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Jeremie

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Tout ce qui a été posté par Jeremie

  1. Le blu-ray a aisément rattrapé cet échec (m'enfin bon...quand même)
  2. Splendide blu-ray de Carlotta, qui a tout fait pour nous servir une ressortie de ce nom Sinon c'est toujours aussi bien (les bains publics glauques, l'humour super grinçant, les bas-fonds londoniens, la beauté de Jane Asher...) et le plan final tue toujours autant -5jxoAk1zWM
  3. Jeremie

    Blue Velvet - David Lynch - 1986

    Et en effet, la scène de la salle de bains (où Dorothy découvrait l'autre oreille coupée) ne figure pas dans les cinquante minutes de scènes retrouvées de même que l'épilogue entre Jeffrey et les policiers...ceci dit, 70% des scènes sur le blu-ray ne figurent pas sur ce diaporama. C'est quand même pas mal... t_gkThDD48w
  4. Jeremie

    Blue Velvet - David Lynch - 1986

    Revu sur le blu-ray de MGM. Du bon travail, pas transcendant (encore des tâches, beaucoup de grains..). Mes souvenirs du dvd sont lointains et la seule fois où je l'ai vu sur grand écran, la copie était naze, donc bon, question comparaison, je m'impose pas trop. 50 minutes de plus du film en bonus, c'est quand même énorme, et en HD en plus : j'ai le vague souvenir de photos d'une scène dans la salle de bains de Dorothy qui ne figure toujours pas. Comme le diaporama de la précédente édition a été viré, je ne saurais confirmer. Lynch a bien fait de couper la plupart des séquences, mais elles sont loin d'être inutiles : on découvre que Jeffrey avait une vie avant de revenir à Lumberton, on découvre sa vie étudiante et déjà ses penchants voyeuristes. Le personnage de sa petite amie a été complétement sacrifié au montage final. Beaucoup de scènes mettant en scène la famille de Jeffrey et de Sandy ont été dégagé aussi, ce qui donne un peu plus de relief au personnage de la mère et de la tante un peu gaga, du copain de Sandy...c'est assez chiant par contre. On a droit aussi à quelques scènes bizarres en plus au Slow Club, annonçant le Bang Bang Bar de Twin Peaks : numéros bizarres, des filles seins nues... Il y aussi un échange téléphonique assez flippant entre Frank et Jeffrey. Par contre j'ai été bouleversé de voir que la plus belle scène du film a été coupé par Lynch une séquence se déroulant chez Dorothy, où Jeffrey manque de se faire pincer et se fait emmener sur les toits par la jeune femme. Une séquence magique, au lyrisme surprenant, qui n'apporte rien scénaristiquement parlant (cela confirme surtout les tendances suicidaires de Dorothy) mais qui m'a foutu un joli frisson. Rien que pour ça, je suis bien heureux de posséder le blu-ray
  5. Quelques années après sa sortie tv, le film a été remonté à l'occasion d'une version cinéma. C'est la seule à présent disponible en dvd, ou diffusée sur les chaînes. Le site La caverne des introuvables a mis à disponibilité la version tv à l'occasion des fêtes WXRPLrk6wgg
  6. Jamais vu (et jamais lu) mais parfois je me dis que c'est un bien curieux gâchis de voir que l'oeuvre de Masterton n'est jamais été adaptée au cinoche, malgré la matière à portée de mains. Avec le peu de limites qu'on s'offre aujourd'hui, des adaptations de Démences ou de Rituels de Chair, ce serait pas trop demandé
  7. La Caverne a eu l'immense idée d'offrir la version télévisée dans une copie d’exception en v.o et vf !!! Pour moi qui suit habitué à la version de 2h10, j'ai finalement été assez peu surpris de la version de 6H (ça fait beaucoup de coupes ) : les épisodes les plus importants ont été conservé (à de rares exceptions, comme la prison) et toutes les longueurs ont été mises sur la touche, ce qui n'est pas si dramatique. La version cinéma n'est pas un résumé si désagréable en soit, le sens n'étant jamais altéré. La version télé permet de profiter d'avantage de l'ambiance et du décor paysan, d'un réalisme saisissant (on se surprends même à avoir froid dans la casa de Gepetto ).
  8. J'en ai un excellent souvenir...mais Ninja Scroll l'enterre dans les grandes largeurs quand même
  9. Jeremie

