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Jeremie

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Tout ce qui a été posté par Jeremie

  1. Jeremie

    The Empty Man - David Prior (2020)

    La fameuse intro, malgré un tas de fonds verts dégeulasses, calme bien d'entrée de jeu. Et en effet, on sait pas du tout où le film veut nous emmener, avec des moments parfois wtf (la scène du sauna ) et d'autres qui tiennent du passables obligés (la vhs....). C'est très inégal (j'aime pas du tout la photo qui fait grise mine avant de virer Fincher/Kondji du pauvre sur la fin), mais y'a quelque chose de vraiment fascinant là-dedans. Maintenant, si on y regarde plus près, il y a des idées/moments qui rappellent BEAUCOUP des films comme , soudainement cultes à l'époque et plus du tout maintenant. Et l'idée de revenir au thriller à twists me plait moyen...mais bon, pour un accidenté de studio, ça dénote un peu avec la production habituelle (surtout quand on s'attend à une croûte anonyme).
  2. Jeremie

    Oxygène - Alexandre Aja - 2021

    La première idée qui m'est venue c'est En vrai, l'idée de voir Mélanie Laurent enfermée dans une boite pendant 1h40 est très éloignée de ma conception du cinéma, mais je suis toujours curieux de ce que fait Aja...même si je le retrouve surestimé à mort. Et j'ai trouvé que ça faisait plutôt bien le taff, même si on assiste parfois à Le fameux money-shot est très chouette. Après bon...les flashbacks en mode Herta, le coup teubé des rats (c'est censé faire peur ?)...c'est pas la fête, mais comme je m'attendais à détester, ça passe. La musique de Rob est superbe (as usual).
  3. J'ai dû voir la première demi-heure l'autre jour et mis à part le visuel très chouette, y'a pas grands choses qui m'a donné envie de continuer, entre le côté wannabe like Lord/Miller (sauf qu'ils sont pas à la barre et ça se voit) et l'écriture vraiment relou....
  4. Ah ben ça tombe bien parce je me demandais s'ils n'avaient pas stoppé les remaster (déjà que le rythme n'était pas fou). Impossible de trouver une liste ou un point qui puisse aiguiller sur les ajouts et les MAJ... Et aussi :
  5. Je rappelle quand même qu'il a laissé l'ancienne copie de Near Dark : je crois qu'il s'en tape un peu, du moment que les films sortent et sont pas censurés
  6. Cette affiche Barb & Star forment un tandem de mémères à l'âge plus ou moins indéterminées, et qui ont choisi de se serrer les coudes après avoir perdu respectivement leurs maris. Licenciées du magasin du meuble où elles ne foutaient littéralement rien, elles décident de forcer le destin et de se rendre en Floride dans l'incroyable hôtel Vista del Mar en pleine fête des fruits de mer. Pendant ce temps, une diabolique albinos revancharde entend bien décimer toute la population de la petite ville et envoit un tueur... Quel drôle de truc ! Annoncé tout recemment dans un trailer dissimulant volontairement le visage de ses actrices, sans rien expliqué (ou si peu) du film. On sentait un petit côté Tim & Eric dans l'absurde...mais le résultat final est beaucoup BEAUCOUP plus sage, et même carrément PG-13, ne jouant pas du tout dans la cour du cringe. Y'a quand même des trucs dans la première heure qui m'ont fait hurler de rire (le running-gag du pianiste so Monty Python...), après ça se calme... En fait le problème c'est que malgré l'humour au 2780876580ème degré, on retombe dans des schémas pas très intéressants (ici une amitié mis à rude épreuve), et 1h50 c'est quand même beaucoup. Kristen Wiig est géniale (ici dans un double rôle bien taré), Jamie Dorman fait un peu le mariole pour casser son image de Christian Grey...mais ça reste quand même un abattage ultra soft. Les deux séquences musicales sont pas géniales, bien que très courtes, y'avait un truc à creuser par là. Le perso du petit sbire, qui ouvre le film dans une superbe scène de lip sync sur du Streisand/BeeGees, ne sert finalement à quasiment rien. Le délire général reste finalement sur les rails, malgré la volonté de faire un truc débilos à l'esthétique Polly Pocket et ultra camp. J'ai passé un bon moment quand même... Le film a débarqué, faute de ciné, en masse en VOD un peu partout. Sauf chez nous of course...
  7. Jeremie

    Palm Springs - Max Barbakow (2020)

