Jeremie

Revu ce classique du film à procès, mais aussi classique tout court, entre le courage du propos, la petite pluie d'Oscars et tutti quanti... Il faut quand même tirer son chapeau à Demme d'enchaîner un tel film après un Silence des Agneaux déjà bien costaud : c'est ce qui s'appelle la forme...ou le talent surtout On peut parler de film glorieusement académique, ultra 90's (ça fait un choc dès le début de se dire que ça telleeeeemment nineties ) et pourtant il faut avouer que Demme a une sacré patte : on est dans le bain dès le début, avec la très belle intro sur fond de Springsteen qui commence dès l'apparition du logo Tristar Le résultat ? C'est bien, c'est fluide, c'est efficace : un film qui fait progresser les mentalités à sa manière, autant sur le problème de l'homophobie que du Sida ; pour Hollywood, c'est une très belle avancée connaissant son regard houleux sur la communauté quelques années auparavant. Demme reste prudent : aucun bisou homo à l'horizon, pas de climat fiévreux ou de regard racoleur sur le Sida ; qu'importe, on ne peut pas dire que le but de Demme était de faire Les Nuits Fauves à l'américaine, loin de là. Pourtant, malgré la jolie note d'émotion finale, le film évite quand même LA scène pathos obligatoire , ce qui révèle d'une jolie audace pour un mélo de ce type. Au delà ça, la scène sur l'opéra est peut-être un poil lourdaude...on est à mon sens dans une démonstration un peu lourdingue, du lyrisme mal emboité. En tout cas, ça ne fonctionne pas sur moi...contrairement au reste Pour les bisseux, notez qu'on retrouve Roger Corman et Charles Napier dans des petits rôles, comme quoi tout arrive

La palme de l'affiche la plus moche est remportée haut la main C'est époustouflant de laideur !!

Le clip de Girl Gone Wild (que je réévalue un peu du coup) est apparu sur le net : http://nation.foxnews.com/madonna/2012/03/21/watch-madonna-s-outrageous-girls-gone-wild-video J'avoue que je suis un peu...consterné Enfin pas trop non plus, le résultat a franchement de la gueule et Madonna essaye de rameuter toute sa clientèle gay avec une finesse sans égale ("je suis votre Reine bordel, donc je vais foutre des mecs à poils qui se touchent"). Par contre ce qui me surprends c'est que non seulement elle s'auto-pompe (quelle souplesse), genre un peu de Hang up (pour le look), de Sorry (pour le spitch d'intro), de Vogue, d'Erotica...mais elle pompe aussi le clip d'Alejandro (qui lui-même, pompait à bloc Vogue, Erotica et Express Yourself ) avec ses mecs à oilp sur talons hauts et en noir et blanc qui font des orgies. Sans parler de l'image des larmes noires, qui figurait sur la pochette de Monster ! A la rigueur, la citation chez Gaga m'avait pas plus gêné que ça à l'époque (elle est quand même clairement consciente de ses références et après qui elle passe), là de la part de Madoche, je trouve un peu pathétique pour elle (tout comme Farmer qui avait fait la même chose). Alors Mamie, on a plus toute sa tête ? ce post est sponsorisé par Têtu

Si je hais le répertoire musical de Cloclo, autant le personnage est nettement plus intéressant. Siri lui donne pour le coup toute son ampleur, dans ses côtés les plus mégalo, parano, odieux... Comme prévu, ça file, ça enivre, du vrai bon boulot. Quelques réserves sur le surjeu de Rénier et sur Magimel qui ressemble à une marionnette des Guignols

TREMBLE !

doh3M35m6z8 Dolan ne se met plus en scène à l'occasion de son troisième film, où un prof de lettres trentenaire décide de se travestir pour vivre pleinement son amour avec sa promise. Le trailer tabasse

Je le trouve largement supérieur à Insidious et Livide, qui sentaient un peu le pétard mouillé à mon sens. Mais bon, je peux pas m'empêcher de me dire que ça aurait pu être encore mieux (peut-être est-ce le côté classique qui ne cherche pas plus que ça à se transcender...).

J'ai vomi

C'est pas mal du tout. Mais étrangement je crois avoir préféré The Awakening, autre ghost-story anglaise sortie cette année. Disons que Watkins à la main plus lourde côté effets, c'est même assez massif (les suicides de gamins ), voire même trop...Y'a quelques apparitions bien fichues (la gestion de certains arrières plans) mais le reste a peine à surprendre (là où les personnages de The Awakening étaient, à mon sens, plus intéressants). Le décor principal est magnifique, malgré quelques plans un peu cheaps de temps à autre : n’espérez pas par contre retrouver la fulgurance émotionnelle d'Eden Lake. C'est peut-être là où le bat blesse. Par contre, les jumps scares moisis (OH UN CORBEAU DANS LA CHEMINÉE ! OH UNE FEMME QUI CRIE !) faut arrêter tout de suite, ça devient sérieusement gonflant...

Ah ben j'étais pas du coup au courant perso qu'Iglesia avait déjà enchainé sur un autre film De la comédie noire (mais moins destroy visiblement) où un ancien publicitaire looser se retrouve paralysé suite à un accident, s'attirant un phénomène qu'il compte bien exploiter. 4hhn86GBgto

Ben pareil que Kero. J'arrivais pas du tout à m'interesser à ce que je voyais, une espèce de croisement entre RE5 et le bis italien 70's...sauf que ça se joue solennel et que ça manque un peu de sous. C'est pas très beau non plus... Juste chiant.

