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Jeremie

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Tout ce qui a été posté par Jeremie

  1. Non non, ça correspond au premier tome
  2. Comme prévu ça claque bien le beignet. Et je pensais pas voir un jour une scène de torture sur fond de Enya
  3. Très surpris Rinko est standardiste dans une boîte à la SOS Detresse : belle, jeune, rigoureuse, elle mène pourtant une vie sans éclat auprès un mari plus âgé qui fuit le lit conjugal et passe son temps à faire le ménage. Un jour, Rinko reçoit des photos d'elle dans des situations plus qu’embarrassantes : elles sont l’œuvre d'un maître chanteur qu'elle aurait sauvé du suicide au détour d'un appel. En échange des négatifs, il lui demande d'accomplir ses volontés... Pendant très longtemps, je pensais (à tort) que ce Snake of June souffrait d'une assez mauvaise réputation : plus que la scission avec une décennie, c'est surtout celle avec l'exploitation française, puisqu'aucun film de Tsukamoto ne sortit en France après Gemini (si je ne me gourre pas). Sur le papier, on semble même assez loin des films destroy qui ont fait la gloire du Cronenberg nippon... Or il faut bien l'avouer, si Tetsuo était son Vidéodrome, Gemini son Dead Ringers, ce Snake of June se partage la filiation de Crash avec Tokyo Fist. On pense aussi à Eyes Wide Shut, dans sa manière de ranimer la flamme d'un couple par le biais du chaos... Fascinante évolution du personnage féminin, qui n'assume pas sa propre sensualité et l'illustre par des attitudes plus proche de la douleur que de l'orgasme. D'un scénario basique de pinku, Tsukamoto tire un film à la fois beau et nerveux, baignant dans une esthétique crasse métamorphosant Tokyo en une gigantesque tombe humide. Quelques réminiscences de Tetsuo (l'hallucinant face à face dans le hangar et la séquence - un peu incompréhensible - de la "secte") au coeur d'un drame allumé sur la redécouverte du plaisir et des corps (la scène de photo sous la pluie est ). Vraiment bien.
  4. Jeremie

    Vampires - John Carpenter (1998)

    Va falloir te laver les yeux au karcher
  5. Jeremie

    Lana Del Rey

    Je peux être fier
  6. Jeremie

    Lana Del Rey

    Son live au SNL était une catastrophe ABSOLUE Je l'aime bien malgré tout, mais va falloir éviter les live 9zrvD-o8cII
  7. Oui ben on rigole mais j'ai trouvé aujourd'hui un article de deux pages dans les Cahiers du Cinéma sur le film assez Sans parler d'une interview d'Argento dans un ancien EF où le maestro explique son besoin d'aller à contrario de la version de H.Little, trop "vulgaire" et gore selon lui Ben on est loin de L'oiseau au plumage de cristal ou du Syndrome de Stendhal, mais c'est superbe quand même à mon sens... On touche pas à Ennio
  8. Jeremie

    Blue Velvet - David Lynch - 1986

    Le blu-ray sort en France le 15 Février : le contenu sera identique et esperons que les scènes coupées soient sous-titrées en français contrairement au BR U.S. Pour info, toutes les scènes coupées ou non tournées sont répertoriées dans le bouquin de Youri Deschamps : il manque quelques inserts à la fin de la scène sur les toits, et une scène d'amour entre Jeffrey et Dorothy met en lumière certaines paroles de la jeune femme (le fameux "tu as mis mon mal en moi", référence à la part obscure de Jeffrey). Mais il y a surtout une scène allongée (celle du réveil de Jeffrey dans le coin paumé) dont quelques indices (le pantalon baissé laissant apparaître l'inscription "fuck you too") laissent penser que le garçon a été violé par la bande de Frank (ou par Frank tout court).
  9. Content de l'avoir vu, ça faisait un bon moment que je ratais toutes les occasions de le voir...en outre, la séance ciné fut inenvisageable à l'époque, vu le redoublage intégral (feat Cecilia Cara et Damien Sargues ). Alors c'est un peu long, c'est assez kitch, mais c'est du joli travail, avec un casting haut en couleur et de bonnes chansons (le thème du fantôme avec l'arrivée dans les catacombes ). C'est même la meilleure adaptation du livre de Leroux (hors Phantom of the Paradise, qui pioche à d'autres râteliers). Plaisant, fastueux, baroque : bravo Tata Schumy
  10. Jeremie