    Le film vient d'arriver sur Prime en France et se retape une petite hype...plus ou moins méritée je dirais. Je l'avais vu l'été dernier (autant dire que ça tombait bien vu l'ambiance du film) et ça m'a pas laissé un grand souvenir : c'est plein d'idées sympa (les personnages qui ne se gênent pas pour explorer toutes les possibilités) mais en fait j'ai trouvé ça ni drôle ni spécialement émouvant...juste voilà, une boucle temporelle et une intrigue de rom com comme on en voit par centaines, malgré le côté vaguement irrévérencieux. Un truc qui m'avait marqué par contre : l'utilisation complétement hors sol de La chanson des partisans pour une scène de crush
  8. Revu sur le bluray de ESC, très correct. La revoyure a été difficile perso. Le film est globalement bon, bien joué, correctement ficelé, le singe est extraordinaire...mais la réalisation est assez plan-plan et le visu très tv filmesque. Au bout d'un moment, l'ennui l'a emporté... Et alors, va encore pour le pote junkie/savant fou, mais j'ai beaucoup de mal à croire le perso de l'infirmière, ultra-agressif et too much. Même celui de la mère a un côté "hagsploitation" qui détonne avec le reste. Chouette final mais le jumpscare moisi après ruine un peu l'effort... Après coup, je suis team Link
  9. J'ai vraiment la sensation (au risque de me répéter) qu'une nouvelle frange de films d'horreurs misent tout sur un contexte socio/politique très fort et...que les gens n'y voient que du feu. C'est très bien dans l'absolu, sauf que quand le film fantastique à côté du message est atrocement banal et ne propose rien de de neuf (à moins qu'on soit hyper sensibles aux jumpscares), je vois vraiment pas l'intérêt. Mais ça plaît apparemment... Oubliettes pour moi, même si c'est loin d'être honteux.
  10. Je l'avais découvert l'année dernière, et j'avais été étonné comme le film n'était pas loin d'une fausse prequelle de Diabolo Menthe : deux filles et leur mère divorcée en vacances d'été, l'une d'elles s'appelle Frédérique comme dans DM et ça matche à peu près en terme d'époque. Maintenant on est très loin de la grâce du premier film de Kurys (qu'elle ne retrouvera jamais d'ailleurs...). J'avais ça trouvé regardable, ni plus ni moins...
  11. Bon dieu je l'ai revu sur Netflix, et c'est toujours pas possible Limite je me demande pourquoi je lui redonne une chance à chaque fois sachant que l'histoire de Franky me fait chier debout. Peut-être est-ce le côté grosse prod' un peu malade, va t-on savoir... Alors c'est long, c'est chiant, yep. Et c'est surtout pas très beau. A côté de la lanterne magique du Dracula de Coppola, celui-là ressemble à un tv film de luxe (le hall des Frankenstein avec l'immmeeeeense escalier en carton pâte), il n'y a peut-être que les scènes du labo qui sont réussies... DeNiro, j'y crois un peu plus : j'aime toujours pas l'idée mais il s'applique (on a évité Depardieu quand même). Brannagh s'auto érotise malgré son absence flagrante de lèvres : un choix assez étrange alors que le film est très prude (la scène de nuits de noces où on reste habillé...). Même la scène de la "naissance" a un côté charnel inédit, avec tout ce liquide dans lequel les deux perso se cassent la gueule pendant des plombes. C'est...spécial. J'avais oublié le dentier de John Cleese : perturbant ça aussi. La musique de Doyle est toujours belle à en crever, lui au moins était motivé. Brannagh amène ses obsessions shakesperiennes et s'octroie quelques saillies brutales comme la pendaison hallucinante (et pas du tout exagérée ) ou l'arrachement de coeur. J'aime bien l'idée d'avoir inclus l'épisode de "la fiancée"...mais ça fait longtemps qu'on a décroché depuis.
  12. Jeremie

    Soul - Pete Docter - Pixar - 2020

    Ce fut quand même assez grandement pénible pour ma pomme, n'aimant ni le jazz, ni les buddy movies (avec toujours la même progression casse-pied)...sans compter ce body swap qui prend trop de place... Les scènes sur Terre sont incroyables visuellement maintenant celle dans l'autre monde c'est une autre affaire...cet esthétique choupi/apple store m'a paru vraiment sans risque aucun, voire limite de pas très bon goût. La dernière partie est assez touchante, même qu'on me dise qu'il faut profiter de chaque instant de la vie en pleine pandémie mondiale m'a paru...discutable
  13. Jeremie

