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Jeremie

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Tout ce qui a été posté par Jeremie

  1. Pourtant, c'est Histoire de fantômes chinois qui a plus vieilli que Beetlejuice Enfin, à mon humble avis J'ai toujours pensé que Burton avait un sens incroyable de la comédie, et de le voir plafonner ici dans un humour aussi bas du front c'est juste Et l'accueil du film semble plutôt correct, et ça, c'est carrément inquiétant...
  2. Malheureusement c'est exactement ce que la bande-annonce vend et je crois bien que c'est le pire film de Burton... J'ai eu quand même limite envie de sortir plusieurs fois de la salle, ce qui arrive très très rarement Burton est complétement en mode automatique : c'est vulgaire (putain le dialogue sur "balls" ), bavard, lourdingue (la scène des hippies ), avec un humour périmé incroyable de non drôlerie. Tout le cast est super mal dirigé (même la très sympa Chloé cabotine comme une chienne), on entends à peine Elfman et on se fout du sort des personnages. Même Alice me paraît encore plus potable...
  3. C'était le tournant français de Zulawski, et quel tournant Rien que le début est tétanisant, avec ce regard caméra de Romy où l'actrice, la vraie, semble laissée sa place au personnage. C'est presque insoutenable. Télescopage d'un monde décadent, pas fini, avec ces couples agonisants, ces acteurs malades, ces gueulantes, ces orgies... Même le personnage de Kinski est très proche du véritable, l'homosexualité en moins Y'avait une très belle édition chez Mondo Vision, qui doit sûrement coûter la peau du cul maintenant :
  4. La suite de Tarnation qui était le journal intime d'une vie brisée, vrai choc cinématographique et tempête émotionnelle... Neuf ans plus tard, la famille de Caouette est toujours debout...ou presque. Il doit transférer sa mère du Texas jusqu'à New-York, pour l'avoir davantage près de lui. On se retrouve alors à suivre en parallèle le road-movie live (où la mère schizo de Jonathan paume ses médocs, ce qui nous vaut des crises de démences assez ) et tout ce qui s'est passé entre Tarnation et sa séquelle. Le traitement est le même, l'approche est identique : collage bizarre, touchant, parfois psyché, un peu moins énervé et plus posé quand même. Moins hard aussi. Le soucis, c'est que Caouette ne dit rien de plus par rapport à Tarnation, ne faisant jamais dépassé le stade du "bonus". C'est bien d'avoir des nouvelles des Caouette, mais bon...un peu déçu quand même.
  5. Je viens de sortir de la projo et j'avoue que j'ai trouvé ça juste ahurissant J'avais bien aimé le trailer, tout en pensant que ça spoilait tout, mais on est assez loin du compte... En effet y'a quelque chose de Evil Dead meet Truman Show, mais ça va encore plus loin que ça. A vrai dire, j'avais pas vu un mélange horreur/comédie aussi original et bien dosé depuis Shaun of the dead. Le concept est complétement à la masse, et c'est incroyable de le voir exploité jusqu'au bout . C'est d'une générosité sans nom, c'est bien foutu et ça enfonce un peu toutes les conneries du genre vu depuis ses dernières années aux states (Piranha 3D, Final destination 4 et 5, Shark 3D, et j'en passe...). Même le tout sympa Tucker & Dale a du mal à supporter la comparaison...