    Gérardmer 2012

    Ben ça a beau être "deserté" cette année, faut reconnaître qu'avec le recul, la prog est assez généreuse et variée (y'a même beaucoup plus de films hors-compet que d'habitude j'ai l'impression ), sans parler qu'il y a très peu de doublons par rapport à L'étrange et au PIFF !
  11. Faudrait pas oublié justement l'un des rares exemples de vrai bon épisode 3, avec le Harry Potter de Cuaron D'ailleurs, la série s'en ai jamais trop relevé Psychose 3 est relativement meilleur que le second dans mes souvenirs, Les évadés de la planète des singes change agréablement la donne, Poltergeist 3, Blade 3, Mothers of Tears, Mad Max 3, L'histoire sans fin 3...quel bonheur
  12. Le Argento que tout le monde a préféré oublier et pour cause, son premier nanar, premier d'une série qui n'a visiblement pas le dernier mot... Très franchement je l'ai découvert lors de sa diffusion sur Canal + : j'avais eu clairement conscience que c'était le bas de l'échelle pour le maestro tout en trouvant ça relativement regardable. Aujourd'hui, vu le niveau de médiocrité atteint, on se demande ce que peut valoir ce fantôche là... Bon y'a pas de secret, c'est vraiment mauvais, mais bien plus intéressant et sauvable que La puta madre et le jaune d'oeuf. La raison est assez simple : Ronnie Taylor & Ennio Morricone, qui sont la touche pro qui manquent définitivement aux trucs pré-cités La manière dont l'ex-maestro revisite le fantôme n'est pas déplaisante non plus : Sands est calamiteux comme d'hab, mais l'idée d'en faire un séducteur animal et glacial change du tout venant. Et puis il se tape Christine, au moins un qui n'a pas trop perdu de temps, ajoutant une dimension érotique jusque là absente des autres fantômes. Y'a du gore gratos aussi, typiquement annonciateur des excès à venir. Des trucs honteux (les hallu sur les toits ou la chasse aux rats : WTF ), une fin loupée, une chute de lustre plus violente que d'habitude mais assez Z...malgré tout ça, j'arrive pas trop à le détester. Dans la même catégorie, Terreur à l'opéra et le H.Little le dépassent aisément.
  13. Jeremie

    Jade - William Friedkin (1995)

    Je m'en souviens plus, à part la scène du mec sodomisé à coups de talons aiguilles Y'a quelques mois, je me suis retapé la scène d'intro en cours lors d'un exposé sur Friedkin et elle claque bien quand même. Le reste, ce sera pour une autre fois
  14. Jeremie

    Gérardmer 2012

    Et les films hors-compétition
  15. Jeremie

    Gérardmer 2012

    Les films de la compétition, puisqu'il faut bien en parler
  16. Tout comme pour Virgin Suicides, le blu-ray de Pathé sent un peu l'upscale paresseux...un peu déçu. Une vraie bonne comédie romantique (car le film en est une, qu'on le veuille ou non), avec ce qu'il faut d'enchantement et de désenchantement. On se sent paumé et ébloui par ce Tokyo à la fois techno & freaks, et pourtant on sent tout chamboulé de le quitter dans les dernières minutes... Quelques longueurs par ci par là (quand on filme l'ennui, y'a toujours des risques...), mais il y a ce ptit regard qui change tout. Ce regard qui rendit Scarlett Johansson enfin femme (j'avais oublié que le film s'ouvrait sur son cul ), celui qui rendit à Bill Murray son titre de Droopy man irrésistible. Et puis la fin est quand même l'une des plus belles de la décennie dernière, pfiou ça séche... Le coffret blu-ray de l'intégrale Coppola est à seulement 22 euros sur Amazon pour les intéressés
  17. Revu sur le blu-ray Pathé, assez honnête sans être une grosse claque. J'avais pas vu le film depuis un bail. Je suis un peu surpris des commentaires précédents, surtout concernant le rythme du film, que je trouve très juste...mais beaucoup diront que c'est normal que j'y accroche naturellement Le côté suranné est très plaisant, et a aujourd'hui a fait pas mal école, culture de la nostalgie, esthétique 70's, le tout nappé de spleen qui se donne des airs de ne pas trop y toucher. Les filles, hormis Dunst, restent finalement des silhouettes, même si Coppola plonge dans leur intimité : on conserve le mystère propre à la troisième personne, le point de vue étant avant tout celui des jeunes voisins. Le jeu entre gravité et légereté se défend plutôt bien, jusqu'à l'épilogue funèbre dénué de tout pathos. Et puis Coppola infuse une patte vraiment nouvelle, très éloignée de celle, baroque, de son Papa : ça faisait plaisir d'avoir quelque chose de nouveau, tout en étant véritablement accessible.
  18. Jeremie

