les futurs lycéens... Sex (pas trop), Drugs (beaucoup) & Rock-n-roll (un paquet) pour une chronique adolescente des 70's sans grande nostalgie. Problème à l'arrivée : c'est ni drôle, ni attachant, même si Ben Affleck y fait ses premières armes en connard avec ses faux airs de Robert Smith.
  6. Le retour des Muppets, chapeauté par le créateur de Flight of the Concords ! J4lKJoU_DFA LES MOUPETS ! LE CHEF SUÉDOIS !
  7. Jeremie

    Artemisia-Agnès Merlet-1997

    Non, mais là du coup, j'ai envie
  8. Jeremie

    Piranha 3DD - John Gulager (2012)

    On dirait le même film...mais avec David Hasselhoff Je fais un minimum conscience à Gulager, mais bon...
  9. La palme revenant aux scènes avec les biatch du coin qui sont juste J'ai l'impression que ça s'équilibre sur le second épisode, même s'il se passe toujours un truc toutes les deux minutes d'un côté si on veut pas de série linéaire, on est servi. Reste à savoir comment la série va rebondir après la chute du second épisode, finalement très logique (non mais franchement, personne ne voudrait rester dans un endroit pareil ). Beaucoup aimé l'intro rappelant (involontairement ?) Né pour l'enfer et Cruising, sur fond de Age of Aquarius EegRh8Z4H-o
  10. Y'avait un buzz ? Deuxième épisode mieux rythmé, et c'est toujours autant le bordel alors que ça vient à peine de commencer
  11. J'ai failli dire "Vas-y, lâche toi Nono !!" Comme quoi...
  12. Petite remontée vu la sortie imminente du Blue Underground (avec sous-titres français et zone all, donc) : ça va nous changer de l'horrible Neo. Sinon mon premier Fulci, vu un soir d'Automne (ou pas, on s'en fout) sur 13ème Rue (ça le fait quand même moins que La Cinq mais bon, que voulez-vous) et ça m'avait terriblement impressionné. C'est carrément maladroit par moment (la chauve-souris qui ferait passer celle de Suspiria pour un miracle de ILM), mais la sauvagerie graphique et l'atmosphère en mettent suffisamment plein la vue pour faire oublier la sale gueule du petit Frezza. Pas revu depuis un bout de temps, le blu-ray y remédiera.
  13. Jeremie

    Fantasia - Disney & Cie - 1940

    Le blu-ray est une splendeur de tous les instants : jamais autant La symphonie Pastorale m'aura brûlé les yeux Sinon c'est long...mais c'est beau. Une date et une splendeur autant dans le cinéma d'animation que le cinéma tout court. Un peu réservé quant à son final sur un Ave Maria un peu figé (et surtout ultra-kitch ). Faudrait que je jette un oeil à Allegro non troppo, son équivalent rital...et très bon souvenir aussi de sa suite, plus accessible.
  14. Jeremie

    The Artist (Michel Hazanavicius)