La bataille est ouverte entre le Coppola et celui-ci Pas lu le bouquin, j'avoue ne jamais avoir eu une véritable curiosité pour l'univers de Rice... En tout cas, le ton à la fois radical et poétique de Jordan va à ravir à ce défilé de playboys blafards, sur fond de Lousiane Putride et de Paris Gothique. La dernière vision date, mais j'aime beaucoup, hormis la ritournelle finale et son second degré de prisunic.

L'avis de Dahan sur The Ward dans le topic voisin, c'est la preuve que je peux être totalement d'accord avec lui. Pour The Immortals, c'est la preuve qu'il y a des moments où c'est pas possible FXPj99BRPlE

Supaire Huite donc. Du joli travail, appliqué et tout et tout, sauf qu'au delà d'une demi-heure j'ai fini par décrocher lentement. Pas très fan du monstre à la Cloverfield non plus. Quite à revoir du Amblin, je préfère autant revoir les originaux...tant qu'à faire

JE VOULAIS FAIRE LE TOPIC HIER SOIR !! Ben en fait j'ai été très surpris car je m'attendais à déprimer à donf et à pleurer ma race...alors que l'approche est ici très retenue, sans aucun pathos. Plutôt que provoquer les larmes, c'est un film qui convoque davantage le malaise, l'interrogation...toutes ces personnes qu'Anders croise sont heureuses en surface (famille, couple heureux, jouisseurs...), mais ne savent pas réellement si elles le sont réellement. C'est sans doute cet aspect là, la remise en cause du sens de la vie même, de la direction que l'on prends, qui fout vraiment les boules. Et plus que la scène finale et son regard distancé et silencieux sur la mort, je retiendrais surtout cette séquence fabuleuse dans le resto où le héros semble capter chaque geste, chaque ombres, chaque paroles...comme les toutes dernières. Je suis pas sûr d'avoir été totalement satisfait par ce que j'ai vu, mais ça m'a interpellé, clairement.

Une coupure de courant aura suffit pour plonger le personnel d'un asile psychiatrique dans le noir. Problème : le système électrique les condamne à l'intérieur...et ouvre les cellules des fous dangereux. Une bonne nuit en perspective. C'était un peu la petite bombe de Gerardmer à mon sens, mais aussi, de la manière qu'Amer représentait ce que j'aurais voulu voir en matant un des derniers Argento, on a droit à ce que Carpenter était en droit de nous livrer avec The Ward !! Clippeur de talent, Courtes signe un film carré et beau, sans esbroufe, avec une tension qui a le mérite de monter, monter...plutôt que de tout balancer dès le premier quart d'heure. En cela, le film distille une atmosphère de survival-horror redoutable, avec ses grands couloirs vides d'où peut surgir des psychopathes prêt à tout. Pour le coup, oui, The incident fout vraiment les pétoches, en plus d'être sacrément violent (dont une scène d’épluchure qui a un peu traumatisé tout le monde ). On peut regretter la note finale qui se donne des allures de twist, ce qui n'est vraiment le cas à y regarder de plus près. Tant mieux on peut dire...

Portier dans un hôtel de luxe, Max cache derrière lui un passé scandaleux au service du troisième Reich mais surtout une liaison avec une détenue du camp de concentration qu'il dirigeait avec d'autres comparses. Un soir, la jeune femme refait surface, réveillant des pulsions enfouies... Film scandale et dans l'air du temps dira t-on, dans une période où le cinéma laissait la seconde guerre mondiale et ses dérives se lancer dans une visée frontale et obscène de l'horreur humaine (Salò, Salon Kitty, la nazisploitation) sans parler du goût pour la romance détraquée/SM (L'empire des sens, Liza, La dernière femme, Maîtresse, Le dernier tango à Paris...). Fantasmes déviants et Holocauste n'ont evidemment pas évité une certaine volée de bois vert à une époque où aucun film du genre ne s'était permis d'aller aussi loin... Aujourd'hui, on en garde le duo vedette, formidable, et un climat de sueurs froids blafard à souhait, pesant, lourd...et surtout un film très chiant qui, au delà de sa première demi-heure et de ses flash-backs à la fois malsains et quasi-surréalistes sur fond d'Opéra, commence sérieusement à patiner. Scandale ou pas, c'est l'indifférence qui prime.

A part pour le gosse, la vf se tient... Sinon ben :

Justement, ils précisent pas Faudra compter donc sur ceux qui auront le temps de lire le topic et aller le voir

Par contre j'ai lu (trop tard) dans le dernier Mad qu'il y avait quelque chose après le générique de fin...mais rien de très utile apparemment

Ce sera beau, mignon, et sans doute complétement inutile vu le trailer

Première image du nouveau NWR, tourné en Thaïlande et dont on sait peu de choses, à part que ce sera sur fond de Boxe Thaï. Et ce sera avec Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas.

Dédicace à NickLezob 0bs66fVgrG8 Il me fait un peu peur quand même

Y'a 99,9 % de chances, mais la fin va sûrement un peu te frustrer