    Let Me In - Matt Reeves (2010)

    Tu parles du ricain ou de l'original ? Car dans le cas du ricain ça m'intrigue beaucoup, les rares scènes coupées visibles sur Youtube ne dévoilant pas cela (même si on note une scène où l'on découvre comment Abby est devenue vampire). nxFB2yDsSZI
  19. Jeremie

    Lana Del Rey

    Merci même si je considère que c'est pas de la merde (vaste débat ). Un titre plus punchy pour les (rares) curieux GGy6L4ol9OM
  20. Ethel n'est pas très bonne comédienne. Alors elle pose nue en dansant sur des musiques bizarres. Un jour, elle tape dans l'oeil de Lucas Kiesling, un réalisateur engagé et excentrique souhaitant réaliser une adaptation des Possédés de Dostoïevski. Mais Kiesling est une personnalité indécise, violente et acharnée qui emporte la jeune femme dans une spirale de démence... C'est un peu dommage de voir que Zulawski est rapidement tombé dans son propre piège : à force de faire un cinéma de l'hystérie, il finit par s'y étaler gratuitement. Tout le monde gueule et gesticule, change d'humeurs d'un plan à un autre, dans une espèce de symphonie de la souffrance pour acteurs débutants en mal de cabotinage : au détour d'un dialogue, deux putes peuvent se taper sur la tronche au fond du décor, peu importe de savoir si cela alimentera le récit ou pas. C'est quand même sacrément bien filmé (on compte quelques accidents assez musclés), et rythmé par la même occasion, limite hypnotisant, ou juste fatiguant. Kaprisky avait un putain de corps qu'elle dévoile presque toutes les cinq minutes Pas si paradoxal quand le sujet du film aborde les limites du rôle d'actrice, l’éternelle amalgame entre la pute et la comédienne...
  21. Moi j'avais trouvé ça top Y'a eu une suite
  22. Jeremie

    Lana Del Rey

    Ce sera pas la dernière fois que je serais seul sur un topic
  23. Jeremie

    Lana Del Rey

    Quand la génération YouTube sort ses divas... Après une première partie de carrière apparemment loupée, Lizzie Banks se fait faire un ravalement de façade et revient discrètement sur le net, balançant des clips surannés et bricolés, quelque part entre Lynch et Sofia Coppola. Ses deux singles deviennent des tubes, sa pose biatch rétro commence à se faire voir, et son album sort à la fin du mois. Bref, c'est ce qui s'appelle un buzz musical... Alors bon, supercherie ou pas, je m'en tape, le personnage est assez mystérieux et séduisant pour changer un peu du tout venant (bien qu'on en ai vu d'autres), et j'avoue que les chansons sont passant du spleen rosée à des rythmes plus catchy. La plupart des titres de l'album ont filtré en démo, comme National Anthem. Donc bon voilà, je kiffe HO1OV5B_JDw E_jWcIDqXq0
  24. Jeremie

    Gérardmer 2012

    Y'a très peu de doublon vis à vis du Piff et de l'Etrange Festival, donc c'est quand même pas trop mal. Pour le coup, les films de la compet donnent vraiment l'impression d'y aller à tâtons
  25. C'était les 40 ans du film il méritait bien une restauration justement
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