    TOP / FLOP 2020

    6 mois de ciné sur six, forcément, ça fait un peu mal... Pas de claquage de beignets pour moi cette année, où à la rigueur l'épisode de Noël d'Euphoria... TRES BIEN : La nuée Kajillionaire The Haunting of Bly Manor Sortilèges Crisis Jung The vast of night Lux Aeterna Dracula (Netflix) Ema I May destroy you L'état sauvage Eté 85 The Hunt I'm thinking of ending things Mignonnes The painted bird MOUAIS : Effacer l'historique Spiral Extra Ordinary Soul His House Palm Springs The boys in the band The lodge I see you Dogs don't wear pants Gretel & Hansel Invisible Man The devil all the time N O N : Run Possessor Books of Blood Relic I was home but Uncut Gems Adieu les cons The Vigil The dark and the wicked Spontaneous Meilleures découvertes hors actualité : Le futur est femme Mermaid Legend Souvenirs gouttes à gouttes Grand Guignol Holy Pafnucio Jambon Jambon Smooth Talk Les jeux de la comtesse dolingen de Gratz L'ange noir Terrifier Therese Split Image Identikit Toi, moi et tous les autres Lilies The Appointment The discarnates Haunted Turkish Bathouse Le diable au coeur The Dead Man 2 Spirits of the air Gremlins of the Cloud Le jardin des supplices La vie comme ça
  14. Il y a une superbe copie HD en Allemagne et maintenant aux Etats-Unis... Je me souviens toujours que j'avais failli le voir lors d'une diffusion sur M6 et puis patatra, le machin avait été effacé par mégarde. Le monde d'avant quoi En bon amateur de Conanerie, j'ai un peu tiré la tronche quand même. Le film commence super bien avec la poursuite du convoi et dès l'apparition de Richard Lynch, le rythme chute d'un coup et ne se relève jamais Le non charisme des deux frangins n'aide pas beaucoup faut dire... Le point positif, Canon oblige, c'est qu'il y a du fric, et que je n'ai pas trouvé le film cheap du tout : je m'attendais à un gros nanar en caoutchouc, mais la photo et les décors tiennent bien la route (les monstres, c'est autre chose...). Après bon voilà, je préfère encore L'épée sauvage ou Kalidor... La musique de Donaggio démonte le Q par contre
  15. Jeremie

    Aenigma - Lucio Fulci (1987)

    Revu dans l'excellente copie HD. Je trouve ça toujours nul mais ça ne m'avait pas frappé à l'époque à quel point Fulci tentait de faire son Argento ici : pensionnat de jeunes filles, statues hantées, fresque qui saigne, éclairages oniriques (du bleu à foison et du rouge pour une scène de cul cannibale pas folichonne) et même une tentative de plan aérien qu'on qualifiera de...mignonne (ah les jolis maquettes). La scène des escargots, aussi conne soit-elle, est toujours aussi dégeulasse par contre
  16. Ah si le film était sorti en dvd chez nous J'avais bien aimé The Navigator, celui-là était aussi sur ma liste et puis finalement, j'ai oublié... (et c'est vrai que THE vigil c'est naze )
  17. C'est curieux car j'en ai presque aucun souvenir... J'ai envie de dire que ça tombe bien, le film est ressorti chez Unerthed en blu-ray : et autant dire que c'est le jour et la fucking nuit
  18. J'ai été déçu d'ailleurs que le HS ne revienne pas plus en détails sur les spécificités de la version de Yagher (qui ne comprenait pas la partie dans l'espace). Le segment dans le passé était plus étoffé, Angelique y attaquait même des nobles durant une partie de jeu (scène qu'on voit dans la bande annonce française !), fabriquait ses cénobites (dont un cirque de freaks dont il n'existe qu'une photo floue...) et devenait accessoirement plus importante/intéressante que Pinhead, ce qui n'avait pas plu aux producteurs. Le workprint (incomplet) existant, je ne pense pas que ce soit impossible de voir un DC un jour ou l'autre...
  19. C'est marrant j'ai trouvé ça franchement formidable...alors que les histoires d'UFO me cassent les couilles Il y a des plans absolument dingues (le plan séquence jusqu'à la salle de sport ), le mec sait ce qu'il fait...il y a une confiance et une maîtrise vraiment plaisante pour un premier film. Et surtout, c'est une oeuvre qui s'écoute autant qu'elle se regarde, et donne l'impression parfois de plonger dans un état second. Quant à la fin, j'ai pas trouvé qu'il y avait une grosse débauche d'effets... au contraire c'était juste ce qu'il fallait sans trop en faire... Un des meilleurs films de l'année pour moi
  20. Le premier est déjà pas jojo, mais celui-là est une putain de corvée. Souvenir d'un Patrick Wilson ridicule en mode possédé, et d'une pelletée de révélations bien grotesques. Je me suis arrêté là en ce qui concerne la saga Insidiousse, et je regrette pas vu la gueule des autres films.
  21. J'ai l'impression qu'elle a surtout beaucoup divisé...le fait qu'on soit plus dans un melo que dans l'épouvante a joué indubitablement. Et en effet, c'est beaucoup moins effrayant... J'ai trouvé la relecture de l'oeuvre de Clayton assez réussie, et bien que la dimension perverse est totalement été écartée (Flanagan a l'air d'être terrifié par le sexe ou tout ce qui s'y rapporte manifestement), j'ai trouvé les personnages incroyablement attachants et le tout franchement émouvant. On sent quand même qu'ils allongent un max contrairement à Hill House : l'épisode en N&B est très beau mais un peu interminable par exemple... Ce qui m'a le plus gêné (car que la série réussisse le pari de l'émotion plutôt que de la trouille ne me dérange absolument pas), c'est la fin...une fois de plus très belle sur le papier et carrément guimauve à l'écran, en grande partie en raison d'un choix musical désastreux. C'est quand même hallucinant de répéter la même erreur au même endroit... Aucune rumeur de saison 3, mais je les imaginerais bien s'attaquer à Straub (Julia ou Ghost Story) ou à Matheson (La maison des damnés)...
  22. Jeremie