  6. Fraîchement sorti d'un hôpital psychiatrique, Ricky part à la conquête de Marina, une ancienne actrice porno avec qui il avait couché voilà un an. Il débarque chez elle et la séquestre, dans l'espoir de fonder un foyer avec elle et de recevoir son amour en retour... Almodovar s'amuse comme un fou sur un sujet à priori sordide qu'il sature à plus soif de couleurs pétantes (je me demande même si ce n'est pas son plus beau film). Tout comme dans Matador, quelques clins d'oeils au cinéma bis (une affiche de Body Snatchers posée là, un écran où défile La nuit des morts-vivants, le tournage d'un film d'horreur monstrueusement kitch) et un score de Morriconne évoquant aussi bien le Giallo que Hitchcock ; belle association en tout cas. Des références et une trame annonciatrices de La piel quel l'habito, en plus léger. Comme d'habitude chez Almodovar il y a sans doute 15/20 minutes en trop, et une fin déconcertante, ambiguë, rappelant très fortement celle des Valseuses.
  7. Ben encore, le côté too much n'est pas gênant en soit, ce côté quasi-comics...je vois un peu le NY du film comme un univers à part, pas vraiment ancré dans le réel (comme l'Australie déglinguée du premier Mad Max). Ce qui gêne par contre, c'est que ce côté comics reste finalement amoindri : c'est pas étonnant si Hill l'explosera dans Streets of Fire.
  8. J'ai du le voir une fois à tout casser, sur le dvd Paramount non DC, donc sans tripatouillage... Ben pour le coup je pense exactement l'inverse, enfin...presque Disons que c'est sympa et ça se suit, mais vu l'incroyable concept, y'avait, selon moi, beaucoup mieux à faire Sans parler du fait que le film eu des démêlées pour sa violence, et qu'à l'arrivée y'a pas un seul moment un tant soit peu graphique; je l'avais vécu un peu comme une arnaque (plus encore que Mad Max qui rachète cela par des scènes d'actions vraiment impressionnantes). Moi je garde mes Rues du feu du même Hill, qui ont toute la démesure, le kitch et les néons que celui là n'a pas
  9. Je le trouve moins intéressant que le Argento, mais il est accessoirement plus réussi Les meurtres sont sanglants et très soignés (le combat de rue semble arraché des pages d'un comics ), la réalisation est solide et ça assure bien plastiquement parlant (la symphonie dans le cimetière, très joli). Le gros soucis, comme cité plus haut, c'est le rythme hélas calamiteux et surtout...la sensibilité générale. L'esthétique suit, mais on reste dans une série b horrifique, dommage que Little passe à côté de l'émotion. En même temps, il a quand même osé balancé à la sortie que Phantom of the paradise était tout à fait "oubliable". No comment
  10. Même en étant fan de Lynch j'ai traîné la patte longtemps pour le voir...et ma foi, je sais bien pourquoi Alors oui, c'est vrai que pour le coup il signe une fois de plus une expérience défiant les limites du réel, allant encore plus loin que Lost Highway et Mulholland Drive sauf que...c'est trop, un peu comme une auto-parodie. C'est moche, et ça dure 3h, et ça tire vraiment trop à la ligne.
  11. Jeremie