    Raspoutine - Rose Bosch - 2011

    Je sais pas ce qu'ai devenu le projet, mais un Raspoutine sort en DTV ce mois-ci avec...Depardieu et Fany Ardant dirigés par Josée Dayan
  10. De ces propres mots, Ionesco a un peu romancé voire édulcoré les faits. Et ça se sent, tant le film tend plus vers une certaine pudeur que l'envie fondamentale de choquer. La réalisation est léchée, ça se suit bien, et la grande Eva ne cherche pas vraiment à offrir un portrait flatteur de son alter-égo cinématographique (Violetta est carremment agressive, ordurière, odieuse et antipathique ). Quant à Huppert, c'est la classe comme d'hab'.
  11. L'affiche française est un peu à l'ouest en y pensant Le poids de l'heroïne n'étant pas spécialement le ressort comique du film, enfin bon... Muriel, une jeune fille au physique difficile, a passé une partie de sa vie à Porpoise Spit, rêvant d'ailleurs au son de ses chansons favorites d'Abba. Son fantasme ultime serait une cérémonie de mariage grandiose. Se détachant progressivement du groupe d'allumeuses qu'elle tente d'intégrer sans succès, Muriel trouve alors un nouveau tremplin en rencontrant Ronda. Elles partent toutes deux pour Sidney... Excellent comédie australienne (c'était décidément la bonne époque : remember Priscilla folle du désert) qui révéla les excellentes Toni Colette et Rachel Griffits. Il n'y a cependant pas grand chose de la comédie romantique vendue : on s'attend à ce que Muriel devienne la Cendrillon attendue, trouve son prince charmant, et se débarrasse de ses soucis...bien au contraire, la suite, bien que certifiée par une très jolie happy-end, se dirige davantage vers le drame poignant. Sans tire-larmes (dans son penchant dramatique), sans gags outranciers (dans ses parties comiques), Muriel est un merveille d'équilibre, dévoilant une amertume très surprenante. Et la b.o ultra "Abbesque" parachève assez bien le tout Je m'en lasse pas.
  12. Bon ben confirmation de Ryan Murphy : Du coup, je relativise un peu plus sur le rythme parfois déconcertant de cette saison et son enchaînement bourrin, finalement justifié. Hâte de voir ce que prépare ce second opus !
  13. Oui c'est ce que j'ai lu, et c'est ce qui me semblait logique. Mais ça reste quand même très ouvert comme fin. Je veux bien une autre histoire ceci dit
  14. La fin de la saison 1 prend un virage second degré très surprenant (on se croirait dans une variation de Beetlejuice ) qui en dit long sur l'écriture hasardeuse de la série Ils ont en tout cas sérieusement intérêt à travailler un fil rouge tenace , car ça n'ira sûrement pas plus loin que la saison 2 ou 3...
  15. Jeremie

    Prometheus - Ridley Scott, 2012

    Bon c'est juste clair que c'est une préquelle d'Alien (limite un remake ). Et euh...
  16. Revu en blu-ray (pas encore dispo à l'unité, mais en coffret avec la Trilogie des couleurs, ce qui est un très bon choix vu que le film est complémentaire) : le dvd était déjà satisfaisant, le blu-ray est un cran au-dessus, tant mieux. Ma première vision était mitigée, les deux autres le furent bien moins : en réalité, je suis totalement fasciné par ce Kieslowski, beaucoup plus insaisissable que les films de la Trilogie. Le côté rêve éveillé est à peine forcé (on est pas non plus chez Lynch), très fin, et aussi très troublant. Il y a des scènes, des images, qui émeuvent parfois sans trop en montrer, une phrase, une expression ; Kieslowski a un vrai talent pour marier l’austérité et le lyrisme. C'est aussi le choix de ne pas livrer toutes les clefs au spectateur, et cette faculté à traduire les mystères de la vie, et les forces qui nous dépassent. Pas étonnant que Kubrick en était admiratif...
  17. Jeremie