    ADN - Maiwenn - 2020

    J'hésite encore à le voir à la réouverture des salles (Mon Roi était vraiment bofbof et elle a bien flingué sa promo avec ses conneries), par contre pire affiche ciné de l'année et de très loin
  23. Difficile de passer à côté vu la promo de la chose : pour une fois Canal+ a voulu tenté un gros avec une série comique, plus vraiment le genre de prédilection de la maison. Il s'agit d'un remake d'un show américain (dont perso je n'ai jamais entendu parlé ni vu une seule image...) du nom de Burning Love : son modèle américain était déjà, avouons-le, un peu en retard, mais une série fr de 2020 qui parodie une télé réalité d'il y a 20 ans, je trouve ça un peu bizarre...bon après ça fonctionne et on oublie la date de péremption d'une telle idée, mais bon... Marc, un pilote de ligne complétement débile, doit choisir parmi 13 candidates : Valérie la pleureuse, Alexandra la psychopathe, Soraya et son coeur de singe, Chataléré et - comme son nom l'indique - sa chatte à l'air, Manon la SDF, Sarah et sa grossesse encombrante, Anna et son costume de panda, Orchidée la séductrice, Victoire la catho coincée, Claude la plus âgée (une Marie Pierre Casey sortie de sa tombe!!), Emilie la non-voyante, Marina la lesbienne et Anne la femme parfaite. On sent quand même le calcul pour en faire un show culte, mais il faut avouer que c'est très efficace, et très souvent à hurler de rire (les thérapies du Dr Juiphe , le concours de blagues, la Jean Guil , Giovani Farfalle, Seth Gueko ), avec un humour absurde et très méchant qui mitraille tout le monde en permanence. Le seul hic c'est peut-être sa chute et son gag digne d'une comédie pouet-pouet des 70's qui montre quand même qu'on a du mal se défaire de quelques tics à la con. Une autre saison est déjà envisagée...
  24. Suze n'a plus beaucoup de temps à vivre, intoxiquée par les laques de son salon de coiffure. Comme dernière volonté, elle part à la recherche de son fils qu'elle mit au monde à l'âge de 15 ans, mais dont elle se fit enlever la garde. En pleine recherche, elle rencontre Jean Baptiste, un employé administratif qui, sur le point de se suicider, manque de tuer un collège par accident. Contre son témoignage, Suze demande alors d'être aidé par le bureaucrate en plein burn-out... Bon J'y suis allé de bonne foi, me disant qu'un Dupontel était exactement ce qu'il nous fallait en ce moment, avec ce mélange de tendresse et d'humour très noir/cartoon qu'on lui connait. Et j'avais adoré 9 mois avec sursis...mais là rien n'y fait, j'ai juste envie de dire que le film a juste le bon goût de durer 1h20. Ca ressemble littéralement à du mauvais Jeunet, tant dans le propos qu'esthétiquement (le côté c'était mieux avant, la photo orange/jaune pisse douteuse, les bons sentiments sous une couche d'humour bimbamboom). Et j'ai trouvé ça franchement mièvre (la scène de l'ascenseur ). Nicolas Marié est insupportable en aveugle braillard, alors qu'il reste un sacré habitué de l'univers de Dupontel. Et c'est surtout vraiment pas drôle... Je sauverais quand même Virginie, toujours impeccable, et la toute dernière scène vraiment poignante... Apparemment tout le monde adore donc...adieu
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