    Cannes 2012

    Maintenant c'est la bonne Film d'ouverture: Moonrise Kingdom, de Wes Anderson Film de clôture: Thérèse Desqueyroux, de Claude Miller EN COMPETITION POUR LA PALME D'OR Vous n'avez encore rien vu, d'Alain Resnais De rouille et d'Os, de Jacques Audiard Holy Motors, de Leos Carax Cosmopolis, de David Cronenberg The Paperboy, de Lee Daniels Killing Them Softly, d'Andrew Dominik Reality, de Matteo Garrone Amour, de Michael Haneke Lawless, de John Hillcoat In Another Country, de Hong Sang-soo Taste of money, de Im Sangsoo Like someone in love, d'Abbas Kiarostami La part des anges, de Ken Loach Dans la brume, de Sergei Loznitsa Beyond The Hills, de Cristian Mungiu Après la bataille, de Yousry Nasrallah Mud, de Jeff Nichols Post tenebras lux, de Carlos Reygadas Sur la Route, de Walter Salles Paradis:Amour, de Ulrich Seidl The Hunt, de Thomas Vinterberg HORS COMPÉTITION Une journée particulière, de Gilles Jacob et Samuel Faure Hemingway & Gellhorn, de Philip Kayfman Polluer le paradis, de Fatih Akin Roman Polanski:A Film Memoir, de Laurent Bouzereau The Central Park Five de Ken Burns, Sarah Burns, David McMahon Journal de France de Claudine Nougaret et Raymond Depardon A Musica Segundo Tom Jobim de Nelson Pereira Dos Santos Moi et Toi, de Bernardo Bertolucci Madagascar 3: Bons baisers d'Europe, d'Eric Darnell et Tom McGrath Villegas, de Gonzalo Tobal Mekong Hotel, d'Apichatpong Weerasethakul Les invisibles, de Sébastien Lifshitz Séance de minuit: Dario Argento's Dracula de Dario Argento Ai To Makoto, de Takashi Miike
  12. Tiens, c'est la même typo que pour La mouche
  13. Manuela élève son fils de 17 ans seule : le garçon voue une passion totale pour sa mère, et passe une grande partie de son temps à griffonner sur son carnet, en vue de devenir écrivain. Un soir, peu après la représentation d'un Tramway nommé désir par l'actrice favorite du garçon, il loupe la dédicace de son idole...et finit sous les roues d'une voiture. Détruite, Manuela repart à Barcelone retrouver des connaissances... Un magnifique portrait de femme, mais aussi de femmes, blessées, authentiques, putains, sublimes ou même seulement d'apparence. Almodovar y signe de très loin son meilleur mélo, et un hommage à des figures tragiques et vulnérables (Bette Davis et Romy Schneider, entre autres). La séquence où Manuela arrive à Barcelone en passant par les tapins sordides, sur fond de Ismael Lô, vaut à elle seule la vision du film. Pas très heureuse par contre cette fin très abrupte...
  14. En pleine période Almo, je remonte le filon et redécouvre ce Carne Tremula (= la chair de poule, l'excitation charnelle qui parle si bien aux personnages, ce que le titre français n'a rien capté du tout) qui m'avait beaucoup marqué à l'époque... Après l'overdose movidesque Kika et le plus sobre La fleur de mon secret, on sent quand même l'envie de se tourner vers autre chose : plus de mélo, plus de comédie...mais un film noir où les pulsions de tous les personnages sont érigées par la loi du désir (evidemment). Tout ça pour virer vers une tragédie inéluctable... Ce n'est certainement pas son oeuvre la plus ambitieuse, mais le changement de ton séduit, tout en conservant la griffe indélébile de son auteur. Et il faut dire qu'il y filme la plus belle scène de sexe de sa filmographie...si ce n'est des 90's...et même plus encore
  15. Je le préfère aussi très largement à Play Misty for Me qui a pas mal pris dans la tronche (et qui avait de sacrés longueurs à la con). Je me le prendrais bien en blu-ray tiens
  16. OHMONDIEUOHMONDIEUOHMONDIEU
  17. Vu au cinéma et plus trop de souvenirs. C'était en effet emballé avec soin, mais la partie vengeance était un poil trop balisée. Pas forcément nul, pas forcément utile non plus...je crois que je préfère le très bizarre et grotesque Hannibal...
  18. Jeremie

    Mirror Mirror- Tarsem Singh (2012)

    Elle est ravissante (et j'en en effet entendu des remarques sur ses sourcils ) La scène musicale sans les crédits : 4Ra_079CprY
  19. Jeremie

    Mirror Mirror- Tarsem Singh (2012)

    Contre toute attente (le trailer me faisait peur), c'est uber sympa, très beau comme d'hab chez Tarsem (l'introduction ), très frais, et je vois pas m'en demander plus. Dommage que le final bollywoodien soit relégué au générique de fin Bref, Burton et sa croûte d'Alice peuvent aller se cacher
  20. Après Cloclo le mois dernier, Marilyn en Avril : à croire qu'on aura un biopic mensuel à ce rythme...bien qu'ici il ne s'agit pas vraiment d'un biopic : le film évoque seulement le tournage du film Le prince et la danseuse, qui signe la rencontre à l'écran de Laurence Olivier (joué non sans ironie par Kenneth Brannagh) et de Monroe, le tout suivant le point de vue du troisième assistant réalisateur, le jeune Colin Clark. Malheureusement, et c'est bien ce qu'on craignait à première vue, on peut difficilement faire plus académique : Curtis est un réalisateur de télé, et ça ne depasse pas plus que l'aimable tvfilm de dimanche après-midi. Toute la première partie veut faire les choses trop vites, Michelle Williams est sympa mais pas assez "pulpeuse", ça se suit sans aucune surprise. Le côté british est sympa, et tout l'aspect "star fêlée" est cerné sans que ce soit particulièrement renversant. Il y a largement mieux à faire, sans aucun doute...
  21. Jeremie

    Philibert - Sylvain Fusée - 2011

    Ah oui et j'y pensais : comment faire plus drôle que tout Philibert en cinq minutes : a7uOayuj3HQ
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