    Gérardmer 2012

    Putain le jury de people quoi Bon, heureusement, Ron Perlman Section extrême ? Oui bon, on verra... Et visiblement, The Woman sera dans la sélection officielle...
  18. Ben c'est un peu bof bof tout ça... Alors oui, tout ça pour dire que les fondateurs de la psychanalyste étaient finalement aussi névrosés que leur patients. Sauf que là où le traitement réclamait une certaine fièvre et une vraie tension érotique, Cronenberg en reste à un film clinique et académique à souhait. Son détour par le polar prouvait pourtant qu'il pouvait assez brillamment s'approprier autre chose hors des sentiers du bizarre et du fantastique... C'est l'esprit qu'on torture ici, et non la chair (faible mais quasi-absente) : Fassbender et Mortensen sont remarquables, Keira Knightley a le mot CABOTINAGE écrit en lettres capitales sur le front. Dès le premier plan, c'est la catastrophe, mais ça se calme un peu par la suite. Sa mâchoire semble vouloir parfois s’extirper de sa bouche. Inquiétant. Bref, les rôles à difficultés, va falloir arrêter ma grande. La musique de Shore est très bien.
  19. Ah oui, il est très sympa celui-ci, voire même tout simplement très bon, avec un studio bien décidé à retrouver un nouvel âge d'or. Excellente atmosphère (à la lisière du gothique dans la première partie) et des décors majestueux, des chansons qui restent bien en tête...il me semble que la vf a été un peu tripatouillée lors des ressorties dvd/blu-ray, à confirmer parce que ça me ferait bien chier.
  20. "J'AI VU TON VISAGE ASSIS SUR LE FAUTEUIL"
  21. Sujet passionnant pour des promesses qui font peur. Finalement, on oscille entre la bonne surprise et la déception... Suite à des problèmes de dos, Hélène passe quelques radios qui lui font croiser le chemin du séduisant Benoît. Étudiante en dessin anatomiques, Hélène se passionne pour le corps, ses formes, ses textures, et entraîne bientôt Benoît dans sa passion, de plus en plus morbide. Ou ses deux là vont-ils aller ? Pas de doute, on pense bien à Faux-Semblants, avec la même atmosphère clinique et cette passion pour la chair intérieure (on pense au frangin Mantle titillé par l'idée de "concours de beauté intérieure"), sauf que là où ça fonctionne très bien durant la première partie, ça tombe malheureusement très vite à plat dans la seconde. Un format de 40/50 minutes aurait largement suffit, surtout vu la conclusion trash mais hélas pas assez jusqu'au boutiste, presque comme une idée esquissée...ce n'est pas encore du niveau d'un Dans Ma peau. Le très bon point, c'est surtout le duo vedette, aussi charmants que convaincants, là où je m'attendais à un couple qui allait tirer une gueule de cent pieds de longs durant 1h20. C'est encore un peu timoré, mais pas désintéressant...
  22. MON DIEU cette affiche Notez aussi le retitrage français, ma foi pas si illogique Nous voilà à l'orée du 20ème siècle : un jeune médecin tout juste renvoyé à cause de ses méthodes jugées trop avant-gardistes se retrouve dans le cabinet du Dr Darlymple, qui masturbe les femmes diagnostiquées comme hystériques ! Vient se mêler alors les deux filles du Docteur, Emily l'oie blanche et Charlotte, féministe survoltée. La toile de fond (les avancées de la médecine et la condition des femmes) suffit à rentre Hysteria assez sympathique pour se démarquer du tout venant. Ceci dit, la forme va vite rattraper cela : on dérive vers la comédie romantique convenue, et malgré le sujet fortement grivois (l'invention du premier vibromasseur !!), c'est quand même très gentiment polisson, voire limite prude. Côté humour, à défaut d'être hilarant, on sourit très régulièrement : tout le monde assure, du mignon Hugh Dancy à la talentueuse (mais laide) Maggie Gyllenhaal, en passant par Jonathan Pryce et Rupert Everett qui cachetonne au fond en Dandy inventeur. Bref, rien de fou à l'horizon, mais c'est hautement regardable. Et le générique de fin est bien sympa, avec son historique du vibromasseur
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