    Sympa, et même clairement C'est cocasse sans être très drôle, touchant sans être émouvant, original dans sa forme mais finalement assez bateau...c'est vraiment une chouette expérience, surtout dans les premières minutes où Hazanavicus joue beaucoup du contraste avec le parlant, mais ça ne vole pas plus haut que ça selon moi
  15. Fin du 19ème siècle : Joanna est la fille d'un important industriel dont les secrets font des envieux de plus en plus retords. Petite, une chute chamboulera à jamais sa vie : vulnérable, elle souffre d'agnosie, ce qui provoque chez elle une hypersensibilité et un chaos permanent dans sa vision du quotidien. Une production espagnole extrêmement soignée qui vient d'atterrir en DTV chez Wild Side : pas bien difficile de comprendre que le film était tout sauf prévu pour le circuit vidéo. Pas vraiment fantastique, ni vraiment réaliste (l'atmosphère est clairement baroque), Agnosia ennui poliment voire franchement. Tous les moyens sont pourtant mis en oeuvre pour délivrer un spectacle de qualité, avec une tenue visuelle exceptionnelle (la chambre étoilée de Joanna, les rideaux s'ouvrant sur un lac, le final sur les escaliers) : pourtant, l'émotion reste figée par un académisme prégnant. Vraiment dommage...
  16. La nouvelle série du Papa de Nip/Tuck, dépoussiérage en règle du mythe de la maison hantée. Et ça tabasse bien Couple en pleine crise (monsieur a été infidèle et madame a perdu son deuxième enfant) Vivien et Ben déménagent avec leur fille Violet dans une immense bâtisse de L.A dont les anciens occupants sont evidemment morts dans un bain de sang. Le surnaturel s'invite très vite à leur quotidien... Très bon pilote même si Murphy semble déjà bien chargé le premier épisode pour un sujet se prêtant davantage à une mini-série : le pari est risqué. Les personnages scabreux sont légions, et les situations suffisamment malsaines pour maintenir déjà l'interêt. Murphy oblige, c'est toujours un brin racoleur (ça gayfriendlise à fond, avec un Dylan McDermott tout le temps à poil ) mais difficile de bouder son plaisir dans la manière de retraiter différemment un thème déjà rebattu. Jessica Lange en voisine chtarbée est fantastique, et Frances McRoy (maman Fisher !) s'invite même à la fête.
  17. C'est aucun doute ce que Colombus a fait de mieux : une vraie bonne comédie familiale, un peu méchante, avec une jolie morale de Noël et surtout une ambiance du tonnerre. Toute cette atmosphère de pavillons croulants sous la neige et les décorations, les précipitions des départs en voyage, et ce climat à la limite du fantastique...je crois pas qu'on est réussi à faire mieux depuis. Culkin génial, et un score de John Williams qui me met en transe. 6qEbFFZnsCU
  18. C'est finalement prévu pour le 14 Décembre en salles sous le titre de Père Noël Origines !
  19. Jeremie

    Poltergeist 3 - Gary Sherman - 1988

    J'ai dû le voir deux fois, sans doute la découverte, puis la tentative de réhabilitation. J'adore l'idée du building hanté, encore plus les matérialisations par les miroirs, l'eau...sinon c'est quand même pas jojo. Nancy Allen & Tom Skerrit paumés, de la barbaque qui rigole, un décor mal exploité...je préfère encore le 2.
  20. Jeremie

    Le Skylab - Julie Delpy - 2010

    Je parle plus au niveau du jeu que du physique : j'ai trouvé ça timoré, pas très naturel, un peu mou. Quant on voit les autres gosses à côté... Plus j'y pense, plus j'aime Je savais qu'un retour à la comédie de moeurs à l'ancienne ça ferait du bien
  21. Pas très envie de me tremper avec Bienvenue à Bord, et vu que j'avais adoré La comtesse, c'était une séance toute trouvée pour bibi La B.A ne trompe pas : Delpy renoue avec la comédie de moeurs familiale, les films de vacances comme on en fait plus trop : on pense pêle-mêle à Hotel de Plage, Cousins Cousines, Les maris, les femmes, les enfants...bref, rien de scenaristiquement élaboré, tout reposant sur une succession de sketches autour d'un repas familial à Saint-Malo, un bel été 1979 où le Skylab menace de s'écraser sur la Bretagne. Les gueules et les personnages farfelus se multiplient, petits ou grands : le macho, la psycho-rigide, le petite farceur, la peste, les post-soixanhuitards, la tante sympa, le parent maboul, le footballeur... Seventies ou pas, on se retrouve obligatoirement dans cette journée entre plage, méchoui, averses et pastis. Au contraire des films cités qui se moulaient sans aucun effort dans leur époque, Delpy apporte quelques constrastes temporels amusants (en particulier le débat culturel et la présentation de l'aspirateur ). Portrait d'un monde franchouillard plus vivant, plus braillard, plus vulnérable aussi (les nombreuses allusions aux blessures de guerre). Tout le monde se débrouille bien, Delpy ayant l'idée de ne pas employer les bouffons habituels pour des têtes connues et bien rodées ; je suis plus reversé sur la petite Lou Alvarez, un peu bovine. Partie de foot, touche pipi, pêche aux crabes (et aux nudistes), premier slow, chansons, surboom... Nostalgique, malgré quelques longueurs (l'histoire des sirènes dans la bagnole, c'était franchement à couper ) et même si la pointe d'émotion finale vient à manquer (pas trop saisi d'ailleurs le discours final, pointant vaguement l'éloge de la famille et le changement des mentalités) : une bonne comédie française, c'est déjà pas mal.
  22. Un quasi-chef d'oeuvre pour ma part. Ouf, ça fait du bien
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